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Kamarades tome 1 sur 3
EAN : 9782369811503
56 pages
Rue de Sèvres (13/05/2015)
3.52/5   51 notes
Résumé :
Petrograd, début 1917. Ania et Volodia se sont rencontrés au cœur de l’agitation révolutionnaire qui secoue la ville et sont instantanément tombés amoureux. Mais, en dépit de leurs sympathies communes pour la révolution, tout les sépare. Lui est un simple soldat cosaque sorti du rang, elle est en fait la princesse Anastasia Romanova, fille du Tsar...

En ces temps troublés, leur route va croiser celle d’un autre militant, personnage trouble dont ils ig... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Et si Staline avait été un agent double du tsar et des Bolcheviks ? Et si Anastasia s'était entichée d'un soldat de l'armée tsariste passé aux Bolcheviks ? Et si les révolutions de 1917 , jusqu'à celle d'octobre, comportaient encore leur part de secrets ? C'est ainsi que se présente en gros le scénario de Kamarades. En héros : Volodia, le soldat passé chez les Rouges. En méchant, devinez qui ? Staline. Alors je veux bien qu'on s'amuse à triturer l'histoire, mais faire passer Staline pour une espèce de marionnettiste capable - déjà - de tous les crimes, ou presque, et éclipsant pratiquement le rôle de Lénine, c'est un peu gros. Surtout qu'il arbore presque constamment un sourire sournois sur le visage, qui rendrait méfiant le plus crédule. Mais non, non, non, tout le monde a l'air de le trouver sympa, alors qu''il est presque écrit "TRAÎTRE et MÉCHANT" sur son front. Et le coup d'Anastasia se mêlant au peuple, tombant amoureuse d'un simple soldat et ayant une influence telle sur son père qu'il en prend une décision politique de grande importance, ça me paraît un peu simplet aussi. Et l'année 1917 passe tout de même à vitesse grand V, si bien que vous avez intérêt à connaître tous les événements qui ont mené à la révolution d'octobre pour vous y retrouver. Voilà, essentiellement, pour les scénaristes, qui ne se sont pas trop trituré les neurones et ont préféré tomber dans le romanesque un peu gnangnan plutôt que de nous livrer une fresque historique vraisemblable (quand bien même elle recèlerait des manigances et des faits secrets, quand bien même s'y insérerait une histoire d'amour).

Découpage classique pour scénario classique, et, allais-je dire, mise en page classique. Quoique... Mayalen Goust se lâche de temps à autre, avec quelques effets qui sortent du cadre, mais on sent qu'elle n'est pas encore assez à l'aise avec le procédé. En revanche, cette patte particulière de dessinatrice, je savais que je l'avais déjà vue quelque part... Mais oui, dans un album pour enfants, Mon lapin Gus, où elle avait fait preuve de beaucoup inventivité sur un scénario là aussi classique ! Et j'ai aimé retrouver sa touche, son travail à l'aquarelle, ses "doubles contours" qui donnent un aspect légèrement flou à son dessin. Et son utilisation de la couleur : son rouge n'est pas là par hasard, elle joue avec les cheveux d'Anastasia comme avec certains détails (une écharpe, par exemple), avec les taches, voire les flaques, voire les mares de sang, pour en faire un leitmotiv de l'album, qui, pour le coup, colle parfaitement au scénario. Il est dommage qu'elle se débrouille un peu moins bien avec certaines expressions des visages. J'ai parlé de l'air sournois de Staline, mais que dire des yeux vides d'Anastasia lorsqu'elle parle de Volodia et qu'elle affirme, ses yeux scrutant ceux du lecteur :"Je sais qu'il est en vie" ? On s'attendrait à de l'émotion, et on se retrouve avec un visage inexpressif à la place.

Toujours est-il que tout le plaisir que j'ai pu retirer de la lecture de cet album, je le dois uniquement aux dessins, voire parfois à la mise en page de Mayalen Goust, ce qui ne me va pas. J'étais heureuse de la retrouver dans un registre nouveau pour elle, mais une BD, c'est un scénario, un dessin, un découpage, une mise en page, une colorisation qui s'entremêlent pour former un tout cohérent et intéressant. Pour l'instant, c'est pas ça qu'est ça, mais voyons la suite...
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Rouge comme le sang.
Ce roman graphique nous entraîne dans les pas d'un jeune soldat de l'armée cosaque, Volodia, lors de la révolution de 1917. Ses engagements politiques vont lui permettre de rencontrer, d'une part les grands leaders bolcheviks dont le célèbre Staline, un homme fourbe et manipulateur et d'autre part, l'amour en la personne de la mystérieuse Ania. Mais alors que la révolution est en marche, la jeune femme disparaît laissant Volodia à la fois triste et désabusé, devenant une proie facile pour les vautours de la politique.
Reprenant les faits historiques de la révolution russe, les scénaristes Benoît Abtey et Jean-Baptiste Dusséaux intègrent habilement l'histoire d'un jeune héros, enfant de la révolution, amoureux fou d'une jeune fille rencontrée lors des manifestations populaires mais qui, manipulé par des hommes politiques sans scrupule, perdra rapidement ses illusions et l'amour.
Les superbes et originaux dessins de Mayalen Goust donnent toute sa force et son ambiance glaciale à cet excellent tome 1 d'une série qui s'annonce passionnante.
Merci à Babélio et aux éditions pour cette belle découverte.
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Le confinement a du bon : on lit ce qu'on peut lire, quel qu'en soit le format. D'habitude je ne suis vraiment pas fan du format numérique, qui a mon sens ne convient pas aux livres, et encore moins aux BD. Mais l'opération de BDfugue et des éditions Rue de Sèvre m'a permis de découvrir via internet cette série sur la Révolution russe de 1917.

1917, un simple soldat, Volodia, un gars du peuple, acquis aux idéaux révolutionnaires, aime la belle Anastasia. Mais Anastasia n'est autre que la fille du tsar qui sort en catimini du palais. Évidemment Volodia ignore qui est réellement sa fiancée… Mais son copain Joseph, surnommé Staline, informateur de l'Okhrana, lui, le sait parfaitement… et va en profiter.

Je n'ai rien contre l'imagination jouant avec l'Histoire. Mais là les scénaristes poussent le bouchon : romance impossible, Staline agent de Okhrana retournant sa veste (ça c'est envisagé par plusieurs biographes…), enlèvement de la fille du tsar (!!!), machiavélisme de Lénine (ça aussi c'est sans doute vrai, mais pas vraiment pour ce qui est imaginé)… Ça fait beaucoup. Quant aux autres épisodes on les devine dés le premier ! Dommage. Outre le côté très (trop) romancé du récit, je n'adhère pas non plus au dessins de Mayalen Goust. J'ai du mal à imaginer la Russie de 1917 dans le graphisme proposé.
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Kamarades ? de quoi parle cette bade dessinée ?? de la Russie à la veille de la révolution d'octobre ! de la dynastie finissante des Romanov d'un côté et des figures de proues du communisme en Russie : Staline, Lénine et Trotsky ! Et tout cela avec une intrigue, de l'aventure, des trahisons, des désillusions.

Tout sur le papier avait de quoi me séduire.
Les aquarelles assez vaporeuses amènent beaucoup de légèreté à cette épisode historique qui n'a rien de léger.

Mais non. La petite histoire d'amour peu crédible, le Staline façon Raspoutine (tel qu'il est représenté sur la couverte d'ailleurs) avec un scénario qu'on devine très vite. Non.
Et puis zut ! Contrairement à ce que le film de Disney laisse croire "Ania" n'est pas un diminutif d'Anastasia ! Renseignez-vous auprès de natifs avant au moins au lieu de pomper bêtement !

Enfin, soyons honnête, la fin de ce premier tome est mise en scène d'une façon telle que, je vaux quand même contraire la suite. Qui sait ? Peut-être serai-je surprise ...
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J'ai été attirée par cette BD pour deux raisons :
-son thème d'abord, car la fin des Romanov est toujours entourée de mystère et constitue un sujet romanesque de choix,
-sa couverture ensuite qui est à la fois impressionnante et superbe.

Merci donc à Babelio et aux éditions Rue de Sèvres de m'avoir permis de la découvrir lors de la dernière Masse critique.

Après la lecture, je ressens une légère déception.
Certes, les dessins sont aussi beaux que la couverture le laissait présager. La plume de Mayalen Goust est superbe, son trait est à la fois simple et fort, son utilisation du rouge notamment illustre parfaitement l'histoire.
Par contre, j'ai trouvé le scénario un peu léger et pas très vraisemblable, même si les textes sont bien écrits.
La fin cependant me donne envie de lire le tome 2, et après tout n'est-ce pas ce qui compte !
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critiques presse (4)
ActuaBD
31 août 2015
Ce premier volet aura non seulement le mérite de poser le cadre d’une intrigue haletante mais aussi de créer une attente forte chez de nombreux lecteurs.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
19 août 2015
[...] on a bien du mal à croire à ces rebondissements et cette histoire d’amour improbable… Mais si on ferme les yeux là-dessus, la lecture est agréable de bout en bout, grâce à un découpage efficace et sans fioritures.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
01 juillet 2015
Cet opus introductif édité chez par Rue de Sèvres possède un petit air de Docteur Jivago... Sortez vos mouchoirs !
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
29 juin 2015
Un début de triptyque prometteur qui ne demande qu'à être confirmé.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Régner c'est choisir , et choisir c'est souffrir ! Tu es née Romanov, mais c'est peut-être aujourd'hui que tu le deviens vraiment, Anastasia. A toi de sentir maintenant de quel bois est faite ton âme. Es-tu une femme ou une reine ?
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-Mes respects, vous savez mourir. En silence. L'œil sec. C'est navrant. Tant de gâchis pour une cause perdue d'avance.
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Voyez ces soldats ! Hier ils faisaient feu, aujourd'hui ils se taisent, demain ils renverseront le trône !
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Encore heureux que nous n'ayons pas de religion. Dieu nous aurait damnés pour ce que nous avons fait.
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Régner c'est choisir , et choisir c'est souffrir ! Tu es née Romanov, mais c'est peut-être aujourd'hui que tu le deviens vraiment, Anastasia.
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Videos de Mayalen Goust (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mayalen Goust
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