AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Commissaire Richard Jury et Melr... tome 4 sur 25
EAN : 9782266117968
320 pages
Pocket (17/08/2001)
3.44/5   87 notes
Résumé :
Stratford sur Avon, ville natale de Shakespeare et villégiature préférée du discret commissaire Jury, voit défiler à la belle saison des hordes touristiques accablantes.

On aurait presque pu se réjouir, cette année-là, de découvrir des cadavres d'Américains faisant partie d'un voyage organisé. Mais des corps sauvagement mutilés, bien dans la tradition insulaire inaugurée par Jack l'Eventreur, font tout de même un peu désordre dans le décor pastoral de... >Voir plus
Que lire après Le vilain petit canardVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3,44

sur 87 notes
5
0 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
4 avis
1
0 avis
Une nouvelle enquête pour le commissaire Jury et son ami Melrose Plant.
Le livre était dans ma bibliothèque depuis des années. Je pensais ne l'avoir pas encore lu, mais finalement deux ou trois détails précis me sont revenus en mémoire au cours de la lecture.
J'ai bien aimé l'ambiance qui règne dans le village natal de Shakespeare, même si celui-ci est le théâtre de plusieurs meurtres et d'une disparition d'enfant.
La résolution de l'intrigue est un peu tirée par les cheveux et parfois on se demande comment les policiers font pour résoudre des crimes sans avoir recours aux éléments de preuve, sans rien connaître des victimes, sans faire grand-chose d'ailleurs à part discuter avec les uns ou les autres un peu au hasard. La solution semble surgir de nulle part.
Cette petite enquête se lit avec plaisir même si visiblement je n'en avais pas gardé un souvenir bien vif la première fois !

Commenter  J’apprécie          310
Lors d'une visite à un ami policier, le commissaire Jury dut très vite se mettre sur la disparition d'un enfant. Un nommé Farraday venait de signaler la disparition de son fils de neuf ans, James Celui-ci fuguait assez souvent. Son ami, Lasko, demanda à Jury de s'occuper de cette affaire.
Jury alla voir la famille Farraday, en simple visite. Elle faisait un voyage organisé. Jimmy fugueur et indépendant s'était lié d'amitié avec Harvey, un dingue d'informatique et de Shakespeare. Penny, soeur de Jimmy, semblait très touchée par la disparition de son frère. Farraday était avec leur mère et comptait l'épouser, mais celle-ci était décédée d'une maladie. Penny était blessée dans son âme depuis le départ de leur mère. Jimmy adorait Shakespeare. Penny supplia Jury de retrouver son frère.
Jury commença à enquêter sur cette disparition. La visite de la maison de Shakespeare ne donna rien. James Carlton Farraday avait sûrement été kidnappé.
Jury fut sur un véritable meurtre, lorsqu'il apprit qu'une certaine Gwendolyn Bracegirdle, avait été sauvagement tuée. Cette femme avait la gorge tellement tranchée, qu'elle ne semblait plus appartenir à son corps. de plus, le meurtrier avait fini son crime en lui faisant une coupure importante entre de la gorge au pubis. Ils trouvèrent une sorte de message  sous forme de poème, près du corps.
Jury alla voir tous les membres de ce groupe dont Lady Dew et sa nièce. Cette femme détestait tout le monde du groupe. Un certain George Cholmondeley était très souvent avec Amélia-Blue. Jury était avec Lady Dew lorsqu'on lui annonça un nouveau meurtre. Honey-Belle, la fille d'Amelia-Blue était étendue à terre, baignant dans son sang. Elle avait la gorge décapité et avait une grande entaille de la gorge au pubis. A côté du corps, la police avait découvert un mot encore sous forme de poème.
Jury était retourné à Scotland Yard avec deux meurtres non élucidés. Apparemment ce ne serait pas le dernier meurtre, car les messages représentaient un poème qui n'était pas fini.
Entre temps James Carlton s'enfuyait de sa prison.
Seules les femmes et plus spécialement les Farraday étaient assassinées. Vengeance jalousie ? Jury eut peur pour Penny.
Un autre horrible meurtre survint. C'était Harvey , l'informaticien, qui était assis sur une chaise, le cerveau en charpie, les yeux crevés...
Jonathan Schoenberg, frère d'Harvey, était arrivé la veille pour rendre visite à son frère. Jury fut surpris que Jonathan n'éprouve pas plus de compassion envers son frère assassiné. Ce meurtre-là ne rentrait plus dans la théorie de Jury.
Jury interrogea Jonathan. Il semblait très mystérieux et mal à l'aise devant Jury. Il parla de son frère et de Nell, la mère de Penny et Jimmy. Mais quel rapport avec ces meurtres ? Plus l'interrogatoire durait plus Jonathan se vit pris au piège. Jury ne lâcherait pas. Cet homme devait s'expliquer, car il savait sûrement des choses sur tous ces meurtres et sûrement sur le kidnapping de Jimmy.
C'est le premier livre que je lis de Martha Grimes. J'ai pas mal lu de résumés de cet auteure, ce qui m'avait fait envie de lire un de ses livres. Je suis assez déçue de la lecture de celui-ci. Comme dit la couverture de fin de livre, ses romans ressemblant peut-être à ceux de Mary Higgins Clark, mais celui-ci comporte trop de personnages et d'inspecteurs. Ce qui donne un ensemble assez ambiguë et pas très structurée, avec beaucoup d'invraisemblances. Ceux de Mary Higgins Clark sont peut-être avec beaucoup de personnages, mais l'ensemble est plus structuré et plus plausible.
Commenter  J’apprécie          20
Afin de parer aux sombres manoeuvres de sa tante Agatha, avide de lui imposer pour les vacances et, si possible, à Ardry End, toute une nichée de cousins américains répondant au nom poétique des "Randolph Bigget", Melrose Plant s'est offert une villégiature à Stratford-on-Avon, ville natale du Grand Will. Il s'y rend avec d'autant plus d'empressement qu'il compte y retrouver Richard Jury, à nouveau dépêché par Scotland Yard sur une nouvelle affaire. Malheureusement, c'est une affaire qui, il faut bien le dire, regorge de touristes américains.
La première victime, Gwendolyne Bracegirdle, a été retrouvée égorgée et éventrée dans l'une des rues paisibles de Stratford. Elle participait à un voyage organisé par la Compagnie du Chèvrefeuille, initialement basée à Atlanta et orientée vers les clients très, très riches. Et, pendant que Gwendolyne se faisait assassiner, le fils de James Farraday, autre membre de ce voyage, était kidnappé.
C'est d'ailleurs sur les instances de Farraday Père, convaincu qu'il n'existe que deux polices valables de par le monde, le FBI et Scotland Yard, que Jury s'est vu refiler l'affaire, au grand déplaisir de son éternel supérieur hiérarchique, le commissaire Racer. Mais, bien qu'il soit, comme d'habitude, assez content de jouer un mauvais tour à son chef, Jury se serait bien passé de pareille faveur. Enfin, heureusement, il a réussi à se faire adjoindre le sergent Wiggins et puis, bien sûr, il sait qu'il pourra compter sur l'aide de Melrose Plant ...
Avec le talent unique qui est le sien pour entrer en contact avec les protagonistes d'une affaire criminelle avant que Jury lui-même les ait interrogés, Plant a été le premier à faire connaissance avec les voyages du Chèvrefeuille, en la personne de Harvey L. Schoenberg - Harve pour les intimes - jeune célibataire littéralement obsédé par son bébé "Ishi" (= son ordinateur portable) et le livre qu'il prépare sur la mort de Cristopher Marlowe, relation de Shakespeare qui mourut assassiné dans une taverne à l'âge de 24 ans.
La théorie de Harvey, c'est que Shakespeare en personne, horriblement jaloux de Marlowe, a payé des sbires pour le tuer à coup de dague. Théorie qu'il étaye à grand renfort de citations élisabéthaines - manie qui énerve prodigieusement Melrose Plant, touché ici dans sa qualité même de concitoyen du Grand Will et profondément agacé toutes les fois que Harvey l'appelle : "Mel."
Quant au "Vilain Petit Canard", vous aurez deviné sans peine qu'il s'agit d'un énième pub, se dressant donc à Stratford et possédant la particularité d'une double enseigne : le Canard, c'est la partie bar mais le restaurant s'appelle "Le Cygne Noir."
Le moins que l'on puisse écrire, c'est que la ville shakespearienne par excellence ne portera bonheur ni aux Farraday (encore que ...) ni aux voyages du Chèvrefeuille.
Un roman allègre où des morts guère sympathiques s'effondrent dans un jeu de quilles sanglant et où l'assassin se révèle capable d'un amour aussi profond que les héros de Shakespeare. le tout parsemé de remarques pleines d'humour sur les tics des Américains en voyage. ;o)
Commenter  J’apprécie          10
Il ne fait pas bon d'être un touriste américain à Stratford, et ce n'est pas Gwendoline Bracegirdle, massacrée dans une ruelle sombre à la sortie d'une représentation de Comme il vous plaira, qui dira le contraire.
Pendant ce temps, Richard Jury, qui n'est venu à Stratford que pour les beaux yeux de Jenny Kennington (Voir le roman précédent, le Collier Miraculeux) se retrouve à enquêter bien malgré lui sur la disparition d'un petit garçon américain. Il croisera la route de Melrose Plant, fuyant sa tante Agatha et les cousins de celle-ci. Américains.

Ça commence à faire beaucoup d'américains vous ne trouvez pas?

Le Vilain Petit Canard nous entraîne dans le monde de Shakespeare, rempli de trahison, de vengeance, de mort et d'amour. Un monde qui, comme vont le découvrir Jury et Plant, n'est pas si éloigné du notre finalement.
Commenter  J’apprécie          50
Je me rappelle avoir commencé à lire cette série il y a une bonne vingtaine d'années.et l'avoir appréciée, sans poursuivre jusqu'au bout.
Alors j'ai décidé de remettre ça et de la reprendre depuis le début, mais ce livre-là... m'a ennuyée. Je l'ai trouvé caricatural, tant du point de vue des personnages que des événements. Comme si l'auteure avait absolument tenu à écrire un roman à énigmes britannique et avait utilisé tous les poncifs du genre ou presque.
Ceci dit, c'est lisible. Donc je relirai le prochain afin de savoir si je laisse tomber ou pas.
Un truc sympa : la marotte du pasteur concernant les noms pittoresques des pubs britanniques !
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Cette idiote. Qu'a-t-elle donc fait ?
Foutue comme elle est, elle est à l'abri de toute effraction de culotte.
Commenter  J’apprécie          200
Heureusement qu’il transportait toujours un bout de crayon dissimulé dans sa chaussette, sachant combien il était important d’avoir de quoi écrire. C’était bien plus utile qu’une arme, en vérité. Indispensable pour lancer un SOS ou laisser un mot derrière soi, quand les ravisseurs vous changeaient de cachette.
Commenter  J’apprécie          30
The Black Swan—or the Dirty Duck, depending upon the prospective patron’s approach—was strategically placed across the street from the side of the theatre. Its double-sided sign (flying swan on one side, drunken duck on the other) sometimes resulted in missed rendezvous for strangers to the town who agreed to meet at one and then came upon the other. 
Commenter  J’apprécie          20
Les voyages ont beau être de plus en plus chers, les Américains arrivent toujours plus nombreux. La réputation de Stratford attire les foules. Pendant la saison touristique, c’est véritablement l’enfer !
Commenter  J’apprécie          30
...c’est intéressant de fréquenter des ingrats. Ça nous apprend à nous défendre. C’est comme d’être gardien de buts dans une équipe de football. On est toujours sur ses gardes.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Martha Grimes (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Martha Grimes
Chronique animée par Fabien Delorme, consacrée aux grands noms de la littérature policière, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin). Pour sa 22ème chronique, le 23 mai 2018, Fabien présente la romancière américaine Martha Grimes et le roman policier "cozy". Fabien Delorme est aussi conteur. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://www.fabiendelorme.fr/ Ou sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/fabiendelormeconteur La page Facebook de l'émission La Vie des Livres : https://www.facebook.com/laviedeslivres62
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (393) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2859 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..