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EAN : 9782266117357
370 pages
Pocket (21/03/2002)
3.63/5   41 notes
Résumé :
L’histoire secrète d’un Romanov oublié.

Il est beau, roman­ti­que, intel­li­gent, riche, il des­cend de l’une des plus pres­ti­gieu­ses dynas­ties de l’Histoire, les Romanov… Il s’appelle Nicolas, est le neveu du tsar Alexandre II, et pour­tant per­sonne ne le connaît ! Son nom ne figure sur aucune liste offi­cielle… Une exis­tence rayée, effa­cée. Pourquoi ?

Né en 1850, fils aîné du grand-duc Constantin, Nicolas a grandi en famille ent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce livre raconte l'histoire de Nicolas Romanov-Iskander, petit fils du tsar Nicolas 1er. Enfant terrible, homme à femmes et libéral convaincu, ses excès le firent ostraciser par sa famille qui l'exilèrent en Crimée puis en Ouzbékistan.
Je suis sorti un peu déçu par ce récit de Michel de Grèce qui m'avait habitué à mieux. le côté antipathique de son héros y est un peu pour quelque chose. Michel de Grèce, en grand conteur sait cependant raconter une histoire et cette plongée dans la Russie du 19ème siècle finissant n'est pas inintéressante pour comprendre l'évolution future de ce pays.
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L'histoire de la dynastie des Romanov ont suscité l'intérêt du grand plus public et des écrivains de renom mais celle-ci reste complexe. J'ai voulu m'initier avec ce roman historique de Michel de Grèce. J'ai eu du mal à me plonger tant le récit était confus. Aucun arbre généalogique présent dans cet exemplaire (datant de 2000, certes). Je me suis perdue au fil des pages avec les personnages. Aussi, j'ai recherché des arbres généalogiques pour trouver une réponse à mes questions. Il est fort de constater que ce fut pire car ils n'étaient pas assez précis. C'est à la fin du livre que j'ai trouvé qui était le héros de mon histoire et de toute sa lignée car je n'arrivais pas à faire le lien avec les Romanov avec toutes ses ramifications…Une lecture exigeante qui demandera au lecteur d'être attentif.
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Ce roman biographique part de l'histoire personnelle de Michel de Grèce puisque le personnage de ce récit n'est autre que le grand-duc Nicolas, neveu du tsar Alexandre II et frère aîné de la grand-mère de l'auteur, Olga, reine De Grèce.
C'est en rencontrant la petite-fille de ce personnage que Michel de Grèce entendant pour la première fois l'histoire de cet homme, ce Romanov, dont il n'a jamais entendu parlé. Et pour cause, il fut rayé, encore aujourd'hui, de la généalogie royale pour trahison. Ce récit est son histoire est, en quelque sorte, sa réhabilitation, même si celle-ci n'est que littéraire.

Le lecteur découvre un jeune garçon particulièrement doué, très sentimental, qui aime sa mère au-delà de tout. Mais c'est un enfant fragile, qui deviendra un adulte tout aussi instable. Bel homme, romantique, sa détresse il la noiera dans l'alcool et dans les femmes. Principalement une : Fanny Lear. Cette courtisane américaine sera l'amour de sa vie et la cause de sa déchéance aussi. Pour elle, il fera tout, notamment aller à l'encontre de sa famille. Ce personnage m'a à la fois émue, énervée, charmée et fait pleuré. Sa vie aura été une belle histoire d'amour mais aussi un drame.

Ce récit est parfaitement écrit par Michel de Grèce, qui manie l'art de la biographie d'un main de maître. La dimension sentimentale s'ajoute ici puisqu'il s'agit d'un de ses ancêtres. Et je l'ai ressenti tout au long du livre. Ce n'est pas explicite bien sûr mais cela plâne au-dessus du lecteur et ajoute au charme.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture, même si à la fin, certains passages m'ont lassé.
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Un excellent roman historique comme je les aime, dans la même veine que certains écrits de RUFFIN.

L'histoire s'ouvre sur la Russie actuelle, en mettant en scène le premier rassemblement officiel des descendants Romanov dans la Russie du XXIème. Parmi cette photo de famille, une vielle femme, que certains semblent ne pas connaître, quand d'autres préfèrent l'éviter. Mais qui donc est cette Romanov qui ne dit pas son nom ? Commence alors une fabuleux retour vers le passé, où l'on suit les aventures russes de protagonistes sympathiques et bien campés, qui croquent la vie à pleine dent dans la Russie pré-communiste. Entre histoires d'amour, complots politiques et familiaux, hivers glacés et faste impérial, la vie est une fête dans le St Pétersbourg de Michel de Grèce !

Un livre que je conseillerais aux fans du genre, aux personnes intéressées par la Russie et à tous les autres, désireux de s'évader depuis leur canapé !
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Dès que j'ai vu ce livre dans un rayon à Easy Cash, je l'ai tout de suite car rien que le titre, i me plaisait déjà. Alors quand j'ai lu le résumé, je n'ai pas hésité une seconde. J'ai fini par le lire assez rapidement. J'ai trouvé l'histoire très intéressante et belle. Mais c'est comme même assez dur à lire car il y a des retours dans le passé, des intrigues politiques qui sont assez difficiles à comprendre. Je garde un avis très positif sur ce roman
Lien : http://leschroniquesdemilie...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Tout le monde savait que j’appartenais à l’ancien régime. Il paraît que ça se voyait de loin ! Quant au KGB, il n’ignorait pas ma véritable identité.

Ont-ils exercé des pressions, des menaces contre vous ?

Pas directement, mais je sentais sans cesse leur présence… Pas un instant leur surveillance ne se relâchait, invisible, la pire de toutes.

Vous avez donc dû mener une existence complètement cachée ?

Pas du tout. J’étais au contraire une vedette !

Vedette ! Mais de quoi ?

De cirque. J’étais acrobate en motocyclette…

Je dissimulais si peu ma stupéfaction que Talya s’en amusa. Après un court silence, elle voulut bien satisfaire ma curiosité.

Lorsque j’ai terminé mes études secondaires, j’ai trouvé les portes de l’université fermées. Il existait à l’époque une loi qui interdisait aux membres de l’ancienne aristocratie de faire des études supérieures. Il m’a bien fallu travailler pour gagner ma vie ! J’ai appris à fabriquer des chaussures, des chapeaux, des ceintures, des robes. Mais je ne me voyais pas restant ouvrière toute ma vie… J’ai toujours aimé l’exercice, le sport. Depuis l’enfance je montais à cheval. Plus tard, j’ai appris à conduire, j’ai participé à des compétitions automobiles, j’ai même gagné des courses ! Et puis j’aimais le danger… Il y avait à l’époque, dans le parc Gorki, un couple d’Allemands qui faisaient un numéro d’équilibristes sur motocyclette. A l’approche de la guerre, ils disparurent. Furent-ils chassés ou partirent-ils d’eux-mêmes, je ne sais. Ils abandonnèrent derrière eux leur matériel.
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Pour Nicolas, c’est la plus belle femme de la terre… Il ne conçoit pas qu’il puisse exister un être plus parfait, plus séduisant. Il ne peut s’arrêter de regarder ses larges yeux bleus, ce nez droit et fin, cette bouche minuscule, ce teint éblouissant, cette masse de cheveux auburn, cette attitude hautaine qui la rend encore plus attirante.
Nicolas la préfère les soirs de bal à la Cour. La mode exige qu’elle garde les épaules nues et la poitrine en grande partie découverte, il se grise de cette peau satinée, de ces profondeurs troublantes que mettent en valeur la taille mince et la crinoline évasée. Alexandra Iosifovna se couvre de bijoux, des perles, des diamants, des saphirs, des émeraudes, mais cet amoncellement chatoyant ne se compare même pas à son propre éclat.
Nul n’ignore que Nicolas est son préféré. Chaque fois qu’elle le voit, elle le presse contre elle, comme s’il était encore un tout petit enfant, et sur les photos, elle a toujours vis-à-vis de lui un geste possessif. Elle est fière de la beauté de son fils, fière de ses progrès en classe car ses professeurs ne cessent de vanter son intelligence, sa précocité. Tout le monde pense qu’elle le gâte trop et juge qu’elle ne devrait pas lui passer ses caprices, ses lubies, ni le favoriser si ostensiblement au détriment de ses frères et sœurs. Cependant, Nicolas aimerait la voir plus souvent...
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Lors de la révolution de 1917, plus de vingt membres de la famille impériale ont été assassinés. Ceux qui ont survécu et leurs descendants étaient jusqu’alors interdits de séjour en Union soviétique. La plupart, sans argent, ont dû s’adapter aux circonstances, se construire une vie là où le hasard les a portés, ils ont dû s’intégrer dans des milieux, dans des sociétés qui n’étaient pas les leurs. Leur patrie d’origine ayant coupé tout lien avec eux, les plus jeunes l’ont laissée se couvrir de poussière dans un coin de leur mémoire.
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J’avais été invité aux funérailles de Nicolas II car ma grand-mère, la grande-duchesse Olga, était une Romanov. Elle n’avait pas seize ans lorsqu’elle a quitté son pays natal pour aller en Grèce épouser Georges Ier. Accueillie chaleureusement par les Grecs, elle s’est dévouée pour eux sans compter. Elle ne s’est pas contentée de créer des institutions charitables, des hôpitaux, des orphelinats, elle s’en est occupée personnellement. Elle ne s’est jamais mêlée de politique. De tous ses privilèges, elle ne s’était réservée que celui d’être accessible à tous, de tendre l’oreille à ceux qui avaient besoin d’elle et de se montrer d’une inépuisable compassion.
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Devant les cercueils de Nicolas II et des siens, Boris Eltsine en personne, celui-là même qui naguère a fait raser la maison Ipatiev de Iekaterinbourg parce qu’elle devenait un lieu de pèlerinage, celui-là même qui a autorisé ces funérailles solennelles. On peut voir l’ancien communiste incliner la tête devant les restes du dernier tsar, puis adresser ses condoléances au prince Nicolas en lui serrant les mains avec effusion. Ce n’est pas la réconciliation du passé et du présent, ce sont les passés, l’impérial et le communiste, qui se fondent dans un étrange présent.
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Vidéo de Michel de Grèce
« […] toute chose vraie est prophétique et inonde son temps de lumière, et c'est à la poésie qu'il incombe de répandre cette lumière ; c'est pourquoi l'esprit ne doit et ne peut surgir qu'à travers elle. L'esprit ne surgit qu'à travers l'inspiration… » (Bettina von Arnim, Begeisterung)
« Hölderlin (1770-1843) a seize ans. […] déjà, c'est de poésie surtout qu'il se nourrit […]. […] ce sera toujours immédiatement, antérieurement à toute réflexion, à tout vouloir, au désir même, que le monde bourré de sa charge de sacré l'assaillera, indubitable, indéchiffrable. […] […] Hölderlin méditera longtemps, et avec quelle profondeur, sur la Grèce ; mais il ne l'aurait pas fait, ni de cette manière, s'il n'avait été d'abord emporté, ravi (au sens le plus fort). […] » (Philippe Jaccottet, avant-propos)
« […] Jamais peut-être la haute tristesse méditante n'a été si magnifiquement exprimée. Parfois ce génie devient obscur et sombre dans le puits amer de son coeur ; mais le plus souvent, son apocalyptique étoile Mélancolie brille, merveilleusement touchante, au-dessus de la vaste mer de ses émotions. […] » (Clemens Brentano à Philipp Otto Runge, le 21 janvier 1810)
« […] je parle comme quelqu'un qui a fait naufrage. On est alors porté à conseiller aux autres de rester au port jusqu'à l'arrivée de la saison propice au voyage. J'ai de toute évidence voulu m'élancer trop vite, j'ai aspiré trop tôt aux grandes choses, et je l'expierai sans doute tant que je vivrai ; il est peu probable que je réussisse parfaitement en quoi que ce soit, faute d'avoir laissé mûrir ma nature dans la tranquillité d'une modeste insouciance. […] » (Friedrich Hölderlin à son frère, Francfort-sur-le-Main, le 12 février 1798, traduction par Denise Naville)
« Durant toute la première moitié de sa vie, Hölderlin est resté presque inconnu ; la démence, durant la deuxième moitié de cette vie, l'a maintenu dans une étrange absence où, du monde des hommes, il ne voyait plus que les images des saisons. […] » (Philippe Jaccottet, avertissement)
« […] […] Il affirme que la source de la sagesse est empoisonnée aujourd'hui, que les fruits de la connaissance sont des noix creuses, une tromperie. […] » (Fragments de l'entretien du menuisier Zimmer avec l'écrivain Gustav Kühne, qui rendit visite à Hölderlin au cours de l'été 1836)
« […] C'est ainsi : qui hante de trop près les dieux, ils le condamnent à la misère. […] » (Bettina von Arnim, Die Günderode, 1840)
0:00 - le Laurier (poème) 0:18 - Lettre à Neuffer
Hypérion ou l'ermite De Grèce : 0:57 - 1er extrait (Hypérion à Bellarmin) 1:45 - 2e extrait (Hypérion à Bellarmin) 2:29 - 3e extrait (Hypérion à Bellarmin) 2:56 - 4e extrait (Hypérion à Bellarmin) 4:24 - 5 extrait (Hypérion à Bellarmin)
5:14 - Lettre à son frère 5:46 - Lettre à Johann Gottfried Ebel 7:05 - Lettre à Neuffer 7:22 - Lettre à son frère
Empédocle : 7:54 - La mort d'Empédocle (extrait)
8:11 - Lettre à Suzette Gontard
Période des grands poèmes : 8:57 - Vocation du poète 10:14 - le pain et le vin 11:25 - L'archipel 12:13 - Comme au jour de repos
13:51 - L'esprit du Temps 14:18 - Générique
Référence bibliographique : Friedrich Hölderlin, Oeuvres, édition publiée sous la direction de Philippe Jaccottet, Éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1967
I
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