AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782221135037
264 pages
Robert Laffont (07/11/2013)
3.12/5   74 notes
Résumé :

Paul Tracey vit paisiblement à Santa Fe avec sa femme et leurs trois filles. Jusqu'au jour ou il apprend que son père, Warren, avec lequel il a rompu tout lien, est atteint d'un cancer incurable. À la fin des années 60, Warren Tracey, joueur de base-ball professionnel, a connu sa brève heure de gloire dans la célèbre équipe des Mets de New-York.

Arrogant et sournois, il a tristement marqué les annales du base-ball en visant à la tête un fabul... >Voir plus
Que lire après Calico JoeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
3,12

sur 74 notes
5
1 avis
4
7 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
3 avis
Paul Tracey apprends que son père Warren a un cancer incurable . Cela faisait des années ne s'étaient pas parlés .
Ce père violent, alcoolique et coureur de jupons et indifférent envers sa famille . Cependant, un lien aurait pu les rapprocher la passion du baseball . En effet, Warren est un joueur de baseball reconnu qui joue aux Mets de New-York et son fils Paul adore le baseball. Il connaît toutes les statistiques des grands joueurs.
Donc à l'été 1973, tout le pays a les yeux braqués sur un jeune joueur, celui-ci joue avec les Cubs de Chicago. Il s'appelle Joe Castle. Il devient l'idole de toute une nation et de Paul également.
Les journalistes vont le surnommer Calico Joe.
Fin août 1973, les Cinq se déplacent à New-York pour affronter les Mets. Paul assiste avec sa mère à l'affrontement entre son Père et son idole. Paul va vivre le moment le plus traumatisant de son enfance et ne renouera plus au baseball.
Que sait il passé en 1973 ?
30 ans plus tard, à l'annonce de la maladie de son père, Paul tente de se remémorer le plus grand traumatisme de son existence. Il décide qu'il est temps d'affronter enfin la vérité et de se rendre dans la petite ville de Calico Rock rencontrer Joe Castle .
Va-t'il arriver à convaincre ?
Dans ce roman, c'est donc Paul, le fils qui raconte l'histoire .
Ce roman passe au cours des différents chapitre de l'année 1973 à de nos jours (30 ans plus tard).
C'est un roman bien écrit et qui se lit vite.
On ressent au travers de ce roman, les liens qu'il peut y avoir ou pas entre un père et son fils.
La trame de ce roman est sur fond de baseball, un des sports les plus reconnus aux États-Unis.
On ressent au travers de ce récit un attachement au personnage de Paul pour qui on a de la tendresse. C'est un personnage qui a de la sensibilité et qui nous raconte ce roman poignant.
Commenter  J’apprécie          80
John Grisham livre un (court) roman sur une histoire de rédemption.
Paul est le fils d'un joueur moyen qui évolue en ligue majeure de baseball (au New York Mets au moment du drame). Lanceur de son état, Warren Tracey, a la réputation de franc tireur dans le monde du baseball. Sa spécialité ? Dégommer, souvent au nom de l'équipe, un batteur qui se présente à lui précédé d'une réputation. Peu importe l'adversaire, Warren va chercher à lui faire payer sa morgue. Jusqu'au jour où se présente, face à lui, un phénomène, le jeune rookie (traduit par "bleu" dans le livre) Joe Castle, un gamin originaire de l'Arkansas qui enchaine les records dignes des plus grands joueurs de l'histoire. Après un premier affront (le jeune Joe frappant un HomeRun sur la première balle de Warren), Tracey le punit en lui lançant une balle rapide qui vient le heurter à la tête assommant l'effronté et scellant définitivement une carrière aussi brillante qu'éphémère.

On se retrouve 30 ans plus tard, suivant le narrateur Paul Tracey qui n'a plus réellement de contact avec un père qui l'a délaissé et qui a mené une vie dissolue. Paul apprend que celui-ci est en phase terminale d'un cancer et n'a plus qu'un objectif : réussir à ce que son père demande le pardon à Joe Castle pour le mal qui lui a fait.

Le lecteur accompagne Paul dans sa mission. le récit est composé de chapitre au temps présent et de chapitre flashback qui nous renvoie 30 ans auparavant au moment du drame et de ces conséquences.
John Grisham réussit le pari d'écrire un roman sur le baseball et d'en peindre un portrait dur, celui du baseball des années 70, beaucoup moins aseptisé que celui d'aujourd'hui.

La première partie du roman est une pure merveille, notamment les descriptions des matchs où Grisham utilise tous les ingrédients du thriller pour faire monter la sauce. On est en réel empathie pour Paul qui semble être un chic type.
La seconde partie est plus attendue, plus convenue. On retrouve là les ingrédients de l'Amérique protestante : la quête de rédemption qui aboutit à un final couru d'avance.
On aurait apprécié un peu plus de subtilité dans cette deuxième partie du livre, un développement un peu plus complexe de l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          20
Résumé:

Au début des années 70, Warren Tracey, lanceur de baseball professionnel, a connu sa brève heure de gloire dans la célèbre équipe des Mets de New-York. Arrogant et sournois,il ne porte pas grand attention à sa famille. À la même période, Joe Castle, un joueur de 22 ans qui vient d'une ligue mineure et sans expérience dans la ligue fait des débuts fulgurants avec les Cubs de Chicago. Lors du premier match opposant ces deux joueurs, Warren atteint Joe à la tête avec la balle. Après des mois d'hospitalisationà cause de l'attaque Joe s'est retrouvé handicapé et aveugle d'un oeil, ce qui mit fin à sa carrière. Âgé de onze ans, Paul, dont Joe était l'idole, a été témoin du lancer déloyal de son père. Depuis ce jour, il ne lui a plus inspiré que du dégoût. Paul s'est éloigné de lui, au point de ne plus le voir que tous les dix ans. Cependant, en 2003, Warren est atteint d'un cancer en phase terminale. La mort annoncée de ce père détestable le pousse soudain à assouvir un besoin de réparation qui l'habite depuis plus de trois décennies. Joe vit désormais à Calico, sa ville natale, en Arkansas. Sans savoir ce qu'est devenu ce malheureux, Paul rêve que Warren lui rend visite pour lui demander pardon. Mais comment s'y prendre pour qu'une fois, au moins, avant de disparaître, son père reconnaisse un de ses torts et tente de se racheter ?

Appréciation:

Un roman qui fait du bien au coeur. Malgré sa courte longueur, 220 pages, ce livre ressort de grandes morales sur les choix qu'on fait dans la vie et leur répercussion. John Grisham démontre qu'il n'est jamais trop tard pour s'excuser. « On peut changer le passé mais on peut essayer de réparer le futur.» Habituellement auteur de roman policier, John Grisham a sû écrire d'une main de maître ce roman de rédemption! Avec sa touche sportive, ce livre conviendra autant aux filles qu'aux garçons. Cette oeuvre plaira à tous les amateurs de courts romans où le protagnoniste tente de récuperer quelque chose qui lui a été enlevé!
Commenter  J’apprécie          00
Aujourd'hui, on va parler d'un roman sur le baseball. Ou plus précisément, d'un drame sportif survenu à l'été 1973, et qui va briser plus d'une vie. Inspiré de la vie de Ray Chapman, seul joueur de baseball à avoir été mortellement blessé lors d'un match, Calico Joe est pensé comme une reconstitution fictive.

John Grisham a plus souvent habitué son lectorat à des thrillers malins et plein de twists (La Firme, par exemple). Il signe ici un roman intimiste d'une incroyable simplicité, qui parle d'une ancienne passion : le baseball, mais surtout de la relation houleuse et pleine de désamour entre un père et son fils.

Tout comme le narrateur Paul, le fils du lanceur Warren Tracey (coureur de jupons, soulard, violent et égocentrique... sympathique personnage !), John Grisham a fini par se détourner d'un sport qui l'a pourtant passionné dans son enfance.

On apprend plein de choses, peut-être même trop techniques, sur le baseball (d'ailleurs dans une longue préface, John Grisham s'est attaché à expliquer en détail le plus simplement possible les règles de ce sport).

Mais, même si vous n'êtes ni fan de base-ball, ni connaisseur de ce sport, la trame de fond se lit sans aucun problème. le noeud principal de l'intrigue, c'est l'ambiance électrique de cet été 1973, qui a vu voler en éclat la carrière d'un futur prodige, et la confiance brisée entre un père et son fils.

C'est aussi une balade agréable au coeur de l'Amérique, avec son lot de clichés que l'on adore, notamment dans les petites villes de province.

J'ai apprécié la simplicité, et l'humanité profonde qui se dégage de ce récit tout entier tourné vers l'idée de rédemption.
Commenter  J’apprécie          10
Derrière la libraire, il y a le lecteur et comme tous lecteurs nous sommes toujours à la recherche du roman qui va nous retourner. Celui dont nous aurons un plaisir fou à parler avec nos amis, à partager sur des réseaux et enfin le conseiller encore et encore sans jamais nous lasser.

Calico Joe en fera partie sans aucun doute. Roman américain ayant pour fil rouge le Base-Ball, nous découvrons fort vite que derrière le plaisir d'aimer un sport, le pratiquer et être fan des meilleurs joueurs du monde (enfin le monde ici se limite exclusivement aux USA), il y a un enfant et un père. Il y a la plus belle des enfances quand il s'agit du Base-Ball et la pire aussi justement à cause de ce sport. Sensible, tendre, poignant ce roman je l'ai tout simplement dévoré.
Je ne cache pas que j'aurai adoré une centaine de pages pour creuser encore plus fort les conséquences d'une enfance troublée et même massacrée mais Grisham a très bien fait son job et nous livre un superbe roman.
Commenter  J’apprécie          32


critiques presse (1)
LaPresse
18 février 2014
John Grisham est aussi efficace dans les intrigues du monde sportif que dans les thrillers judiciaires qui ont fait sa renommée, et on ne peut quitter ce livre avant la dernière page.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
C’est comme ça. Il y a des accidents, et quand ça arrive, on ne se met pas à pleurnicher et à demander pardon comme si on y pouvait quoi que ce soit. Ce n’est pas comme ça que je conçois le sport.
Commenter  J’apprécie          80
Le joueur qui manifestait trop vivement sa satisfaction en restant sur la plaque à admirer la puissance de sa frappe, ou qui lançait la batte en l’air négligemment ou qui faisait le tour des bases au ralenti pour jouir du moment, bref le joueur qui faisait quoi que ce soit pour manifester sa joie insultait le lanceur. C’était absolument interdit. Le batteur avait gagné, il devait faire son tour le plus vite possible et retourner dans l’abri. Sinon, on lui faisait payer. Le joueur qui frimait, aussi peu que ce soit, se faisait allumer.
Commenter  J’apprécie          10
J’adorais quand les Mets étaient en déplacement. Mon père n’était pas là et le calme régnait à la maison, c’était agréable. Dès qu’il réapparaissait, en revanche, l’ambiance changeait du tout au tout. C’était un homme égocentrique, taciturne, qui avait rarement un mot aimable pour quiconque. Sur le terrain, il donnait rarement le meilleur de lui-même, mais c’était toujours la faute des autres – le coach, ses coéquipiers, les propriétaires de l’équipe, les arbitres.
Commenter  J’apprécie          10
C’est la vie, ça fait partie du sport, le joueur de football qui se brise le cou ou s’explose le genou, le boxeur qui finit avec le cerveau en compote, le pilote de Formule 1 qui se tue dans un accident, le skieur qui finit dans un ravin. C’est comme ça. Il y a des accidents, et quand ça arrive, on ne se met pas à pleurnicher et à demander pardon comme si on y pouvait quoi que ce soit. Ce n’est pas comme ça que je conçois le sport.
Commenter  J’apprécie          10
Pour moi, jouer au baseball était un vrai plaisir quand mon père n’était pas là. À cause de son emploi du temps, il assistait rarement à mes matches, et c’était un réel soulagement. Quand il était là, en revanche, je n’avais plus envie de jouer. Il me sermonnait en me conduisant sur le terrain, m’aboyait dessus pendant le match et, pire que tout, me démolissait sur le chemin du retour.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de John Grisham (35) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Grisham
À l'occasion de la 20ème édition du festival "Quais du Polar" à Lyon, John Grisham vous présente son ouvrage "Le Réseau" aux éditions JC Lattès.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3048100/john-grisham-le-reseau
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite
autres livres classés : base-ballVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (192) Voir plus



Quiz Voir plus

La dernière récolte de John Grisham

En quelle année se déroule cette histoire ?

1932
1942
1952
1962

11 questions
22 lecteurs ont répondu
Thème : La dernière récolte de John GrishamCréer un quiz sur ce livre

{* *}