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Critique de ATOS


La ville de Gracq prend la forme d'une orange. Quartiers d'un tout. Une toile d'araignée tissée entre la Loire et l'Erdre. Nantes la Grise - La ville à la rondeur d' un galet. Une partance. Ce sont les premières années de la vie de Gracq qui cheminent et se superposent. Et ce sont ces images, cet atmosphère, qui s'imprimeront dans son esprit et qui l'accompagneront durant tout son parcours littéraire. Pas de tourisme, pas de grande leçon d'histoire, mais des lumières, des odeurs, des contrastes, des ombres, des bruits. Un possible, une annonce dans un regard d'enfant. La ville vit, croit, s'enfouit, ressurgit en dehors de nous. Mais elle nous imprègne à tout jamais. Elle nous forme et nous la reformons. Sans cesse nous la reformulons mais nous ne la répétons jamais. L'empreinte qu'elle nous laisse est elle plus marquante que la forme que nous lui donnons ? Les strates de nos vies construisent les villes. Une déambulation très intéressante.
Astrid SHRIQUI GARAIN
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