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EAN : 9782211048934
208 pages
L'Ecole des loisirs (23/10/1998)
4.11/5   79 notes
Résumé :
Auschwitz, 1941. L'usine à fabriquer des cadavres.

Pendant quatre ans, des millions de Juifs vont laisser leur vie dans les camps nazis. Quelques milliers seulement reviendront, ni sains, ni saufs, mais survivants. Moshé, dit Maurice, fait partie de ceux-là.

Les insultes antisémites, sa petite taille, la fatalité, il a appris très jeune à les combattre, dans son quartier de la banlieue de Varsovie. Il est devenu boxeur.

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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Dès lors où j'ai lu la quatrième de couverture de cet ouvrage, j'ai immédiatement été séduite et eu envie de le découvrir.

Moshé, jeune enfant juif vivant dans les quartiers pauvres de Varsovie, est persécuté par de jeunes Polonais, dû à sa religion. Très vite, il va devoir apprendre à se servir de ses poings ainsi que de sa ruse pour pouvoir se défendre. Ce dernier se révèle comme étant un excellent boxeur. En 1929, Moshé et sa famille partent vivre à Paris, pensant fuir l'antisémitisme. Cependant, douze années plus tard, en 1941, Maurice (prénom français de Moshé), alors jeune père d'un petit garçon de deux ans, est arrêté par la police française, lors de la Rafle du Billet Vert, puis déporté dans le camps d'internement de Pithiviers. Ensuite, suit sa déportation dans différents camps nazis, notamment à Auschwitz, là où il va devoir rassembler toutes ses forces et son courage pour survivre face à la mort qui le guette constamment.

J'ai apprécié ce livre par son thème. La Seconde Guerre mondiale est un sujet qui me fascine, et cet ouvrage m'a permis d'en apprendre plus sur les conditions inhumaines des déportés. J'ai été ébahie par le parcours de cet homme : un petit garçon tout frêle, devenu boxeur, puis déporté à Auschwitz, loin de sa famille et de toutes connaissances. Ce récit m'a ouvert les yeux sur cette période abominable, grâce aux nombreuses précisions apportées par l'auteur, qui est allé jusqu'à décrire les tâches que devaient effectuer les déportés , les maladies mais aussi les châtiments qu'ils subissaient, dans les moindres détails. Cependant, les deux seuls reproches que je puisse faire sur ce roman sont la simplicité d'écriture et le fait que la vie infantile de Maurice se soit déroulé un peu trop rapidement à mon goût. Je m'attendais à un langage plus soutenu. Mais aussi à ce que l'écrivain passe davantage de temps sur la vie de Moshé, lorsqu'il résidait encore à Varsovie et qu'il devait se défendre contre les Polonais, ce qui était également fort intéressant.

Pour conclure, je recommande cet ouvrage, tout à fait adapté à un public assez jeune, comme des collégiens, par son style et sa brièveté. Certes, quelques propos et actions peuvent éventuellement heurter certaines personnes étant plus sensibles que d'autres, ce qui par conséquent n'a pas été mon cas.

Jade N.


Moshé Wisniak, un jeune amateur de boxe juif appelé Maurice pour paraître français face aux SS, vie à Varsovie avec sa famille en tant que tanneur. Il décide alors de déménager à Paris, où il y construit sa vie avec sa famille, sa femme et Charlie son seul enfant qui vient de naître, quand il apprend que l'antisémitisme monte en puissance et que la 2nd Guerre Mondiale est sur le point de débuter. Comment va t-il survivre lui et sa famille aux rafles ? Va t-il continuer à pratiquer la boxe ?

J'ai beaucoup aimé ce roman car malgré les détails parfois sanglant de la survie dans les camps de concentration, la réalité des faits est présente et est d'ailleurs très touchante par le manque de la famille, l'antisémitisme ainsi que la cruauté que peut avoir l'homme. La résistance et la force mental qu'on ressent dans la biographie de Maurice Garbarz est impressionnante et très belle. J'ai été toute fois horrifiée par la vulgarité et la méchanceté dans laquelle sont traités les juifs.

Emma

Moshé Wisniak, un enfant juif qui a grandit dans les ghettos de Varsovie, en Pologne. Persécuté par les autres enfants à cause de la montée de l'antisémitisme avant la Seconde Guerre Mondiale, Moshé va survivre à une époque où les enfants comme lui ne s'en sortent pas souvent bien. Un récit qui m'a tenue jusqu'à la fin, une histoire vrai qui nous semblent irréel mais nous rappelles la réalité bouleversante de ces millions d'hommes, de femmes et d'enfants déportés.
Cet histoire touchante m'a beaucoup plu car elle relate avec beaucoup d'émotions et de sincérité le combat quotidien que vit cet ancien boxeur ( d'où le titre ), se rattachant à la vie jusqu'au bout, combattant et défiant les autorités des camps d'Aushwitz dans une lutte pour la vie, frôlant la mort à chaque moments dans cet endroit hostile où les Juifs étaient traités tel des animaux dans un abattoir.
Je recommande vraiment ce livre aux lecteurs ayant soif d'histoire car ce récit poignant et très détaillé nous éclaire sur une page bien sombre de l'histoire...

Liam
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Maurice est un petit juif des quartiers pauvres de Varsovie. Très jeune, Moshé doit apprendre à se servir de ses poings pour se défendre. Il se découvre même un talent dans l'art de combattre et la boxe devient pour lui un sport à part entière. En 1929, Maurice pense avoir quitté la misère et les persécutions lorsqu'il arrive avec sa famille en France. Pourtant, treize ans plus tard, alors que Maurice est jeune papa, la police française l'arrête lors d'une rafle. Commence alors le terrible récit de sa survie dans les camps nazis où la mort guette la moindre faiblesse. Tel un boxeur sur le ring, Maurice doit esquiver les coups, ménager ses forces quand il peut. Obligé de combattre contre des hommes qui ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes, Maurice boxe avant tout contre la mort elle-même.

Ce récit, inspiré des souvenirs d'un déporté rescapé, ami de l'auteur, relate la vie quotidienne dans différents camps d'extermination, Auschwitz notamment. Avec une écriture sobre et âpre, le narrateur nous raconte toute l'abomination des camps où l'homme n'est plus rien et où il doit concentrer toutes ses faibles forces à sa survie. Survivre pour témoigner et dire que oui, l'enfer existe bien sur terre. Mais revenir de ce lieu abyssal est encore une épreuve. Comment mettre des mots sur l'inhumain ? Comment vivre avec ce traumatisme indélébile et tous ces morts qui hantent les rêves ?
Ce roman publié aux éditions L'école des loisirs est une très bonne lecture pour débuter l'histoire de la Shoah avec les jeunes lecteurs. L'horreur est à chaque page et les propos peuvent heurter, certes. Mais c'est le sens même (ou non-sens ?) de la Shoah, cette « catastrophe » en hébreu qui se heurte à notre compréhension de l'homme. L'appréhender pour les jeunes n'est donc pas évident mais c'est une nécessité. En ce sens, « le ring de la mort » est tout à fait adapté à nos collégiens.
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Ce récit est inspiré de l'histoire vraie d'un ami des parents de l'auteur. Moishé, juif polonais, a émigré en France à l'âge de 13 ans ou Il se perfectionne dans la boxe. En 1941 il est arreté et déporté à Auschwitz. Il nous raconte avec beaucoup de réalisme et de brutalité son existence dans les camps.
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Ce livre, publié à L'Ecole des Loisirs (Medium poche) s'adresse a un public d'adolescents. Il est la réécriture d'Un Survivant, livre de Maurice (Moshé) Garbaz, publié chez Plon en 1984 et pas réédité de nos jours. Connaissant Maurice, ami de sa famille, Jean-Jacques Greif, auteur pour la jeunesse, a décidé, avec son accord, de s'inspirer de son témoignage pour le Ring de la Mort.

Le livre raconte l'histoire de Maurice (Moshé), son enfance en Pologne, les camps de transit en France, Auschwitz, le retour... Il est un témoignage fidèle à l'histoire, dont la réalité n'est pas trop édulcorée si l'on excepte une certaine distance du narrateur qui subit pourtant ces choses. le "Aïe" sous les coups d'un SS m'a paru très léger. C'est ce qu'on pourrait reprocher, entre autres, cette mise à distance, l'absence, malgré le point de vue interne, de sentiment. Lire l'original sera sans doute plus poignant.
Il ne faut pas non plus lire ce livre pour le style (absent), mais juste pour l'information, surtoit si l'on est adolescent. Finalement, pour voir que c'est à L'Ecole des Loisirs, ce n'est pas tellement simplifié, comme je m'y serais attendu. C'est sûr qu'après avoir lu la littérature sur le sujet, cela peut paraître un peu "fade", même s'il est délicat d'employer cet adjectif ici... Mais c'est écrit pour un public précis, la jeunesse, et l'adulte apprendra des choses sur la déportation à Auschwitz s'il ne connaît pas trop cette partie de l'histoire.
Le début ne m'a pas intéressée ; je suis allée plus loin, à l'arrivée au camp (sans doute à cause de cette absence de style), mais j'ai poursuivi (en sautant parfois quelques pages).
Je mets trois étoiles quand même pour les raisons invoquées ci-dessus (l'utilité), et aussi parce que Jean-Jacques Greif a voulu réécrire le livre d'un
On ne parle pas toujours des corps enchevêtrés dans la chambre à gaz, qu'il faut presque casser pour les détacher les uns des autres, des mères qui étranglaient leurs enfants quand elles avaient compris que ce n'était pas une "vraie" douche...
Dans la collection "Medium poche" (à partir de 12 ans), ce livre a le mérite d'exister pour un public que le temps éloigne de plus en plus de cette Histoire.

Rem : le livre s'appelle ainsi car il est question, à certains moments, des combats de boxe qui étaient organisés dans les camps, faisant se battre les déportés les uns contre les autres.
Lien : http://edencash.forumactif.o..
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C'est un livre qui est intéressant parce qu'il s'adresse à la jeunesse qui doit lire des choses sur le sujet (Auschwitz). Il ne faut pas le lire pour le style (absent), mais juste pour l'information. Finalement, pour voir que c'est à L'Ecole des Loisirs, ce n'est pas trop édulcoré, comme je m'y serais attendu. C'est sûr qu'après avoir lu la littérature sur le sujet, cela paraît fade... Mais c'est écrit pour un public précis, la jeunesse.
Le début ne m'a pas intéressée ; je suis allée plus loin, à l'arrivée au camp (sans doute à cause de cette absence de style, ce n'est pas de la littérature), mais j'ai poursuivi (en sautant parfois quelques pages).
Je mets trois étoiles quand même pour les raisons invoquées ci-dessus (l'utilité).
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Nous sommes à Theresienstadt, nom allemand de la ville tchèque de Terezin. Les allemands ont créé ici un ghetto modèle, qu'ils montraient à la Croix-Rouge. Ils y ont tourné un film de propagande, afin de rassurer les responsables politiques ou religieux qui auraient pu demander : "Où sont tous ces juifs qui disparaissent ?" Sauf que les responsables ont préféré ne rien demander... Dès que le film a été tourné, tous ses acteurs ont été gazés à Auschwitz.
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Maurice est un jeune juif qui habite dans les quartiers juifs de Varsovie. Il parle de ses problèmes au quotidien : ses maladies et ses problèmes scolaires. Il parle de sa vie avant et pendant la seconde guerre mondiale.

J’ai beaucoup aimé ce livre parce que dès les premières pages, on est emporté par l’histoire de ce jeune garçon avec sa vie parsemé d’embûche. Le personnage principale est très attachant, on ne pense pas qu’un jour, il pourra résister à sa vie. Son récit est simple mais très captivant et raconte bien le traitement raciste des juifs avant et pendant la seconde guerre mondiale.

Je recommande ce livre pour ceux qui veulent une histoire prenante qui est très descriptive, terrifiante et bouleversante. Ce livre est facile à lire et est autant recommandé pour les jeunes que pour les plus mature.

Pierre-Jean
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Videos de Jean-Jacques Greif (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Jacques Greif
Jean-Jacques Greif vous présente sa traduction de "De grandes espérances" de Charles Dickens aux éditions Tristram.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2641637/charles-dickens-de-grandes-esperances
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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