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Critique de TheWind


Dernier roman de la saga de Philippa Gregory concernant les Tudors. Que j'ai dévoré comme les précédents !

A la mort d'Henri VIII, c'est son seul fils vivant qui prendra la succession : Édouard VI.
Mais ce dernier meurt à son tour, très jeune.
Dès lors, la succession chez les Tudors va devenir problématique.
Selon Henri VIII, la première devant hériter de la couronne est Marie, la fille qu'il a eu avec sa première femme Catherine d'Aragon.
Mais Marie est une fervente catholique et Édouard VI, lui, a été éduqué selon les principes protestants et tient à préserver cette religion au sein de l'Angleterre. Il nomme donc, avec ses conseillers -protestants- une de ses cousines :
Jeanne Grey.
Mais Marie ne va pas se laisser faire ; avec ses appuis espagnols, elle reprend la couronne et fait enfermer Jeanne à la Tour de Londres. Cette dernière n'aura régné que 9 jours.

C'est la destinée de la pieuse et érudite Jeanne Grey que nous conte Philippa Gregory, dans la première partie du roman.
Puis vient celle de ses soeurs : Catherine et Marie.

Toutes trois sont très différentes de caractère mais chacune, à leur façon, devront faire face à la cruauté de Marie Iere la bien nommée Marie la Sanglante et à celle de sa successeur Élisabeth Iere.
On évoque souvent le conflit entre Elisabeth et Marie Stuart la reine d'Écosse en omettant leurs autres cousines, légitimes héritières du trône anglais, les soeurs Grey. Ce roman leur redonne leur digne place dans L Histoire des Tudors.

Cette saga historique est bien sûr romancée mais elle se base sur des faits réels. Ainsi, on ne peut manquer de déplorer l'orgueil démesuré des filles d'Henri VIII et leur manque de bienveillance à l'égard de leurs proches.
Si Elisabeth Iere mena une politique bien plus tolérante que son père et sa soeur, il n'en reste pas moins qu'elle était fort colérique et gouvernait de façon très autoritaire.

Le roman Reines de sang la présente comme une reine despotique et méfiante.
Ses trois cousines, Jeanne, Catherine et Marie en feront les frais...

Ce roman est vraiment passionnant. Je me suis surtout attachée à Catherine, la cadette, éprise de Ned Seymour, et ne se déplaçant jamais sans son singe, son chien, ses linottes... mais les portraits présentés par Philippa Gregory méritent tous trois l'attention du lecteur et bien sûr sa sympathie.
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