AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782266165761
192 pages
Pocket (01/02/2007)
3.83/5   128 notes
Résumé :
Comment surmonter ses doutes ? Comment élever son âme ? Comment définir la passion, voire l'amour ? Telles sont les questions que se pose Hélène Grimaud, au cours d'un triple voyage : voyage en Italie dont elle nous fait partager les beautés ; voyage initiatique jalonné de rencontres avec de curieux personnages qui la renseignent sur le sens de la vie ; voyage intérieur enfin où, au terme de sa quête, elle montre comment retrouver le chemin du bonheur. Ou comment un... >Voir plus
Que lire après Leçons particulièresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 128 notes
5
4 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
1 avis
Un livre qui touche au coeur, un voyage initiatique qui nous emmène à travers l'Italie, la musique et les loups d'Hélène, et qui nous parle aussi de nous, de notre musique intérieure, de notre relation avec le monde sauvage, de notre propre recherche intérieure.
Etre d'exception, Hélène Grimaud évoque sans les nommer les sacrifices qu'exigent ses passions et dont nous, public, ne voyons que la face éclairée.
C'est bien écrit, et l'on est conquis de tant de talents conjugués chez une même personne.
Commenter  J’apprécie          170
Une octave fort diminuée, une écriture hors de portée. La clé étant de ne pas se tromper de clavier.
Bref, pas de quoi crier au loup.
Commenter  J’apprécie          1511
Se lit les yeux fermés comme on écouterait une symphonie.
La pianiste, à un moment de doutes de sa vie, nous transporte dans un magnifique voyage.
Hélène Grimaud est d'une grande sensibilité, blessée, intelligente et cultivée.
Commenter  J’apprécie          132
Récit initiatique d'une personnalité riche, que nous accompagnons au cours d'un voyage intérieur, dont le but est la recherche du bonheur

C'est bien écrit, quelque fois “surécrit”.



Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          151
Je suis tombé amoureux de Hélène Grimaud. Une première fois en écoutant ses disques, une seconde en lisant ce livre.
Leçons Particulières gorgé d'émotions, de poésies, de pensées. Lire Hélène Grimaud c'est lire dans ses pensées, vivre ses émotions, voyager à ses côtés, sentir l'odeur des arbres d'un monastère en Italie et la chaleur du soleil.
C'est percevoir une intelligence rare, vive, sauvage, hypersensible et fragile.

En plus de tout cela, j'ai trouvé dans ce livre la plus belle et la plus juste description de la relation maître élève en musique. Grimaud a mis en lumière toute l'intensité et la profondeur de ces relations si particulières, et m'a plongé dans une introspection à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Une vraie claque en somme.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
« Si l’amour ne peut être partagé, Que je sois celui qui aime le plus. » Wystan Hugh Auden

Je me souvenais encore de sa façon enfantine et gourmande de parler des femmes, d’évoquer l’espèce comme l’ultime territoire inconnu et redoutable à conquérir, une catégorie de mammifères pour laquelle il éprouvait, comme beaucoup d’hommes, un mélange de convoitise, de supériorité et de terreur.

Sous le soleil de Rome, j’eus brusquement la tentation de mettre mes pas dans ceux de cet immense musicien, de suivre son exemple, son art prodigieux d’avoir vécu intensément, joyeusement, inlassablement –voyages, amours, rencontres. La vie de Liszt vous faisait croire aux contes de fées, à la justice immanente, aux récompenses d’un destin génial et d’une œuvre éclatante. Il a accompli la forme parfaite d’un mouvement unique, sa vie et son œuvre dans la même inventivité, et les deux dans le compagnonnage de Dante, mais aussi de Byron, Goethe, Shakespeare ou Raphaël. Et puis Liszt, ce fut aussi le besoin pressant d’une retraite, de solitude, de recueillement et c’est à Rome, justement, entre le Forum et le Vatican qu’il était venu les chercher, pour assouvir dans cette aspiration sa soif d’être libre – et alors d’être bon.

« Il faut beaucoup d’années pour devenir jeune », disait Picasso.

Une rencontre, c’est un coup de dés nécessairement vainqueur. Il triomphe de tant d’incertitudes qu’il s’affirme comme la preuve d’un destin, au lieu de cette quête à tâtons, cet exercice de taupe, cette recherche aveugle d’une combinaison gagnante qu’on voudrait nous donner à croire.

Quelle que soit la distance qui sépare, il y a des gens qui ne vous ont jamais quittés et que vous ne quittez jamais.

Même au bout du monde, aux antipodes ou aux tropiques, on reste toujours prisonnier de ses angoisses. L’enfer, ce n’est jamais les autres ; l’enfer, c’est soi-même : la seule personne à laquelle on ne peut échapper.

Entre les hommes, ce n’est pas parce que le lien est établi qu’il est d’une intensité réciproque – ou qu’il restera toujours également vécu. Rien n’est jamais acquis, rien ne nous est dû, et plus la relation avec l’autre est une relation rare – et quelle merveille, quelle rareté, quel privilège que cette relation avec le loup-, plus elle est fragile, incontrôlable.

Là, je trouve le désir, je trouve la jouissance, je trouve le plaisir, le sexe et même l’amour propre : l’autofascination, le narcissisme jusqu’à l’autodestruction. Je trouve aussi le cri, l’angoisse, la solitude. Mais l’Amour ? L’Amour avec un grand A. Je crains qu’il soit passé de mode et, à tout prendre, ça me va très bien : notre siècle a inventé d’excellents manuels pratiques pour sa forme contemporaine…. L’hygiène a triomphé de l’amour.

L’amour exige de chacun qu’il l’ait lu, qu’il l’ait vu, qu’il l’ait admiré à l’œuvre avant de commencer, pratiquement, à aimer ou, alors, il s’exprimera sous sa forme la plus fruste, la plus faible dans le rapport qui devrait, justement, rester le plus sublime : le couple. L’Amour doit préexister à l’amour.

En amour, comme en musique, je laisse sa part au silence. Ces silences vécus de façon absolue qui composent l’Instant et qui, alors, deviennent plus grands que le temps, plus grands que l’éternité : ils sont son éloge même.

La tristesse naît de ce que l’on court après les choses. Après la vérité, après la musique, après le paradis. On les cherche à l’extérieur de soi où elles n’existent pas alors qu’il s’agit de plonger à l’intérieur de notre être, dans la transparence de l’âme pour les trouver. La fêlure par laquelle la tristesse se faufile, c’est celle par laquelle vous aurez laissé entrer le monde des apparences et des futilités. Vous serez triste quand, par routine, par paresse, vous cesserez de creuser, de fouiller votre cœur et votre âme jusqu’au point de gravité. C’est dans cette quête perpétuelle que l’on peut devenir de plus en plus sobre, de plus en plus simple, abandonner les fioritures pour comprendre, chercher et saisir l’essentiel – cet art suprême qui permet de tout ressaisir à la fois. C’est alors qu’on trouve son style, et trouver son style, c’est prendre les armes contre la mort. C’est même la seule arme qui permette, efficacement, de défendre la vie, et la lumière.
Commenter  J’apprécie          21
Dans la musique du seul mot Afrique, on entendait le barrissement de l'éléphant, le feulement du guépard et le rugissement du lion, et encore l'immense craquement du sol sous la cuisson du soleil ; même le vide devait y être vivant. L'Afrique, c'était le chant primaire de la planète Terre.
Commenter  J’apprécie          320
"Lorsqu'on part, on n'abandonne par ses pensées dans une consigne. Même au bout du monde, aux antipodes ou aux tropiques, on reste toujours prisonnier de ses angoisses. L'enfer, ce n'est jamais les autres ; l'enfer, c'est soi-même : la seule personne à laquelle on ne peut échapper."
Commenter  J’apprécie          170
"Pour un regard, toutes les choses du monde naissent ensemble. Pour la branche, le poids de l’instant, c’est le poids de l’oiseau."
Commenter  J’apprécie          324
L'art tutoie l'âme car c'est à l'âme qu'il s'adresse. Il y a une puissance rédemptrice de l'art : il renouvelle la religion- ce lien à l'Amour, à qui on peut donner tous ses autres prénoms: création, joie, compassion.
Commenter  J’apprécie          170

Videos de Hélène Grimaud (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hélène Grimaud
Helene GRIMAUD plays Brahms piano sonata No.3 - 3st mov
autres livres classés : pianoVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (283) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1084 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}