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Marthe Robert (Traducteur)
EAN : 9782070368402
416 pages
Gallimard (22/09/1976)
4.09/5   1095 notes
Résumé :
Une grenouille toute-puissante, une marâtre cruelle, une princesse ravissante et naïve, une sorcière redoutable : tels sont quelques-uns des personnages qui peuplent les contes des frères Grimm.

Dans ces récits enchantés, la magie fait parler un miroir, métamorphose un jeune homme en corbeau et transforme une carotte en carrosse.

Les héros traversent joyeusement une série d'épreuves où la faiblaisse prend sa revanche sur la force, où le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
4,09

sur 1095 notes
J'adore les contes. Je savais que les Contes de Grimm étaient bien loin des adaptations mignonnettes de Disney et souvent amoraux. Je me suis régalée avec l'adaptation libre et cruelle sauce serial-killer qu'en a faite Craig Russell dans ses Contes barbares.

Pourtant, malgré tous les atouts que j'avais en main, ces Contes m'ont dérangée. Beaucoup. La faute à leur aspect souvent vain, sans morale ni leçon ni enseignement. J'ai lu ensuite dans la préface que leur but n'était pas d'éduquer ou d'édifier les enfants, mais simplement de leur montrer que la vie est faite d'épreuves, qu'on peut surmonter avec l'aide des bonnes personnes, de la chance ou de la persévérance. Intéressant, mais je n'avais pas du tout saisi...

Le style âpre et souvent ennuyeux ne m'a pas séduite, pas plus que les innombrables répétitions : combien de fois un personnage va-t-il se retrouver tout seul en forêt la nuit... avoir peur des animaux sauvages... et grimper dans un arbre pour dormir ? Sachant que, sauf erreur de ma part, il y avait des lynx dans l'Allemagne des Frères Grimm et que les lynx peuvent grimper aux arbres. Il y a bien d'autres répétitions dans ces Contes : répétition des mots, parfois des paragraphes entiers, répétition des tortures horribles et des parents indignes qui abandonnent/vendent/blessent leurs enfants, répétition des objets magiques chapeau/cheval/bottes qui inventent la téléportation ou transforment tout en or...

Enfin, le côté niais et mièvre m'a bien agacée. Point de happy end hors du mariage, même si c'est un mariage incestueux (pauvre Petite-Peau-de-mille-bêtes) ou si les époux se connaissent depuis un quart d'heure... Une tripotée de personnages semi-aveugles ou idiots qui ne reconnaissent plus leurs proches au bout de quelques mois... Des tournures de phrases ridicules comme 'Petit miroir chéri' ou Jeannot et Margot, qui se sont toujours appelés (en tout cas chez moi) Hansel et Gretel.

Loin de moi la prétention de juger négativement les frères Grimm, les Contes ont bercé et berceront des générations d'enfants (à moins qu'ils leur fassent faire des cauchemars) et ils font partie de notre patrimoine culturel commun en tant qu'héritage des mythes et traditions populaires. C'est juste qu'ils me sont restés fermés, à l'exception de certains moments d'amusement, par ex devant la belle-mère de Cendrillon qui coupe les pieds de ses filles ou le conte qui se termine par un pied de nez car le narrateur a oublié la suite de l'histoire.

Lu dans le cadre du Challenge 'Pioche dans ma PAL' de juillet.
Et tant qu'à faire compte aussi pour le Challenge Variétés, le Challenge ABC et le Challenge XIX (5/xx)
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Miroir mon beau miroir, dis moi qui est la plus belle.
J'en sais rien. Comme ça je dirai bien que c'est celle qui dit qui y est mais on m'a dit qu'à minuit elle se retrouvait transformée en citrouille alors j'hésite. D'après les rumeurs en plus elle s'est libérée, délivrée d'une de ses godasses en attendant qu'un prince charmant lui embrasse la grenouille. Enfin j'ai pas tout compris à l'histoire. Je me suis laissé berné par le dépliant publicitaire arrivé malencontreusement dans ma boite à lettres qui disait qu'en cette période de soldes fallait profiter de la compile Disney.

Ah les pubs avant et pendant les soldes, c'est un peu comme les campagnes électorales, on te brosse dans le sens que tu veux donner à ton poil, on te promet, on te fait comprendre que si tu ne profites pas de l'occasion, que si tu votes mal, tu t'en mordras les doigts.
Tiens, je vais prendre un exemple bidon qui devrait parler à tous les babelioteurs.
On dirait que les babelioteurs auraient une bal (lisez bien bal et non pal) à leur disposition pour échanger entre eux dans le privé. On dirait que parfois il pourrait arriver que dans ces bal, le facteur virtuel dépose des tracts électoraux, des pubs, enfin ce genre de trucs. On dirait qu'une sorte de Séguéla n'aurait pas forcément compris le but de babelio et qu'il croirait que c'est un concours. Oui je sais, on dirait plein de choses alors on dirait aussi que pour gagner le concours, il ferait du porte à porte pour aller quémander une appréciation supplémentaire pour être premier au nombre de like. Vous me direz que c'est con parce que ça n'a aucune valeur « d'acheter » un like contre un like. Ben oui c'est con et petit une idée de con court quoi. On s'en fout de qui est premier. Faudrait pas oublier que la star c'est le LIVRE!!!
Voilà je me suis fait niquer avec Blanche Neige et comme je voudrais protéger toutes mes boite à lettres, je me demandais s'il existait un truc genre « pas de publicité » à coller virtuellement sur ma bal de babelio des fois qu'un Séguéla s'inscrive sur babelio un jour et vienne toquer à ma porte pour me dire de venir liker chez lui.
— Un jour mon prince viendra, un jour mon prince… avec un bouquet de Narcisse.
— Ta gueule!!!
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J'ai relu attentivement les contes de Grimm dans le cadre du Challenge Disney et bien sur, j'en ai profité pour revoir les films avec ma fille…

Je vais commencer par le vaillant Petit Tailleur, dont je me rappelais surtout la version de ma maman, très proche du court métrage Disney d'ailleurs. C'est en fait l'histoire d'un personnage assez d'insignifiant qui prend la grosse tête et va dire à tout le monde qu'il est capable d'en tuer 7 d'un coup… il s'agit de mouches mais tout le monde croit qu'il s'agit d'hommes. Fort de cette supercherie et grâce à sa ruse, il finira par épouser la fille d'un roi et devenir roi à son tour. Et même à déjouer les plans de sa femme pour se débarrasser de lui. Dans la version Disney, pas de tromperie ni de roublardise, le tailleur entend une conversation et pensant qu'il s'agit de mouches, il annonce qu'il en tue 7 d'un coup. Tout le monde croit qu'il s'agit de géant et le voici charger d'éliminer celui qui terrorise la région. Ici le héros de l'histoire est de toute bonne foi et se trouve embarqué dans une histoire qui le dépasse. L'épreuve à surmonter est unique, le roi s'acquitte de sa promesse sans aucune mauvaise grâce (contrairement à l'histoire originelle où il tente d'imposer de nouvelles conditions) et la princesse est ravie d'épouser ce vaillant personnage. Bref une histoire basée sur la ruse, la roublardise, avec un héros assez peu sympathique pour le lecteur comme pour les autres personnages du conte en fait est devenu un héros parfait, au grand coeur et plein de bons sentiments.

Raiponce est un conte que j'aime beaucoup. Un père assez peu regardant échange son enfant à naitre contre une salade pour sa femme enceinte et capricieuse. La pauvre enfant qui a échappé à une famille pour le moins atypique, se retrouve gardée par une sorcière qui l'enferme dans une haute tour sans porte ni fenêtre pour l'empêcher de la quitter. Elle vient la voir tous les jours en grimpant accrochée à ses cheveux (AÏE !). Un jour le fils du roi découvre la tour, entend la voix de Raiponce et observe la sorcière grimper. Il monte à son tour, tombe amoureux de la jeune fille et ensemble mettent au point un plan d'évasion digne de point break… Sauf que la demoiselle étourdie laisse échapper l'info à sa geôlière qui lui coupe les cheveux et l'abandonne dans le désert. Quand le prince arrive, elle lui crève les yeux en le précipitant dans les épines et le laisse errer pendant des années. Enfin il retrouve Raiponce (et ses jumeaux, rare un conte où ils avouent avoir croqué la pomme avant le mariage), les larmes de la belle le guérissent de sa cécité et ils se marient et vivent heureux, bla, bla, bla… Alors dans la version Disney, il ne reste que la jeune fille aux longs cheveux en haut d'une tour et la sorcière gardienne. Pas de prince mais un voleur, pas d'amour au départ mais une grande envie de liberté de la part de la jeune fille. du coup l'esprit du conte est bien loin et si l'emprisonnement de Raiponce peut être interprété comme une tentative de la préserver du monde et des hommes en général, qui échoue d'ailleurs lamentablement, rappelant le fait qu'il est nécessaire que la jeune fille fonde son propre foyer ; le film de Disney, quant à lui, ne parle que de l'attrait de la liberté, une seule composante du conte, le point de vue de la prisonnière. La sorcière du conte garde Raiponce car elle la veut pour elle seule, ce qui peut être une forme d'amour, tandis que la sorcière du film la garde par intérêt puisqu'elle a besoin de ses cheveux ; elle a d'ailleurs essayé de se passer de la jeune fille en lui coupant les cheveux. de même, pas de famille indigne pour Raiponce mais un couple royal a qui ont a enlevé l'enfant puisque la magie que la sorcière cherchait dans la plante est passée dans l'enfant. Je trouve que ce conte est un des plus dénaturé de ceux que Disney a fait, je n'y retrouve presque rien de ce que j'aime dans le conte d'origine.

Cendrillon…. Cendrillon. On a tous une version de Cendrillon dans notre esprit. Et bien la version de Grimm est éloignée de celle que j'avais en mémoire. Est-ce que finalement j'ai été formatée par Disney ? Non je ne crois pas. Mais l'histoire est quand même très différente. La jeune Cendrillon n'a pas perdu son père mais n'a pas de marraine, elle a la tombe de sa mère sur laquelle pousse un noisetier où vient chanter un oiseau qui va lui faire des cadeaux. (C'est peut être de là que viennent les oiseaux dans le film de Disney ?) La belle-mère empêche Cendrillon de se rendre au bal en lui donnant du travail supplémentaire mais il s'agit ici de plats de lentilles jetés dans la cendre et qu'elle doit trier le plus vite possible. Heureusement, les pigeons viennent l'aider. Malheureusement la belle-mère refuse toujours et c'est l'oiseau qui va donner à Cendrillon ses robes. Oui, ses robes car il y trois jours de fête, et les trois fois, elle dansera avec le prince et lui échappera… la troisième fois toutefois, il fera enduire les marches du palais de poix pour essayer de la retenir et c'est ainsi qu'il se retrouvera avec la fameuse chaussure. Il ira dans la famille de Cendrillon (et nulle part ailleurs) et chaque fille essaiera la chaussure, pour pouvoir la mettre les aînées se couperont qui l'orteil, qui le talon, le prince n'y aurait vu que du feu sans l'oiseau providentiel qui attire son attention sur le sang. Quand enfin Cendrillon chausse le soulier, il reconnait son visage (enfin, il n'aurait pas pu commencer par là ?). Les méchantes belles-soeurs sont punies lors du mariage puisque des oiseaux leur crèvent les yeux sur le trajet. Alors le film passe sous silence toutes les mutilations, et simplifie l'histoire en ne faisant qu'une seule fête et en donnant une marraine fée. de plus, pas de carrosse citrouille, de souris transformées en chevaux…. Mais peut-être est-ce la version de Perrault, que vais m'empresser d'aller relire… pour le plus grand bonheur de ma fille…
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Ce qui m'a particulièrement captivée avec les Contes de Grimm, c'est qu'à ma propre surprise, j'ai été placée devant un phénomène paradoxal encore jamais ressenti en littérature : l'écroulement de mes clichés.

Ou plutôt, pour être exacte, l'écroulement des clichés qui m'ont été inculqués dans mon enfance via Walt Disney (pour ne citer que le plus grand coupable), les livres pour enfants, mes parents... A savoir, que les VRAIS contes de Grimm, les authentiques, les non-adaptés, les purs, les originaux ne sont carrément pas féeriques du tout ! Ce sont des récits très noirs et violents et beaucoup moins roses et magiques qu'on le pense.

Vous ouvrez le recueil en pensant en apprendre juste un peu plus sur Blanche-Neige, Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge et la Belle Au Bois Dormant, toutes ces adorables figures riantes et enjolivées de votre enfance et... vous vous heurtez à un monde mu par les sentiments et les actes les plus vils parmi lesquels figurent en tête la jalousie, la vengeance, la soif de pouvoir, l'infanticide, etc...

En résumé, j'ai pris une claque !


Challenge AUTOUR DU MONDE
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Comme j'en parlais dernièrement dans un billet, je suis allée remettre le nez dans ces bons vieux contes. Ils ont bercé mon enfance. Pour moi, les textes étaient écrits par les deux frères. Quelle ne fut pas ma surprise, des années plus tard, d'apprendre qu'en fait, Jacob et Wilhelm n'avaient fait que compiler des contes déjà existants ! Mais bon, après tout, auteurs ou compilateurs, cela ne change rien au plaisir que j'ai pu prendre à lire et relire ces histoires.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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critiques presse (1)
Sceneario
20 août 2020
les merveilleux contes de grimm
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Il était une fois une femme pauvre, dont le fils avait grande envie de voyager. « Comment veux-tu partir en voyage ? lui dit sa mère. Nous n’avons pas un sou que tu puisses emporter ! » Mais le fils répondit. « Cela ne fait rien, mère, j’arriverai bien à me débrouiller ! Et d’abord, je n’arrêterai pas de répéter : Pas beaucoup ! Pas beaucoup ! » Il s’en alla et marcha un bon bout de temps en répétant sans cesse, « Pas beaucoup ! Pas beaucoup ! » Puis il arriva devant un groupe de pêcheurs. « Dieu vous aide ! leur dit-il en guise de salut, pas beaucoup, pas beaucoup ! – Comment dis-tu, gamin ? Pas beaucoup ? » Et quand ils ramenèrent leur filet, il n’y avait vraiment pas beaucoup de poissons dedans ; alors ils t’attrapent un
gourdin et lui font dire ce qu’ils pensent sur le malheureux dos du garçon. – Qu’est-ce qu’il faut dire,
alors ? leur demanda-t-il – Tu dois dire : Tout plein ! Tout plein ! » Très bien ! Il marche un bon bout de
chemin, et tout au long il répète.- « Tout plein ! Tout plein ! » Puis il arrive devant une potence où l’on va
pendre un malheureux coupable. « Bonjour ! dit le gars. Tout plein ! Tout plein ! – Qu’est-ce que tu nous
dis là, mon gaillard ? Tout plein ? Est-ce que tu voudrais plus de malandrins sur la terre ? N’y en a-t-il
pas déjà assez comme cela ? » Sur quoi le bâton entre en jeu et lui fait entrer la leçon par le bas du dos.
« Mais qu’est-ce qu’il faut dire, alors ? – Que Dieu prenne pitié de la pauvre âme ! » Très bien ! « Que
Dieu prenne pitié de la pauvre âme ! Que Dieu prenne pitié de la pauvre âme ! » Et avec ce refrain, il fait
encore un grand bout de chemin, puis arrive devant l’équarrisseur qui vient d’abattre un vieux cheval.
« Bonjour ! dit le jeune gars. Que Dieu prenne pitié de la pauvre âme ! – Que dis- tu là, mécréant ? s’indigne l’ équarrisseur en attrapant son grand crochet pour lui frictionner les oreilles et lui apprendre un peu à vivre. – Mais que faut-il dire, alors ? – La charogne gît dans sa fosse ! » Très bien ! Alors, en répétant sans cesse « La charogne gît dans sa fosse ! », il continue sa route, quand, finalement, il croise une voiture pleine de gens. « Bonjour ! dit-il. La charogne gît dans sa fosse ! » Mais la voiture, pour l’éviter, verse au fossé ; alors le cocher bondit avec son fouet et lui en administre une si bonne ration, que c’est en rampant qu’il rentre chez sa mère, le malheureux. Et de sa vie, il n’a plus eu envie de voyager.
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C'était l'hiver.

Une reine cousait, assise auprès d'une fenêtre dont le cadre était en bois d'ébène, tandis que la neige tombait à gros flocons.

En cousant, la reine se piqua le doigt et quelques gouttes de sang tombèrent sur la neige. Le contraste entre le rouge du sang, la couleur de la fenêtre et la blancheur de la neige était si beau, qu'elle se dit :

- Je voudrais avoir une petite fille qui ait la peau blanche comme cette neige, les lèvres rouges comme ce sang, les yeux et les cheveux noirs comme les montants de cette fenêtre.
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Avant que j'accède à votre désir, il me faut avoir trois robes, une dorée comme le soleil, une argentée comme la lune, et une brillante comme les étoiles : en outre j'exige un manteau fait de mille peaux et de mille fourrures, pour lequel chaque animal de votre royaume devra donner un morceau de sa peau..

("Peaux-de-Mille-Bêtes")
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Il était une fois une chèvre qui avait sept jolis petits chevreaux.
Un matin, elle les rassembla et leur dit :
- Mes enfants, je dois aller dans la prairie. N'ouvrez la porte à personne. Surtout, prenez garde au loup ! S'il arrivait à entrer dans la maison, il vous mangerait tout crus ! Ce coquin sait se déguiser et jouer la comédie.
- Ne t'inquiète pas, répondirent les chevreaux, nous ferons bien attention.
Tu peux partir sans crainte.
Peu de temps après, quelqu'un frappa à la porte...
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– Si tu me rends encore la liberté, dit le poisson, je te donnerai de nouveau le château et l’armoire ; mais pour le coup tiens-toi ferme et garde-toi bien de dire à qui que ce soit de qui tu tiens ces richesses sinon, tu les perdras de nouveau.
– J’y prendrai garde, répondit le pêcheur.
Et il rejeta le poisson dans l’eau.
Quand il revint chez lui, tout avait repris son éclat et sa femme était radieuse mais la curiosité ne la laissa pas longtemps en repos, et deux jours s’étaient à peine écoulés qu’elle recommença à questionner son mari. Celui-ci finit par céder.
Le château s’évanouit, et ils se trouvèrent dans leur ancienne cabane.
– Tu l’as voulu, dit le pêcheur : grâce à toi, nous allons recommencer notre vie misérable.
– Hélas ! répondit la femme, je préfère encore me passer de la richesse que de ne pas savoir d’où elle me vient.
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