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Les partenaires tome 0 sur 3
EAN : 9782221129845
440 pages
Robert Laffont (19/04/2012)
3.66/5   209 notes
Résumé :
Chicago, 7 h 30. À peine passé les portes de son cabinet d'avocats, David Zinc craque. Il fait demi-tour et se réfugie dans un bar. En fin de journée, ivre mort, il atterrit dans la plus minable officine juridique de la ville. Embauché à l'arraché, on lui confie la lourde tâche de porter plainte contre le labo pharmaceutique Varrick, soupçonné de vendre un médicament défectueux. Le dossier est mince. Seul au front, David engage un procès peut-être trop gros pour lui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 209 notes
Vous souvenez-vous des films « La firme » de Sydney Pollack avec Tom Cruise et Gene Hackman ? Et de « L'affaire Pélican » d'Alan J. Pakula avec Julia Roberts. C'était dans les années '90. Des bombes qui restent ancrées dans les mémoires au point que chaque fois que des lecteurs entendent ou aperçoivent le mot « Avocats », des clichés d'un de ces deux films leur viennent en tête instantanément. Il y a d'autres projections connues comme « L'idéaliste », « le client », « Non coupable » et « le maître du jeu ». le choix est facile. C'est presque aussi évident que de connaître la marque des noisettes enrobées de chocolat recouvert d'une couche sucrée de bleu, jaune, rouge, vert et brun. Les « M&M'S ». Ce n'est pas une parole de cinéphile, ni de défenseur de fabricant de bonbons. Une affirmation basée sur des souvenirs poussiéreux où j'ai eu l'occasion de voir une rediffusion d'un des films cités plus haut à la télévision.
Tout cela sans savoir que l'auteur à l'origine de ces fabuleuses histoires était le célèbre John Grisham. C'est dire, l'impact des oeuvres de l'auteur depuis la fin du siècle dernier. le talent paye, les groupies abondent, les férus se bousculent. Mais pourquoi donc ?
Les histoires juridiques suscitent toujours la curiosité. C'est le jackpot si des grosses sociétés au monopole ancré dans tous les domaines, si les vicieux pouvoirs dirigeants le monde ou juste un gros pays, sont mis à mal à cause de leurs méthodes sans scrupule.
Résumé du livre (quatrième de couverture/RL) :
« Comment David Zinc, 31 ans, brillant avocat dans un prestigieux cabinet d'affaires de Chicago, a-t-il pu se retrouver employé chez Finley&Figg, un cabinet juridique minable ?... Oscar Finley et Wally Figg. Depuis vingt ans, ces deux-là se chamaillent pour faire tourner leur boutique d'arnaques miteuses. Mais cette fois-ci, c'est sûr, ils sont sur le coup du siècle : ils attaquent en justice le géant pharmaceutique Varrick , le nouvel anticholestérol (le Krayoxx) est accusé de provoquer des infarctus. Enfin, le grand jour arrive ! Mais au procès, tout déraille. Et David se retrouve seul pour plaider la première grosse affaire pénale de sa carrière. »
Les combats de David contre Goliath soulèvent les coeurs, gonfle les veines, accélère le flux sanguin. Les témoins de ces affrontements applaudissent. Les témoins, des curieux qui ont l'impression de participer à un combat auquel ils ne sont pas conviés. En lisant ce type d'aventure, les lecteurs ont l'impression de participer au bouche-à-oreille et de dénoncer quelque chose. Ce qui augmente le plaisir de lecture. D'autant plus que c'est un style très allégé, des scènes rapides, un décor minimaliste, sans trop de détail, une profondeur des personnages à la bonne dose, une construction souvent identique. le point fort est la maîtrise du fonctionnement du système juridique, le contenu d'une audience, les avancées ou coup de griffes, les coups de théâtre, le gain ou la perte d'un procès. L'enrichissement qui met en avant le fameux rêve américain et son contraire, le cauchemar américain, l'endettement et la chute dans la misère. Tout cela tourne autour d'un ou deux sujets principaux choisis dans la multitude des phénomènes de sociétés. Les jouets, les médicaments, accidents, traite des êtres humains… En gros tout ce qui rapporte un paquet de fric. La santé et les injustices sont l'essence qui permet ... et les prétextes pour…
+ : Ce qui m'a permis d'aller au bout. Ce n'est pas l'affaire en surface, sensée nous détourné des à côté. C'est justement, le rajout des affaires en parallèles. L'affaire du plomb dans les jouets, le travail non déclaré et l'exploitation de travailleurs immigrés. Ces voies sont exploitées très simplement, très bien organisées, avec sérieux. Contrairement au cas principal médiatisé, qui est un fiasco pour les plaignants : les conséquences de l'utilisation d'un médicament (le Krayoxx) qui serait néfaste pour le coeur. D'autres points de vue m'ont amusé : Oscar Finley désireux de divorcer depuis belle lurette, spécialiste en la matière, perd le Nord quand il s'agit de son propre cas. L'ambiance familiale du cabinet où l'atmosphère est nourrie de chamailleries de vieux couple. Une écriture très claire, grande facilitée de lecture, quelques pointes d'humour.
- : David Zinc et Wally Figg sont de gros clichés qui ne m'ont rien apporté. le premier, laisse tomber un boulot étouffant très bien payé pour une place sous-payée, mais trouve la liberté et la réussite (comme par enchantement, sa femme tombe enceinte en une semaine alors que les années précédentes, à cause du nombre énorme d'heures prestées pour le bureau, ce n'était pas possible). Wally, le coureur de jupon, abonné aux AA, un gamin opportuniste (malgré sa quarantaine) et naïf qui flambe même quand il n'a rien. Son attitude est la source de l'enlisement du bureau dans le marécage. Ce qui ressort le plus, c'est: bonne école donne bons avocats irréprochables avec réussite assurée, diplôme en main. le contraire, un rêve ridicule. Et enfin, un rappel répétitif sur les sommes d'argent en jeux, où tout le monde se met à rêver. Encore une histoire de réputation et de chiffre.
Le danger en écrivant des bouquins à suspens juridiques, c'est d'être redondant, répétitifs sur les scénarios. Ce n'est pas parce qu'un procès est différent, dans une ville ou un pays différent, avec de nouveaux personnages que c'est du neuf. Cela ressemble fort à du « Tunning de voiture ». On en prend une qui a gagné une course, on repeint la carrosserie à plusieurs reprises pour chaque nouvelle course. Ce n'est pas pour cela qu'elle gagnera une étape à chaque coup. Il y a toute une mécanique à entretenir et des pièces à modifier tout au long de la compétition. Pareil pour le livre. La surprise n'est plus nouvelle, les coups de théâtre doivent changer, si tout reste pareil, le lecteur n'est plus aussi surpris. Même si le bouquin ressemble à une belle bagnole dans son ensemble… Une histoire écrite avec talent. Mais avec une vieille sauce. Donc, désolé, mais, même si c'est divertissant et que les fans jubileront certainement en lisant son dernier ouvrage, je trouve que ce livre est du remâché. À prendre avec des pincettes, je me base sur deux films vus pour sortir l'argument (ça pourrait être valable avec les autres films, mais je ne les ai pas vus). Je trouve que la perche était tendue grossièrement pour lier « Les partenaires » à « La firme » et « L'affaire Pélican ». le premier étant un mélange des deux autres.
Il y a une sensation qui se maintenait. J'ai eu l'impression d'être devant un cas d'école où il s'agissait d'une tentative d'écrire pour que ce soit un jour projeté à l'écran. L'essentiel n'étant pas la profondeur des choses, mais l'intérêt qu'elles pourraient susciter pour le cinéma. Un maximum de simplification où tout se mise sur une intrigue facile, commercialisable, plus que sur son intérêt littéraire, sur sa richesse de l'histoire. C'est souvent dans ce type d'ouvrage (par exemple avec « le passager » de JC Grangé et il y en a une tonne d'autres, faites votre liste) où ce sont des ficelles faciles qui sont utilisées pour débloquer une situation. La précipitation. le plus important est l'ensemble rapide obtenu, plus ou moins crédible, minimisant les erreurs. Par exemple, des personnages très imagés ou tout le monde peut se reconnaître, le sauveur, la tête brûlée, le grand méchant, et le petit gentil. Des bouquins où tout semble aller très vite, mais décortiquer, l'effet est moins agréable. Malheureusement, tout cela diminue l'intelligence d'une idée très intéressante au départ. Dans « Les partenaires », il y a eu une superbe contre argumentation (en deuxième partie du livre environ), dont l'effet n'a pas fonctionné. C'est attendu dans ce genre d'ouvrages. Il y a eu une tentative de proposer un coup de théâtre qui donne la sensation d'un réveil soudain. Une intervention intelligente, mais qui semble apparaître comme par miracle dans la bouche de l'avocat (David Zinc) qui prend la parole. Sans signes avant-coureurs, une espèce de révélation. Même si, au final, il passe pour un personnage qui sera brillant et exemplaire tout le reste de l'histoire. le sauveur est trop bien pour être crédible.
Néanmoins, même si je ne suis pas fan. J'ajoute que celui qui aime le genre « suspens juridique » y trouvera son compte. Sans ennui. L'auteur vous lance dans une aventure humaine parfois dramatique, parfois comique, dans laquelle la curiosité devrait vous houspiller et vous pousser à accélérer la lecture afin d'en connaître le dénouement.
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Je remercie Realita pour cette pioche de Juillet, j'ai encore un peu de retard à rattraper. J'ai beaucoup lu de cet auteur dans le passé. Mes fréquentes relectures allaient au Maître du Jeu dont j'ai détesté l'adaptation ciné. Il s'agit d'un livre reçu avec France Loisirs et il est toujours sous blister, je n'ai pas dû le commander… Est-ce que je vais encore adhérer à son style ?…

J'avais arrêté d'en lire car j'étais arrivée à saturation de ce type de thriller, toujours les mêmes histoires… On commence par la présentation non exhaustive des personnages, c'est lent et insipide. Quand j'ai relu le résumé, je me suis demandée dans quoi je m'étais lancée car il ne m'a même pas intéressé. Il en dit beaucoup trop par rapport au début du roman et du coup, il ne m'a pas du tout donné envie d'en continuer la lecture. Au final, je l'ai abandonné à même pas 25p, je trouve horripilant les maisons d'édition qui spoile l'histoire d'un roman pour mieux le vendre alors que l'intrigue est beaucoup plus longue à démarrer. Je confirme que je ne l'avais pas commandé, à moins que je ne m'étais fiée qu'au nom de l'auteur…

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une déception supplémentaire à mon actif de cette année et un de moins à conserver. Il faudrait peut-être que je relise le Maître du Jeu avec mon regard d'adulte. Est-ce que j'en apprécierai autant la lecture qu'auparavant ? Si vous êtes amateurs de thriller juridique, je vous conseille de le lire pour vous en faire votre propre idée, mais je ne suis pas sûre que cela soit son meilleur. Pour ma part, je vais continuer à trier ma pal.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Tout d'abord, merci à Babelio et son opération "Masse critique" grâce à qui j'ai pu recevoir ce livre ; et merci aux éditions Robert Laffont pour me l'avoir gentiment envoyé.

Je ne suis généralement pas contre un bon polar issu de la grosse cavalerie américaine : rapide, efficace qui tient en haleine... Alors quand j'ai vu le résumé du dernier Grisham je me suis dit que ça pourrait me plaire.
Un avocat pressurisé par une grosse société dans laquelle il travaille 80 heures par semaine et se fait un salaire avec pas mal de zéros , s'enfuie un matin de la dite société éreinté, lessivé. Il s'enterre au fond d'un bar dans lequel il sirote toute la journée, et pas des diabolos grenadine. le soir, fin soûl, il décide de se faire engager par le cabinet d'avocat certainement le plus corrompu et incompétent de la ville. Là, un de ses nouveaux associés décide de partir affronter un géant pharmaceutique qui commercialise des pilules anti-cholestérol supposées favoriser des crises cardiaques.

L'histoire avait donc des atouts pour me plaire, même si elle peut paraître un tantinet manichéenne. Un héros qui préfère tourner le dos à in paquet d'argent pour profiter de sa vie, de son épouse au risque d'être incompris de presque tout son entourage (exceptée la dite épouse !), ça me plait bien.

-Tu as perdu la boule ?
-Oui, et c'est libérateur
(p117)

A dire vrai, quand je recherche de la subtilité, ce n'est pas le genre se livre que j'ouvre. Mais là, c'est à outrance. le héros David Zinc pouvait sans aucun doute faire un choix plus judicieux une fois son vin cuvé. Mais non, c'est un gentil garçon David Zinc alors comme il l'a promis, il reste travailler dans ce cabinet au risque que sa réputation en pâtisse. Son salaire est divisé par 50, mais ce n'est pas grave, il a quelques économies. Non content de ne presque plus rien gagner alors qu'un enfant est en route, il distribue son argent à qui en a besoin-ou pas d'ailleurs. Il se fait abuser ? Pas grave. Bref, je n'ai pas du tout cru au personnage. Bon, je précise,je ne suis pas du tout contre aider les autres, je ne met pas l'argent au centre de ma vie, mais trop c'est trop. Je me suis demandé tout le long du bouquin ce qu'il avait bien pu faire de mal pour se sentir redevable comme ça.
Les autres personnages principaux restent flous et caricaturaux.

Les personnages, c'est une chose, mais on pourra me rétorquer que dans un thriller, c'est l'intrigue qui compte. C'est vrai. Mais il n'y a pas grand chose de ce côté là non plus. L'intrigue démarre trèèèssss lentement. Environ à la page 250 à peu près. En gros, le plus gros suspens est de savoir s'il les avocats vont réussir à se faire du blé ou pas !
A partir des deux-tiers du livre donc, ça se laisse lire. Une lecture qui est même assez agréable. Il y a quelques intrigues parallèles intéressantes. Même si David Zinc ne lâche pas son comportement d'enfant de coeur.
Malgré tout, ce n'est pas suffisant pour compenser ses défauts. A mon avis, c'est un roman avec quelques bonnes idées mais néanmoins raté.

Lien : http://mumuzbooks.blogspot.f..
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David Zinc, avocat dans un cabinet géant de Chicago, ne supporte plus ses conditions de travail, la pression quotidienne de la hiérarchie et des associés, les heures accumulées au bureau et le fait de ne pas avoir de vie de couple avec sa femme. Un jour il pète un câble, s'imbibe dans le bar du coin, et atterri complètement alcoolisé dans un cabinet d'avocat miteux de la banlieue de Chicago, où il promet aux deux associés de revenir le lendemain travailler pour eux.
Ce qu'il fait...
Pourtant le cabinet est dirigé par Oscar Finley, un petit avocat sans envergure, et Wally Figg, un alcoolique en rémission sans grand principes déontologiques. Leur but est juste d'accumuler les procédures de divorces et d'accidents de la route pour faire tenir leur cabinet. Wally rêve d'un cas de recours collectif qui leur permettrait de s'associer à une grande action et pense l'avoir trouvé lorsque des doutes naissent sur un anti cholestérol commercialisé par un grand laboratoire. L'arrivée de David lui permet d'envisager les choses en grand.
Bien involontairement David, qui était spécialisé dans les montages financiers, va se retrouver à devoir plaider dans un dossier qui oppose les spécialistes juridiques et médicaux du laboratoire à de simples gens, qui ne comprennent pas trop ce qu'ils leur arrive,mais qui espèrent grâce à cette procédure percevoir les millions que Wally peu scrupuleux leur a promis.
Les obstacles s'accumulent et David pourrait abandonner Oscar et Wally, pourtant il ne va pas le faire...

Tous les ingrédients d'un Grisham très classique : le jeune avocat plus humain que nombre de ses collègues, la multinationale secondée par des juristes compétents mais sans scrupules, une cause apparemment désespérée, un procès américain décortiqué en détail... Rien de neuf, mais c'est très bien conçu, les histoires parallèles fonctionnent, et la procédure judiciaire est rendue intéressante par le talent de Grisham. Une limite toutefois, chez Grisham le principal ressort humain est toujours l'argent, et au final (sans dévoiler trop l'intrigue) ce qui aura vraiment du prix c'est la mort d'un petit garçon. Une mort un peu passée en perte et profit...
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Ceux qui affirment que quand on a lu un roman de John Grisham on les a tous lus n'ont pas dû en lire beaucoup avant de prononcer un verdict aussi péremptoire qu'infondé ; certes la quasi totalité de ses bouquins sont des thrillers juridiques mais ce n'est pas pour autant qu'ils n'ont pas une « identité » propre… Mais bon laissons ces mauvais coucheurs (et mauvais lecteurs) là où ils sont ! Pour ma part pour avoir lu une bonne partie de sa prose je n'ai jamais été déçu, la qualité est inégale mais globalement ça reste des intrigues bien ficelées souvent enrichies d'un regard sans concession sur la société américaine. Ce dernier opus ne déroge pas à la règle et c'est notamment l'industrie pharmaceutique qui est mise sur la sellette mais aussi les gros cabinets que l'on pourrait comparer à des « usines à avocats ». Par contre au rayon des nouveautés on trouve de nombreuses touches d'humour dans le récit (surtout dans la première partie, avant que l'affaire ne soit réellement lancée). Autre originalité de ce titre par rapport à ses prédécesseurs l'intrigue principale (la confrontation entre F&F et Varrick Labs) est émaillée de plusieurs affaires « secondaires » (essentiellement les dossiers que monte et défend David). Pour le reste Les Partenaires se classe dans les thrillers 100% juridiques de l'auteur qui maîtrise toujours aussi bien les arcanes du système judiciaire américain.
Pour moi c'est du tout bon, des personnages crédibles et attachants, une intrigue bien ficelée et riche en rebondissements… Les adeptes de Grisham adoreront, les autres détesteront sans doute (mais on peut se demander pourquoi ils persistent s'ils n'aiment pas l'auteur… doivent être un peu maso sur les bords).

Difficile de ne pas faire le rapprochement entre le Krayoxx (le médicament supposé nocif de Varrick Labs) et le Mediator des Laboratoires Servier ; d'une part ils sont sensiblement identiques (ce sont deux hypocholestérolémiants) et les effets secondaires nocifs sont les mêmes (valvulopathies pouvant entraîner la mort). de là à penser que John Grisham s'est inspiré du scandale du Mediator pour son nouveau roman il n'y a qu'un pas que je n'hésite pas à franchir allégrement…
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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critiques presse (1)
LeFigaro
02 mai 2012
Cette fois encore, dans Les Partenaires, ­Grisham nous captive grâce à une intrigue simple et efficace, relevée d'un humour volontiers ravageur.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
« Pétage de plombs » n’est pas un terme médical, c’est clair. Les experts emploient un langage plus recherché pour décrire l’instant où un individu perturbé franchit la ligne jaune. Pourtant le pétage de plombs existe. Il peut résulter d’un événement très traumatique et se produire en une fraction de seconde. Ou bien il peut s’agir de la goutte finale, celle qui fait déborder le vase, triste apogée d’une pression qui s’accumule et s’accumule jusqu’à ce que l’esprit et le corps doivent trouver un exutoire.
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David n'avait aucune envie de demander au jury de montrer de la compassion pour sa cliente, Iris Klopeck, mais il eut été malvenu de ne pas le faire, dans la mesure où il avait assisté à toutes les audiences. De retour au pupitre, il commença par remercier les jurés pour leur patience. Puis il confessa que c'était son premier procès et que ce n'était pas lui qui aurait dû plaider. Les circonstances en avaient décidé autrement et il s'en voulait de ne pas avoir pu faire mieux.
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– Ces Tasers sont dangereux, tu sais. Des flics de Joliet sont accusés d’avoir « taserisé » un type de soixante-dix ans qui était allé à Walmart acheter du Sudafed pour son petit-fils malade. Le pharmacien a pensé que le vieux fabriquait de la métamphétamine chez lui et, en bon citoyen, il a appelé la police. Les flics locaux venaient de recevoir des Tasers flambant neufs, alors cinq de ces clowns se sont jetés sur le vieux dans le parking et l’ont tasérisé de la tête aux pieds. État critique.
— Ça nous ramène donc à la loi sur le Taser, hein, Wally ?
— Et comment ! Ce sont de bons dossiers, Oscar. Il faut qu’on s’en dégotte quelques-uns !
Oscar s’assit en poussant un profond soupir.
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David était admiratif. Sa propre grand-mère, qui avait quatre-vingt-douze ans, était attachée à son lit dans une maison de retraite, absente de ce monde. Et cette magnifique vieille dame s'alcoolisait avant le déjeuner!
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— Vous voyez ce portable ?
— J’ai l’air d’un aveugle ?
— Cet engin me tyrannise depuis cinq ans. Je dois l’avoir sur moi à chaque instant. Politique de la société. Je ne le quitte jamais. Il m’a gâché d’agréables dîners au restaurant, il m’a tiré de sous la douche. Il m’a réveillé à toutes les heures de la nuit. Une fois, il a même interrompu une partie de jambes en l’air avec ma pauvre petite femme délaissée. L’été dernier, j’assistais à un match des Cubs, super places, deux copains de fac et moi, sommet du second tour de batte, et ce truc se met à vibrer. C’était Roy Barton. Je vous ai parlé de Roy Barton ?
— Pas encore.
— Mon supérieur, un sale petit connard pernicieux. Quarante ans, un ego surdimensionné, tout ce qu’il faut pour. Il se fait 1 million de dollars annuels, mais ce n’est pas assez. Ça ne sera jamais assez. Il bosse quinze heures par jour, sept jours par semaine, parce que chez Rogan Rothberg tous les cadors bossent sans arrêt. Et Roy considère qu’il est un cador.
— Un charmant garçon, hein ?
— Je le hais. J’espère ne jamais revoir sa gueule.
Abner fit glisser le troisième Bloody Mary sur le comptoir.
— Vous m’avez l’air sur la bonne voie, l’ami. Santé.
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Videos de John Grisham (33) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Grisham
John Grisham : "La guerre politique aux États-Unis mène à une guerre culturelle"
Il est l'un des maîtres américains du roman à suspense : après avoir vendu plus de 400 millions de livres dans le monde entier depuis les années 90, John Grisham publie "Le Réseau", son dernier roman. Récemment, dans une interview, il affirmait qu'il ne continuait pas pour l'argent. Alors... pourquoi ? "D'abord, je n'ai rien d'autre à faire ! C'est devenu mon métier, et j'ai suffisamment de santé pour pouvoir écrire tous les jours. Et puis, j'ai énormément d'histoires dans la tête que j'ai envie d'écrire, de partager avec les lecteurs". Avocat de formation, c'est le milieu de la justice pénale qui le fascine : "Aux États-Unis, on a un problème avec la justice pénale. Notre système judiciaire crée beaucoup d'histoires intéressantes. Ce que je cherche, ce sont des histoires qui font intervenir des avocats, des affaires, des procès... C'est mon univers", explique l'écrivain. Une fois de plus dans "Le Réseau", c'est donc un avocat qui est au cœur de l'affaire. Et pas n'importe lequel, Mitch McDeere, le héros de son best-seller absolu, "La Firme", engagé dans une course contre la montre pour sauver une collègue.
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