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Voici l'autobiographie romancée de Théodora, impératrice byzantine, épouse de Justinien, au 6ème siècle.
Le début du roman m'a d'abord surprise, car Théodora est la narratrice, et je ne m'y attendais pas. Mais en fait cela permet une proximité avec la souveraine.
Elle raconte donc ses mémoires, depuis sa prime enfance pauvre, jusqu'à son accession au pouvoir et toutes ses manoeuvres pour soutenir l'empire.
Le rythme est soutenu, la vie de cette femme est un vrai roman. Il lui arrive beaucoup de choses incroyables, et on a peine à imaginer comment une fille du peuple a pu devenir une impératrice si connue.
Nous la voyons tour à tour dans les bas-fonds, puis dans la religion, puis dans son palais - le gynécée.
On se prend d'affection pour cette reine si décriée, mais l'auteur nous décrit une femme volontaire et courageuse, pieuse, et aimante de son mari et de l'empire.
J'ai vraiment passé un bon moment, et découvert une page de l'Histoire.
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Même si j'ai moins accroché par rapport à "La nuit du Sérail", ce livre de Michel de Grèce reste malgré tout un voyage à travers le temps et les continents comme peu d'autres auteurs savent en écrire.
Théodora nous conte son histoire, le récit de sa vie, dont elle nous détaille les hauts et les bas, les victoires et les défaites. C'est un autre monde, une autre époque qui sont décrits.
J'aime l'écriture de l'auteur, et sa façon de détailler les personnages aussi bien que leurs sentiments, leurs croyances. C'est vraiment un livre à lire, même si pour moi, je le répète, "La nuit du Sérail" reste numéro 1 des livres que j'ai déjà lus de cet auteur.
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Oui, d'accord, ce n'est pas vraiment une autobiographie... Mais bon, cet ouvrage vous présentera l'impératrice Théodora, Constantinople, les intrigues et autres choses de ce temps aussi bien qu'un ouvrage d'histoire.
En même temps, la vie de cette femme, si extraordinaire, contenait dès le début de quoi faire un roman. de basse extraction, battue, Théodora va devenir mime, courtisane, s'enfuir avec un homme pour finalement devenir ermite avant d'entrer dans une chorale religieuse. Tout ça pour finir impératrice au côté de Justinien et travailler à la grandeur de l'Empire.
L'impératrice Théodora a été entourée de nombreuses rumeurs, qui vont de sa cruauté et son ambition sans faille à sa sainteté. Que l'on adhère où pas à sa façon d'agir, elle a incontestablement marqué son époque. Dans ce roman, l'impératrice s'efface devant la femme et nous livre une version de ce que la grande Despina a sans doute vécu.
Magnifique.
Lien : https://sites.google.com/sit..
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Ce roman écrit à la première personne du singulier sur un sujet auquel je ne connais rien et qui semblait, dès les premiers chapitres, si incroyable qu'il en devenait peu crédible, ce roman donc avait peu de chances de trouver grâce à mes yeux.

Et pourtant si. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que tous les fait les plus rocambolesques, incroyables, correspondaient à ce que nous savons aujourd'hui des personnages historiques dont il est question. J'ai également été surprise de la nuance et du non partis-pris de l'auteur par rapport à son personnage alors qu'on aurait pu s'attendre à ce que l'impératrice soit adulée, idéalisée ou au contraire qu'elle soit complètement "descendue".

Bref, un roman tout en finesse que j'ai beaucoup apprécié en plus de l'avoir dévoré. Je retire une étoile, néanmoins, pour le trop peu de contextualisation des pratiques et des personnages. En tant que lecteur peu initié à cette époque, je pataugeais un peu dans ce qui était coutume ordinaire ou fait extraordinaire, ainsi que dans les noms des lieux et des gens. Mais, globalement, une lecture que je vous recommande!
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Comment devient-on impératrice quand on est né dans la misère? A l'orée de sa vie, Théodora revient sur son impressionnante évolution, sa soif de pouvoir et son amour pour l'empereur Justinien, dans cette Constantinople du VIe siècle.
Michel de Grèce se met ici à la place d'une femme ayant vécu il y a des siècles et dont on ne sait pas grand chose, si ce n'est quelques légendes noires. Difficile donc de faire la part des choses entre réalité historique et pur fantasme. Théodora est un personnage qu'on admire et qu'on craint un peu, qui essaie de gommer ses fragilités et place le pouvoir de son mari avant tout. J'ai beaucoup aimé le début et la fin du roman, mais je me suis un peu ennuyée au milieu, peut-être un manque de rythme ou beaucoup de descriptions de protocoles impériaux qui me semblent si éloignés (tout en restant intéressants à découvrir!).
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Michel de Grèce nous conte la fabuleuse histoire de l'impératrice Théodora. Malgré une enfance maltraitée et une jeunesse tumultueuse, le jeune Théodora va se faire un nom dans cette ville de Constantinople, au 6ème siècle, en devenant la femme de l'empereur Justinien. Sa force de caractère va quelque part la mener au pouvoir, en étant l'inspiratrice de l'empereur. Tantôt haïe, tantôt détestée, elle ne baissera jamais les bras, et restera jusqu'à sa mort l'idole de tout un peuple.
Malgré une écriture quelque peu pompeuse, Michel de Grèce nous fait découvrir cette femme hors du commun, qui restera à jamais une impératrice à la poigne de fer dans un gant de velours.
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Roman trépidant retraçant la vie de l'impératrice Théodora à Constantinople et de son mari Justinien. On suit avec elle les intrigues de la cour et la politique, notamment extérieure, menée à cette époque-là. Jamais ennuyeux, de belles descriptions, un portrait sans concessions d'une des femmes les plus fameuses de cette ville. J'ai beaucoup aimé ce roman !
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J'aime beaucoup Michel de Grèce pour ses romans historiques aux influences orientales.
Alors bien sûr il faut faire la part des choses, si il s'agit de "romans" qualifiés d'historiques, c'est avant tout de par le context, les descriptions de coûtumes et d'environnement, que par les personnages (réels cependant) dont ils font la biographie. Je veux dire par là que l'auteur extrapôle la vie de ses personnages à la sauce romanesque en veux-tu en voilà (sur fond de vérité historique) pour la transformer en aventure agréable au lecteur. Finalement ceci est vrai pour la majorité des romans historiques, il faut bien un talent de conteur et savoir broder un chouilla.
Le palais des larmes ne déroge donc pas à cette règle et nous ouvre une porte sur la Constantinople du VIème siècle contemporaine de l'Empereur Justinien et sur les coulisses du palais.
J'ai adoré la description de cette femme forte digne des temps modernes.
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Une suite d'aventures décousues et ennuyeuses... Je n'ai pas pu finir.
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Un livre qui ne m'a pas trop marqué. Je dois dire que je n'aime pas trop l'époque de byzance. Moi je dirais Byzance = décadence.
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