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EAN : 9782081390362
400 pages
Flammarion (17/08/2016)
3.23/5   54 notes
Résumé :
Thomas Langlois, né comme son aïeul Aimé Bolduc une année bissextile, ne fête son anniversaire qu'une année sur quatre. Mais est-il pour autant, comme l'espère vivement son père, promis au même destin que son ancêtre qui, lui, ne vieillissait que d'une année tous les quatre ans ? En suivant les vies de ces deux personnages d'exception, L'année la plus longue traverse, de Chattanooga à Montréal, des Great Smokies aux monts Chic-Chocs, près de trois siècles d'histoire... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Pourquoi je l'ai choisi:

J'ai été intriguée par ce synopsis, et les petits avis positifs que j'ai vu jusqu'à maintenant. J'ai eu envie de me laisser prendre au jeu, de compter différemment…
Ce que j'ai ressenti:…Un sentiment mitigé…

J'ai un peu de mal à expliquer mon ressenti: j'ai aimé certaines choses, et d'autres moins…

Je me suis attachée à un personnage en particulier, Aimé, son histoire, son destin, sa vie hors norme. J'ai bien accroché à cet anniversaire extraordinaire, au côté fantastique, à sa participation à l'Histoire des Etats-Unis. Qui ne rêverait pas de toucher presque l'immortalité?

Aimé avait traversé deux fins de siècle, deux débuts de siècle, ces périodes troubles où tout était à la fois mourant et plein de vie, où la déchéance des uns côtoyait le renouveau optimiste des autres.

J'ai apprécié cette plume, au rythme soutenu. Il y avait beaucoup de jolis passages, et j'ai aimé l'originalité de cette date si particulière, qui fait qu'on traverse les siècles avec un seul et même personnage. C'était intense, intéressant.

Il y a toujours de l'inconscience dans le courage, bien sûr, ce n'est pas moi qui vais dire le contraire.

Oui, mais voilà, Aimé Bolduc et son destin ce n'est que la partie centrale, le corps du roman. Reste que je me suis ennuyée, au début et à la fin du roman. Au début, c'est gênant forcement, car on risque de laisser tomber cette lecture, mais plus encore la fin, car c'est la dernière impression qu'il nous reste…

Pourtant, Thomas, c'est le descendant de cet être exceptionnel, leurs vies s'entremêlent, mais je n'ai pas accroché. Je ne m'explique pas pourquoi, un personnage plutôt que l'autre…

En refermant ce livre, je me dis, que ce que j'en retiendrai essentiellement, c'est le grand panorama historique des évènements marquants qui ont bouleversé les Etats Unis. On a de très beaux moments mis en scène, mais peut être que la façon de les mettre en place dans le récit m'a fait décrocher à de nombreuses reprises. Ce qui est sur, c'est que je suis certainement passée à côté de quelque chose, et que c'est un livre qui ne laisse pas indifférent. le mieux est encore de vous en faire votre propre avis…

Certes, ce n'était pas sa guerre, mais la guerre était grandiose et enlevante quand on y pensait.
Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement, le site Babelio et son opération Masse critique, ainsi que les éditions Flammarion pour l'envoi de ce livre. Merci de leur confiance.

Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          400

L'histoire de Thomas Langlois et, à travers elle, la vie de ses ancêtres : Laura et Albert, ses parents, mais surtout Aimé Bolduc, né le 29 février 1760, qui ne vieillit que d'un an tous les quatre ans. Thomas aurait hérité de cette étrangeté. Premier roman  d'un québécois de 35 ans  empRuntant avec beaucoup d'ambition la veine historique et fantastique, L'année la plus longue sonde avec enthousiasme les siècles et le territoire américain, du Tennessee à Sainte-Anne-des-Monts. Une oeuvre solide et envoûtante.
Commenter  J’apprécie          180
Voici un roman atypique, qui propose au lecteur de retrouver sa capacité à croire, à se laisser raconter des histoires tout en lui dressant un tableau impressionnant de l'histoire de l'Amérique du Nord. La matière romanesque est originale et l'ensemble est très bien mené, obligeant le lecteur à fixer toute son attention pour ne pas perdre le nord dans ce voyage à travers les siècles.
Le destin de Thomas Langlois, né un 29 février est fortement lié à celui de l'un de ses aïeuls, Aimé Bolduc, né comme lui au cours d'une année bissextile. Mais ça, Thomas est loin de s'en douter, tout comme il comprend mal les allusions de son père, Albert concernant le fait qu'il serait spécial. Que sait Albert sur cet aïeul que personne ne semble vraiment connaître ? A partir de là, Daniel Grenier embarque son lecteur dans une véritable odyssée, entre Canada et Etats-Unis, sur les traces d'Aimé Bolduc, né en 1760 et doté d'une incroyable particularité, celle de ne vieillir qu'une année sur quatre. Témoin de plusieurs siècles, il traverse toutes les guerres qui ont marqué l'histoire de la région avec une incroyable faculté d'adaptation. Forcément, vivre une histoire d'amour ne sera pas simple mais de sa rencontre avec Jeanne Beaudry vers 1860 (il n'a que 25 ans donc et pas 100 ans...) naîtra un fils, adopté par le mari de Jeanne, premier maillon de la dynastie des Langlois qui mène jusqu'à Thomas.
C'est un réel plaisir de se laisser conter l'histoire des "twentyniners" et de suivre les aventures d'Aimé. Un plaisir qui permet de s'imprégner du tableau de la société nord-américaine que dessine peu à peu l'auteur, permettant de comprendre l'origine des conflits ethniques et raciaux que vit l'Amérique de nos jours et auxquels Thomas Langlois est lui-même confronté.
Une façon originale et bien agréable de parler d'héritage, d'histoire et de destinée. Une question aussi sur la quête effrénée de l'immortalité, d'un elixir de jouvence qui permettrait de ne plus vieillir, voire de ne plus mourir. Est-ce bien raisonnable ?
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L'histoire est assez originale et l'idée de départ est certainement la force de ce roman. le héros, Thomas Langlois, est né un 29 février comme son aïeul Aimé Bolduc. Ce dernier a une existence particulière : il ne vieillit que tous les quatre ans, lors de son « vrai » anniversaire. Dès lors, le père de Thomas, Albert Langlois, se demande si son fils aura le même destin et part sur les traces de ce fameux ancêtre.

Plusieurs thèmes s'entremêlent dans ce roman très riche : la famille, l'histoire des États-Unis et du Québec mais aussi le temps qui passe. Dans la première partie, l'auteur raconte la vie du jeune Thomas Langlois dans les années 90 aux États-Unis. Il comprend qu'il n'est pas tout à fait comme les autres mais on n'en sait pas beaucoup plus à ce stade. Cette partie se termine par un terrible événement pour Thomas dans un climat tendu entre les différentes communautés ethniques de la ville. Malgré quelques difficultés à rentrer dans le livre et les quelques longueurs du début, je me suis attachée au personnage de Thomas et j'ai rapidement voulu en apprendre davantage sur sa destinée particulière.
Dans la seconde partie, l'auteur délaisse complètement Thomas pour se concentrer sur l'histoire d'Aimé Bolduc. On parcourt alors trois siècles d'histoire de l'Amérique avec bonheur en passant d'une époque à l'autre, sans pour autant être complètement perdu. J'ai adoré les scènes de guerres, violentes et parfaitement décrites avec des affrontements terribles sur plusieurs pages ainsi que les passages sur le combat des Noirs américains pour leurs droits. J'ai donc beaucoup aimé l'atmosphère de cette seconde partie d'autant plus qu'elle est servie par une écriture poétique et recherchée, ce qui ne gâche pas le plaisir ! de plus, la touche fantastique surprenante se mêle habilement au réel et c'est plutôt agréable.
Dans la dernière partie, on retrouve avec plaisir Thomas si bien que les derniers chapitres auraient mérité d'être un peu plus longs. J'ai tout de même été surprise de retrouver des dialogues en anglais (peu nombreux, je vous rassure) qui n'étaient pas traduits mais, personnellement, cela ne m'a pas gênée.

Bref, après un début un peu difficile, je me suis peu à peu plongée dans l'histoire et je l'ai savourée avec plaisir jusqu'à la dernière page. Un auteur à découvrir !
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Un livre très sympathique. Un peu longuet par moment mais somme toute pas du tout désagréable à lire.
Ne vous attachez pas à suivre la trame du temps, elle n'a que peu d'importance et on saute d'une année, d'un siècle ou d'un personnage à l'autre mais cela n'a rien de pénible et tous les fils (ou presque) finissent par se rejoindre.
Cela vaut le détour. Et pour un premier roman, c'est pas mal réussi.
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critiques presse (1)
LeFigaro
14 octobre 2016
Créer un homme immortel ? Des scientifiques en rêvent. Un romancier l'a fait.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Jeanne l’a fixé dans les prunelles, et les siennes ont rétréci immédiatement, comme si une source de lumière intense s’était approchée. Elle a dit : 
— Pas toi, Aimé, mon Aimé, toi je pense que tu es immortel.
C’était un filet de voix, un chuchotement. Le vent soufflait à l’extérieur, sauvage et indifférent. Aimé se disait qu’il avait bien entendu. Il a posé sa main sur la sienne, sur la peau extensible, douce et encore chaude.
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l faut donner aux gens l’impression que les événements s’enchaînent naturellement, mais leur faire comprendre inconsciemment que c’est une chorégraphie, que l’ensemble est orchestré de la même manière qu’une symphonie. Il faut se mettre en danger aussi, ça je l’ai compris très tôt, c’est ce qui fait rire et ce qui émeut en même temps. On avait planifié la scène sur des tables à dessin, et on avait répété sans eau aussi, et sans caméra.
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Mais le cinéma n’a pas l’ambition de remplacer le toucher, il ne veut que remplacer la vue, et l’imagination, ne faire qu’un avec l’un et l’autre. Le cinéma veut se substituer aux images qui nous assaillent quand on a les yeux ouverts et celles qui nous guettent dès qu’on ferme les yeux. Il fonctionne mieux que les rêves parce qu’il ordonne, sans toutefois nier son artificialité.
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Afin de retracer son histoire et de lui conférer un minimum de linéarité, il faudra parfois privilégier une piste au détriment d’une autre, en gardant en tête la possibilité que des erreurs factuelles se soient glissées ici et là. L’honnêteté intellectuelle et le respect des sources nous obligent à ne jamais perdre de vue l’éventuelle incompatibilité entre l’horizon d’attente du conteur et la rigueur de sa démarche.
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Il y a toujours de l'inconscience dans le courage, bien sûr, ce n'est pas moi qui vais dire le contraire.
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Vidéo de Daniel Grenier
RÉSUMÉ Jeremiah Camp, l'oracle, a le pouvoir de voir au coeur de l'humanité. Après avoir prédit l'avenir au profit des riches et des puissants, Jeremiah Camp, dégoûté, fait voeu de silence et décide de se cacher du monde. Reclus dans l'ancien pensionnat d'une réserve autochtone, il se donne pour mission d'arracher les croix dans le cimetière du pensionnat et de les remplacer par des pierres gravées des noms de chaque enfant mort à l'école résidentielle.
Or, son passé au sein du consortium multinational, le Groupe Locken, ne tarde de le rattraper. Quand les milliardaires figurant sur une liste que Camp avait créée commencent à mourir, la directrice et héritière du consortium, Ash Locken, finit par le retrouver et exige de lui une dernière prédiction.
Seuil de tolérance expose l'extrême richesse de la directrice héritière et la disparité flagrante entre son monde et celui de la réserve autochtone. Quel est le coût social et moral de l'accumulation de richesses par des milliardaires? Et que peuvent faire les gens ordinaires face à tant d'injustice? Pour Jeremiah le reclus, la vie en communauté devient à la fois sa damnation et son salut.
Portrait satirique des fractures de l'existence moderne, SEUIL DE TOLÉRANCE est un roman audacieux et provocateur sur les conséquences sociales et politiques de l'inégalité créée par les privilèges et le pouvoir.
- Traduit de l'anglais par Daniel Grenier
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