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4,18

sur 16775 notes
Un des romans ayant le plus marqué les esprits ces dernières années.
L'occasion m'a été donnée de le découvrir dernèrement dans sa version audio, et je ne peux que confirmer la force émotionnelle de cette histoire et ses personnages on ne peut plus charismatiques.

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Comment faire vivre une histoire d'amour entre une condamnée à mort et un condamné d'emprisonnement à vie. Après quelques pages j'ai essayé de retrouver les silences dans ce livre, des non-dits. Ce n'est pas que le livre ne m'a pas plus, si, il m'a beaucoup plu d'ailleurs. Seulement entre la fatalité et l'acceptation de soi, il devait y avoir une espèce de transformation, je ne sais pas, une sorte de noeud qui tournerait entre pile et face...
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Après tout le buzz autour de ce roman, évidemment, j'en attendais beaucoup. J'ai frôlé le coup de coeur mais quelques détails me font ressortir de cette lecture avec un petit bémol. L'histoire est touchante, c'est certain. Les personnages et leur rencontre aussi, chacun se battant contre sa maladie avec maturité et courage, s'interrogeant sur leur mort et la peine causée à leurs proches. On partage avec eux pendant des centaines de pages leurs espoirs et petits bonheurs, ainsi que les moments plus durs, sans jamais tomber dans le pathétique et le larmoyant. Mais, si au départ j'ai apprécié leur humour, remarques piquantes et réflexions philosophiques, elles ont fini par m'agacer et m'éloigner des personnages. J'ai été aussi assez déçue par l'histoire d'amour-même qui unit nos deux héros. On sent / sait dès le départ qu'ils vont vivre une grande histoire et j'aurais aimé qu'elle soit davantage développée, dès la naissance de leurs sentiments. La fin du roman m'aurait alors sans doute plus touchée…

Malgré ces reproches, Nos étoiles contraires mérite amplement sa place de best-seller. D'ailleurs mes élèves se l'arrachent littéralement dès qu'il est à nouveau empruntable !
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Un roman sans pitié. On ne nous épargne pas la tristesse dû à la maladie, au fait d'être mourant, de tomber sur des êtres odieux, séniles et cruels. Mais un roman qui ne nous laisse pas nous apitoyer sur le chagrin que nous réserve l'histoire. Une belle histoire entre adolescents, qui ont eu, qui ont toujours la vie dure. le fait que l'histoire se passe avec des adolescents, donne à l'histoire un goût acide, une tendance piquante. Juste ce qu'il faut pour apprécier la lecture, malgré ce qu'elle raconte.

J'ai aimé ce roman, grâce à ce coté "rapeux". Roman rapidement avalé.
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Ce livre je l'ai acheté dans une brocante, il ne m'intéressait pas plus que d'autres mais sous les conseils de ma mère, je l'ai acheté. Je l'ai gardé longtemps au fond de ma bibliothèque en repoussant tout le temps le moment de le lire, puis un jour je me suis lancée dans cette lecture.

Ce livre parle de quoi ?
Ce livre parle avant tout de la maladie. C'est la première face qu'on nous expose dans le résumé, puis vient le côté amour. Bah oui fallait s'y attendre...c'est un roman ados, mais un roman ado qui est remarquablement bien écrit. Faut l'avouer la plume de John Green nous téléporte à chaque fois qu'on plonge notre nez dans uns de ces livres. Mais revenons dans l'histoire de ce livre. Hazel va dans un groupe qui "soutient" les malades, elle et Isaac (un ami à Hazel) trouvent que c'est vraiment ennuyant. Puis un jour Isaac ramène un ami à lui, Augustus Waters, vous vous doutez sûrement que ça va être avec lui la fameuse romance...BINGO ! vous avez raison !

Mis à part la romance...
Nos étoiles contraires nous montre une facette de la maladie qu'on ne se doute pas forcément, comme la force qu'il faut avoir et surtout quand on accepte le fait qu'on va mourir. Souvent dans ce cas c'est les autres qui sont le plus touchés, il faut supporter que ce sont eux qui sont au bord du gouffre et non vous (alors que vous l'êtes des fois).

Les personnages sont bien écrits, il n'y a pas d'incohérence et ils sont intéressants. Ils ont chacun un caractère qui les définient. de ce côté là, il y à rien à dire...je les adores !!

P.S: si vous voulez vraiment le lire, préparez vos mouchoirs

reP.S: si je vous dégoûte de ce livre pardon mais mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellations

rereP.S: Lisez une autre critique car je suis toujours en phase "apprentissage" de la critique :)
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Comment ne pas tomber sous le charme de cette histoire riche en émotions. Je suis passée de la tristesse aux rires et des rires à la tristesse. J’ai été chamboulée plusieurs fois et c’est avec un pincement au cœur que j’ai refermé le livre. La bonne nouvelle c’est que je pourrai le relire.

Pour commencer : Hazel Grace Lancaster est atteinte d’un cancer. Agée de 16 ans seulement, elle vit une vie solitaire et sa seule échappatoire à son cauchemar est un livre : Une impériale affliction racontant l’histoire d’une fille atteinte d’un cancer du sang. Elle nourrit une adoration pour l’auteur de ce livre est rêve de le rencontrer pour lui poser des questions sur la fin. Sa mère souhaite qu’elle se fasse des amis et qu’elle ne reste pas recluse dans sa chambre. Elle décide donc d’inscrire Hazel dans un groupe de soutien où d’autres adolescents sont atteints du cancer ou en rémission. C’est ici qu’elle va rencontrer Augustus Waters qui est en rémission. Augustus est un garçon aimant la vie et éprouvant de réels sentiments pour Hazel. Grâce à lui, elle va reprendre goût à la vie et va réaliser ses rêves.

Au fil que les pages se tournaient j’avais l’impression d’être dans le livre aux côtés d’Hazel et Augustus. J’admire l’écriture de John Green et la profondeur des deux personnages. Hazel est très attachante, non pas par sa maladie mais surtout pas son calme et son combat face au cancer. Quant à Augustus, je le trouve vraiment génial, un garçon avec un grand cœur et voulant faire plaisir aux autres. Deux personnages d’une grande bonté et générosité que j’ai aimé découvrir tout au long de ma lecture.

Il est vrai que j’ai vu le film avant de lire le livre, je sais d’habitude on fait l’inverse, enfin bon, sachez que le film ressemble de très près au livre. Les seules différences tournent autour de certaines répliques qui sont dites à d’autres moments dans le film/livre et à des personnages qui interviennent dans le livre et non dans le film.

C’est un vrai coup de cœur pour ce livre qui m’a fait passer par plusieurs émotions en peu de temps. Je suis d’autant plus attachée à ce livre car pendant ma lecture j’ai perdu ma chienne atteinte elle aussi d’un cancer. Autant dire que cette histoire m’a d’autant plus touchée.

J’ai une pensée pour ma chienne, Sassie, qui était âgée de 14 ans. Repose en paix ma meilleure amie
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C'est l'histoire d'une gamine qui ne veut pas recevoir d'amour, sauf celui (très fort) de ses parents parce qu'aucun des 3 n'a le choix (ils sont tous coincés les uns avec les autres), et qui s'enthousiasme à l'idée de la réalisation de son rêve, rêve qui est de rencontrer l'auteur de son livre favori. J'ai l'impression de me décrire moi-même. Là-dessus, on rajoute l'humour noir de l'héroïne et le tableau narcissique est complet. J'ai pas de cancer, mais j'ai sûrement quelque chose qui ne tourne plus suffisamment rond pour penser comme elle.

On a des thèmes classiques dans ce bouquin, comme "la vie est belle". J'ai envie de répondre "mon cul oui" mais je ne suis pas sûre que mes fesses aient réellement un avis précis. On a aussi le thème des "parents qui ne comprennent jamais leurs enfants". On a régulièrement droit à des idioties de parents style "baisse les yeux" en engueulant son môme, automatiquement suivi par un "regarde moi quand je te parle".
On parle aussi du fait que les les gens font des compliments aux morts, alors qu'ils auraient pu les dire au même corps, mais vivant, quelques temps avant. Qu'il n'y a que les vrais amis qui comptent en définitive, et que les prêtres débitent beaucoup de conneries, dans une société où tout le monde dit beaucoup de conneries. Par contre, je pique l'idée des pré-funérailles pour que je puisse entendre ce que les gens vont dire de moi avant de mourir.

J'suis pas d'accord avec cette série de bons sentiments made in U.S.A. On a souvent droit à des phrases comme "c'est un privilège d'aimer cette personne malade". Mais j'suis pas d'accord, moi je pense exactement comme la Hazel du début du livre. Sauf que ce qu'elle pense des cancéreux (qu'ils sont une bombe à retardement qui blessera tous les gens qu'ils aiment au moment de leur mort), je l'applique à tout le monde. On finira tous par mourir et blesser les gens qui resteront un peu plus longtemps que nous. Ca, c'était la meilleure partie du livre, le côté rebelle. Le côté "bon sentiment et optimisme", c'était moins cool. "Peste soit de l'amour" pour ne pas citer Les visiteurs. Ou "que la peste soit dans vos deux maisons" de Shakespeare. Chacun ses références…

Y a aussi pas mal de réflexions et de phrases philosophiques, probablement trop compliquées pour mon petit cerveau d'éternelle ado en rébellion.

En plus de ça, j'avais "Behind these hazel eyes" de Kelly Clarkson en tête tout le long de la très courte lecture (il se lit beaucoup trop vite), puisque l'héroïne s'appelle Hazel. Oui, il y a des filles qui s'appellent "Noisette" in America. Et oui, toutes les éternelles ados en rébellion ont des casseroles musicales. Je parlerai de Shakira version-jeunes-années dans une prochaine critique.
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Je retiendrais les mots de Markus Zusak au sujet de ce livre : « Un roman sur la vie, la mort et les gens qui se retrouvent coincés entre les deux » et je préciserais que les « gens » sont des ados ce qui change la donne. En effet ces enfants que la maladie rend matures plus vite qu'il ne faudrait ont pleinement conscience qu'ils peuvent mourir, puisque leurs copains tombent comme des mouches autour d'eux et que leurs parents suintent l'angoisse et la tristesse, mais ils réalisent surtout qu'ils ne vont pas vivre. L'auteur s'appuie essentiellement sur ce fil rouge : quelle aurait pu être ma vie si je n'avais pas été malade ? Aurais-je aimé avec passion, réalisé mes rêves ? Et puis il y a l'autre question existentielle : pourquoi eux ? Pourquoi le cancer prend dans ces pinces ces êtres sans défense que sont les enfants ?
Hazel lit en boucle « Une impériale affliction » de Peter van Houten, elle a 17 ans et va mourir d'un cancer qui attaque ses poumons et la fait souffrir à chaque respiration. Augustus a le même âge, ils se rencontrent lors d'une réunion d'un groupe de parole. Ils tombent amoureux mais Hazel s'autorisera-t-elle à aimer persuadée qu'elle mourra avant Augustus qui lui est en rémission ? « le truc avec la souffrance, c'est qu'elle exige d'être ressentie, a acquiescé Augustus en me regardant », la souffrance tant physique que morale. Et puis aimer, c'est se projeter dans l'avenir.
Hazel est comme les personnages d'« Une impériale affliction », suspendue en mode pause. La rencontre avec l'auteur à Amsterdam va lui révéler la force de l'amour d'Augustus et lui faire prendre conscience qu'elle doit vivre le temps qui lui est compté au lieu de l'imaginer comme dans un roman. « Vous, enfants malades, êtes inévitablement stoppés : vous êtes condamnés à vivre le restant de vos jours comme les enfants que vous étiez au moment de votre diagnostic, des enfants qui croient à une vie après la fin d'un roman. Et nous, adultes, cela nous fait pitié, alors nous payons pour vos traitements, pour vos machines à oxygène. Nous vous nourrissons alors qu'il y a peu de chance que vous viviez assez longtemps pour… Vous êtes les effets secondaires d'un processus évolutif qui fait peu de cas des vies individuelles. Vous êtes une expérience de mutation ratée. » dit l'auteur Peter van Houten à Hazel et Augustus lors de leur rencontre. La cruauté et la force de ces mots permettent à Hazel de s'autoriser à aimer et de comprendre qu'il n'y a pas toujours de causalité aux atrocités de la vie mais qu'il y a obligation d'en assumer les conséquences : « Après tout, les jeunes atteints d'un cancer sont les effets secondaires des mutations incessantes qui permettent la diversité de la vie sur la terre », « J'ai compris alors que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. »
C'est aussi ce que je dirai de ce livre où John Green nous indique de nombreuses voies de réflexion philosophique sur la vie, la mort et sur ce que nous en faisons, utilisant parfois l'humour, privilégiant toujours la profondeur des sentiments et la beauté intérieure mais qui me laisse penser que ce n'est pas tout à fait abouti.
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Cela fait un bon moment que je le vois passer celui ci, mais jusque là, je n'avais pas osé franchir le pas de le lire. Trop de victimes de cette foutue maladie dans mon entourage, et puis, je l'ai cherché à la médiathèque, il était dispo, je l'ai donc pris.

J'ai rencontré Hazel Grace 16 ans, guerrière depuis déjà 3 ans, obligée de trimbalée Philip partout où elle va. Vous voulez savoir qui est Philip, il va falloir lire cette pépite d'optimisme. Parce que oui, malgré le sujet cette lecture est pleine optimisme. Non, pas au départ, au commencement Hazel en a marre de cette vie sans avenir qui va laisser ses parents sans enfants avec une Maman qui ne sera plus Maman lorsque sa fille ne sera plus et puis grâce à Isaak, il y a la rencontre avec Augustus, en rémission complète après l'amputation de sa jambe.

Hazel, est sans filtre, j'ai adoré son humeur décapant, macabre parfois, mais elle est réaliste, elle finira par mourir. C'est d'ailleurs pour cela, qu'elle ne veut pas tomber amoureuse, elle est une grenade à retardement pour son entourage, elle va les blessér, elle ne peux rien y faire alors si elle peut éviter des dommages supplémentaires... Mais ce n'est pas ça la vie, on ne décide de rien, être malade ou pas, quand mourir, être amoureux ou pas...

Augustus, quant à lui, tombe amoureux d'Hazel mais pas au premier coup d'oeil, oh que non. de prime abord Hazel Grace lui rappelle de très mauvais souvenirs mais à force de la côtoyer la magie opère, leur passion pour la lecture les rapproche et pourtant leurs goûts sont très éloignés.

Ils vont faire un voyage jusqu'en Hollande pour exaucer le voeux d'Hazel Grace mais rien ne va se passer comme prévu et c'est très drôle. Ils vont rencontrer l'écrivain favori Hazel Grace et le moins qu'on puisse dire c'est ce que cela va être épique!

Alors non, tout n'est pas drôle dans ce roman, oui on y parle de maladie et sur des enfants qui plus est, mais on y parle aussi d'espoir et c'est le message le plus important.
Une Maman, un Papa, reste une Maman, un Papa, quoi qu'il arrive à son enfant.

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Hazel Grace est une jeune fille de 16 ans. Elle est atteinte d'un cancer qui lui empêche de respirer correctement et dont elle ne guérira jamais. Un peu dépressive, sa mère l'oblige à participer à un groupe de soutien. Elle y fait la connaissance d'Isaac, jeune adolescent bientôt aveugle.
Puis un jour Isaac vient avec Augustus, une jeune et brillant basketteur avant d'avoir été amputé d'une jambe. Entre eux, par un simple regard, va naître une belle complicité. Ils partageront leur goût littéraire et notamment le livre coup de coeur d'Hazel dont l'auteur n'a pas écrit la fin.
Ensemble, ils tenteront de découvrir la fin de ce roman, les amenant jusqu'à Amsterdam où vit aujourd'hui l'auteur en question.

Avec beaucoup d'humour et d'auto-dérision de la part des jeunes ados, ce livre est une belle leçon de vie car ils font preuve de courage et de lucidité face à la mort même si Hazel en a peur.
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