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EAN : 9782747013550
144 pages
Bayard Jeunesse (15/04/2004)
4/5   24 notes
Résumé :
Chaque mercredi, Papy Constant sonne à midi pile chez son fils Vivien, s'assied dans son fauteuil habituel, boit sa tasse de café soluble en écoutant du Mozart avec sa petite-fille, Isabelle, avant de rentrer chez lui à midi et demi.

Mais Vivien est muté à Lyon : que faire de papy Constant? Jamais il ne quittera le pavillon de la banlieue parisienne où il vit depuis toujours. On ne change pas ses habitudes à quatre-vingt-douze ans...

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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
A trop bouquiner du côté des plus petits, on finit par allez de déception en déception... Ces derniers temps, je pioche souvent mes livres dans les rayons 7/8 ans de la bibliothèque que je fréquente. Et, cela fait deux fois que je me retrouve un peu déçue, une fois la dernière page refermée, deux fois que je suis indulgente du fait que ça soit un livre pour les plus petits...

Et je trouve ça un peu dommage, tout ces bouquins, toutes ces déceptions à présent, tout ces livres, qui, une fois finit, me paraissent naïfs et pas très bien écrit... Quand je tombe dessus, avant de faire ma critique sur ce site, je me demande toujours "Est-ce que, à huit ou neuf ans, je l'aurais aimé ? Est-ce que j'aurais pu le trouver agréable et bien tourné ?"
Et ma réponse ne varie jamais : Je ne sais pas.

Alors je vais finir ma critique comme ça, avec cette phrase dont je me sert si souvent ces derniers temps et qui me donne l'impression d'être à la fois très snob et très vieille : Plaira sans doute au plus jeunes.
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Vivien, son épouse Marine et leur fille Isabelle vivent à Deuil-La-Barre, à quelques rues à peine de papy Constant, le père de Vivien. Tous les mercredis, papy Constant vient prendre le café chez son fils de midi à midi et demi. Un jour, deux nouvelles viennent ébranler la famille : Vivien obtient un poste de professeur à Lyon et Marine est enceinte. Pas d'autre solution que de déménager. Mais comment ménager papy Constant, qui a 92 ans ? En ne lui avouant pas la vérité, et en faisant le trajet tous les mercredis pour conserver l'habitude du café. Isabelle désapprouve ce principe, qui infantilise son grand-père. Et l'oblige à quitter Jonathan, son petit ami.

Encore une fois, ça marche, Christian Grenier est décidément un écrivain de génie. le lecteur passe par toutes sortes d'émotions : le dégoût devant le peu de compassion que le fils éprouve pour son père et face à l'infantilisation que représente le fait de lui cacher la vérité (y compris la naissance de son petit-fils !!!), la colère, puis la pitié envers ce pauvre homme qui, malgré son âge, a encore toute sa tête et n'est pas si dupe que cela. Un très beau roman sur la vieillesse, période de la vie où on a tendance à traiter les personnes comme au début de leur vie alors qu'on oublie qu'ils ont eux aussi été jeunes, puis adultes. Un très beau roman aussi sur les relations jeunes-personnes âgées, où les adolescents se montrent moins ingrats que les adultes.

La lecture de ce livre m'a laissé le coeur empli de colère et d'amertume, preuve du talent de l'auteur, qui ne sait pas qu'écrire de très bonnes intrigues policières, mais aussi les intrigues de la vie.
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C'est l'histoire d'une fille normal qui mène une vie normal dans une ville normal avec des gens normaux . Tous les mercredis ,elle va voir son grand père et s'assuré qu'il va bien , un rituel qui va changer brusquement quand son père va être muter dans une ville loin de leur doyen . Comment vont ils s'en sortir et comment vont ils parvenir a rendre visite a leur grand père tout les mercredi sans qu'il ne se doute de rien ?

J'ai adoré ce livre car les personnage sont normal et mènent une vie un peu agité ce qui reflète la réalité . En plus le livre est petit et facile a lire .
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Isabelle habite Paris avec ses parents. Tous les mercredis à midi pile, son papy vient leur rendre visite. Jusqu'au jour où son père obtient un poste d'universitaire à Lyon. Ils déménagent sans le dire à Constant, c'est le début des mensonges.
Niveau : 13-15 ans.
Les relations perdues ne se remplacent pas...
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Chaque mercredi Papy Constant vient prendre le café chez son fils Vivien. Mais Vivien est muté dans une autre ville. Et comme il est hors de question de changer les habitudes du vieux monsieur, il faut lui cacher la vérité. Un joli roman sur les relations grand parents-petits enfants.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
A force d'entendre Papy parler d'elle, Mamy Lucie avait fini par prendre vie. Il y a, comme ça, des gens qui semblent plus présents disparus que vivants : Schubert ou Rimbaud, par exemple. A leur époque, ils ne laissent pas plus de traces qu'une étoile filante, à peine ont-ils vécu qu'ils s'éteignent... Mais, grâce à une action dont on ne prend la vraie mesure que bien après, leur éclat est mille fois plus fort dans notre mémoire que durant leur vie. (p.112)
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La période où l'on est indépendant et maître de soi me semble incertaine et mouvante. Quand commence-t-il ?A dix-huit ans ? Quand on achève ses études ? Quand on gagne sa vie ? Quand on se marie ou quand on quitte ses parents ? (...)
Et à quel âge est-on jugé irresponsable et dépendant ? Quand on se retrouve au chômage ? A la retraite ? Malade ? Quand on devient sénile, débile, impotent ? (p.106)
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- La maladie, la mort, la séparation, répétai-je. Ce sont presque des synonymes, tu ne trouves pas ?
- On a tendance à les confondre parce qu'elles se succèdent souvent. Mais parfois, elles se relaient, rôdent autour de toi et te persécutent toute la vie. (p.95)
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C'est cela qui fait mal. Vois-tu, Isa, si le souvenir de la douleur reste de la douleur, le souvenir du bonheur, ce n'est plus du bonheur. (p.113)
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Tu sais, Isa, on peut penser à quelqu'un sans lui faire signe. Et voir quelqu'un chaque jour sans jamais lui prêter attention. (p.33)
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© Éditions du Rouergue, 2020
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