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3,22

sur 116 notes
On trouve souvent - presque toujours même - dans les romans de Jens Christian Grøndahl le portrait d'une femme dans la cinquantaine, qui à la suite d'un événement soudain, va porter un regard rétrospectif sur sa vie. Ce roman, à cheval sur deux époques, ne fait pas exception. Sonja vit avec le poids de la culpabilité depuis qu'elle sait qu'elle a été impliquée indirectement dans la mort d'un homme. Par deux fois, c'est une rencontre fortuite, soit avec un activiste allemand dans les années 70, soit avec le narrateur dans les années 90, qui va donner à sa vie une nouvelle orientation. Avec elle, on s'interroge pour essayer de comprendre comment une personne peut, sans le réaliser, se retrouver acteur d'événements extrêmes. L'indifférence de la Sonja des années 70 est presque insupportable. Par amour, à peine réciproque, elle suit aveuglément sans trop s'interroger. Cette Sonja-là m'a un peu énervé. Mais la Sonja des années 90 a compris et porte le poids de la responsabilité et du remords. Ce roman est typique de l'oeuvre de Grøndahl, mais ce n'est à mes yeux pas le meilleur.
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Ce roman à la recherche du temps passé à remplir le vide ou à fuir la banalité de jours fades, au prix d'actions insensées, m'a remis en mémoire l'année 1977. J'allais me marier, j'exerçais le métier dont je rêvais, le sens de la vie était évident. C'était les années de plomb en Allemagne, le terrorisme aveugle au nom de la libération des peuples opprimés, le "suicide" des meneurs emprisonnés à la une de Libération.
Il est question de cette page d'histoire contemporaine agitée dans Les mains rouges, mais ce n'est pas l'essentiel.
À nouveau, l'auteur sonde les élans incongrus qui poussent chacune ou chacun à exploser l'ennui d'une existence bien rangée, bien conforme, bien insipide. L'auteur place ses personnages en suspens, exprime leur humeur en phrases sinueuses qu'il faut parfois relire pour en saisir la signification profonde. J'admire la virtuosité d'un précis de philosophie existentielle nourri d'une interrogation constante sur les accidents de la vie, créateurs de rupture d'une normalité endossée plutôt que taillée sur mesure. C'est d'une beauté taciturne, un brin démoralisante .
Je me demande si je pourrai côtoyer encore et encore la tonalité triste d'une écriture si habile à fouiller le coeur d'êtres désemparés face à une oeuvre dont l'ampleur les dépasse : vivre une bonne vie, juste bonne.
















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Jens Christian Gröndahl s'interroge sur le sens de l'engagement et sur ses retombées affectives et politiques , jusqu'à quel point un individu lambda est-il vraiment impacté par des évènements qui se déroulent au loin même si il en a vu les images...
1977, fin de l'été, Copenhague. Il, le narrateur, travaille à la Gare Centrale au service de réservation des hôtels. Elle ,Randi ,danoise, cherche une chambre . de fil en aiguille, de clef de consigne en hébergement, elle disparait...
Quinze ans plus tard, il croise sa route. Sonja et non plus Randi, lui raconte les mois qui ont précédé leur première rencontre , son séjour en Allemagne, sa rencontre avec des activistes rouges.. Quand ils sont extradés puis jugés en Allemagne, Sonja doit faire face à son passé, au rôle qu'elle a joué et à ses responsabilités. Coupable ou pas?
Quand la grande et la petite histoire s'imbriquent ..les interrogations se font nombreuses et ce roman essaie fort habilement d'amener le lecteur à se poser quelques questions .Intéressant.

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Une brève rencontre à la fin des années 70, une jeunesse dont les idéaux et les luttes paraissent lointains par bien des aspects. Mais aussi moins par d'autres, peut être pourrait-on les transcrire aujourd'hui avec quelques variations de thèmes ; de méthodes ou d'engagement selon les cas.

Le narrateur n'est pas un militant politisé mais un modeste étudiant qui travaille à la Gare centrale de Copenhague quand il croise le chemin d'une jeune danoise débarquant solitaire de Hambourg. Qui est-elle ? Que veut -elle? Pourquoi lui demande-t'elle de l'aide ? Que contient le sac qu'elle laisse à la consigne?
Le narrateur ne le découvrira que 15 plus tard, lorsque le hasard lui fait recroiser le chemin de Sonja. Et quelques années passeront encore avant le vrai dénouement.
Sonja, dans l'Allemagne de la bande à Baader, à l'époque de l'assassinat de Hans Martin Schleyer, a croisé la route d'un groupe d'émules d'Andreas Baader.

Elle n'apparait guère emplie d'idéaux et de conscience politique. Entre la fin de l'adolescence et le début de l'âge adulte, la révolte de Sonja apparait passive, non déterminée et probablement naïve. Elle se laisse happer par l'air du temps et la rencontre d'un beau jeune homme.
Croiser à un moment la bonne ou la mauvaise personne ! Voilà ce qui peut déterminer une vie, et la mort de quelqu'un dans une petite ville d'Allemagne.
L'auteur met en lumière toute l'importance du hasard et des rencontres fortuites, surtout à un âge où la construction de soi n'est pas aboutie.

Le récit m'a intéressée mais le personnage de Sonja, qui garde toujours ses distances, reste tout de même peu attachant. Sans réelle conscience politique dans sa jeunesse, elle n'en a pas davantage devenue adulte et embourgeoisée. Elle peine à accéder à la compréhension de ses actes et de leur portée.
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« Cela paraît étrange, mais c'est ainsi. » écrit l'auteur page 40. Car oui, c'est étrange que Randi (aussi prénommée Sonja) donne la clé de la consigne où elle a laissé un sac rempli de billets de banque à un étudiant, inconnu d'elle, qui vit de petits jobs à Copenhague. C'est aussi étrange qu'elle ne se manifeste pas ensuite. Étrange aussi, que ce même homme la retrouve, quinze ans après, par hasard, habitant Copenhague. Alors il décide de la rencontrer pour connaître son histoire. C'est un bon début qui accroche le lecteur.


L'auteur va alors nous brosser deux portraits de femme, toutes deux membres d'une organisation terroriste allemande. Il nous montre dans quel état d'esprit sont ces femmes, et quel élément déclencheur va leur faire franchir le pas. L'une est Angela, la révoltée, la meneuse qui réclame justice. L'autre est Sonja, la paumée, qui suit pour donner un sens à sa vie. Sonja a quitté le milieu familial danois pour aller vivre en Allemagne quelque temps, elle fait partie de ces jeunes (22 ans), déracinés, mal dans leur peau, qui ne savent pas quoi faire de leur vie. Il sont prêts à vivre au jour le jour, sans se soucier du lendemain. Écoeurés par le monde dans laquelle ils vivent, ils sont capables de suivre n'importe qui et d'épouser n'importe quelle cause, pourvu qu'ils pensent ainsi changer le monde. Angela, elle, a manifesté contre la présence du shah d'Iran à Berlin. Un coup de feu a été tiré. Un manifestant, tout près d'elle, a été tué. Elle a considéré alors qu'il était de son devoir de lutter contre cet état fasciste. Et pour mener cette lutte, tous les coups sont permis, y compris manipuler une personne perdue comme Sonja. Deux motivations, deux destins.


Mais cette rencontre, 15 ans après, de Sonja et du narrateur change la vie de ce dernier. « Ce n'est pas Sonja qui m'a fait arrêter dans ma vie, ce n'est pas elle qui m'a fait hésiter. C'est plutôt ce qu'elle véhiculait. Comme lorsqu'en hiver, une personne entre dans la pièce et, pendant un instant, apporte avec elle tout le froid de la neige ». C'est un roman profond, au style envoutant, et qui nous amène à réfléchir sur le sens de la vie. La routine de la vie bourgeoise comparé à l'idéal révolutionnaire. le temps change les hommes, mais la responsabilité d'actes commis dans le passé demeure. Ah j'oubliais. Zéro pointé pour le rédacteur du quatrième de couverture qui en dit beaucoup trop.
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La littérature nordique regorge de romans policiers à faire frémir les plus audacieux, raison pour laquelle j'ai préféré renouer avec Jens Christian Grondhal dont j'avais lu, il y a quelques années, le délicieux « Virginia ».



1977, un jeune étudiant travaille, pour l'été, à la gare centrale de Copenhague et aperçoit une jeune femme étrange, un peu perdue. Après avoir un peu discuté avec elle, il décide de l'héberger quelques jours chez lui. Randi, puisqu'elle s'est ainsi présentée, disparaît rapidement, lui laissant la clef d'une consigne. Il l'ouvre et trouve une enveloppe dans laquelle il y a une forte somme en marks allemands. Il la dépose, anonymement, dans la boîte aux lettres du commissariat le plus proche.



Quinze ans plus tard, le hasard lui fait croiser le chemin de la jeune femme énigmatique. Il la suit et s'aperçoit qu'elle lui avait donné un faux nom, elle s'appelle Sonja, est mariée et vit non loin de chez lui. Sa curiosité est en éveil et il fait en sorte de prendre contact avec elle, elle qui le subjugue encore.

Au fil de leurs rencontres clandestines, Sonja lui raconte son été 1977, en République Fédérale d'Allemagne alors qu'elle est sur le départ de son travail de jeune fille au pair dans une famille aisée de Hambourg, elle décide de prolonger son séjour, profitant du départ en vacances de la famille d'accueil.

Lentement, Sonja, s'effeuille, explique comment le hasard lui a fait croiser la route d'un groupe de terroristes allemands, sa liaison amoureuse avec un des hommes l'entraîne dans une spirale dont elle n'est que spectatrice jusqu'à ce qu'elle aide, une seule fois, en apportant une voiture de secours au groupe.

Chaque aveu amène Sonja à exprimer son sentiment de culpabilité car, sans le savoir et sans le vouloir, elle a participé à un braquage sanglant. Ses mains sont rouges, irrémédiablement rouges.



« Les mains rouges », avec délicatesse et des mots justes, explore les méandres de la culpabilité, du remords, d'une vie rongée en silence jusqu'au jour où le temps de prendre ses responsabilités sonne quand le procès des terroristes s'ouvre en Allemagne quinze ans après les faits.

Le narrateur et Sonja assistent aux premiers jours du procès, les idéalistes d'hier ont vieilli, on a peine à croire qu'ils eurent un parcours jalonné de violence. Sonja prend conscience qu'elle ne pourra plus avancer tant qu'elle n'aura pas divulgué, à la veuve comme aux autorités, son erreur de jeunesse qui la ronge depuis les événements.



Jens Christian Grondhal aborde également un sujet récurrent dans ses romans : la relation ambigüe entre un homme et une femme, un sentiment amoureux à la lisière de l'amour partagé et du sentiment à sens unique. L'étudiant devenu homme n'a jamais oublié sa brève rencontre avec Rani/Sonja, son mystère l'a toujours obsédé comme l'envie de connaître son histoire.



« Les mains rouges » rappelle aussi les années soixante-dix, celles qui furent de plomb en Italie, celles des Brigades rouges, d'Action directe ou encore de Fraction Armée rouge dite Bande à Baader. Epoque d'une jeunesse en révolte contre l'ordre établi du capitalisme n'ayant trouvé que l'action violente pour se faire entendre. Entre romantisme exacerbé et spirale infernale des attentats.

Je me souviens de la fascination éprouvée devant les actes extrêmes de ces organisations terroristes, souvent menées par des jeunes gens éduqués et lettrés. Il y avait comme un air de forêt de Sherwood, une forêt et son Robin des bois qui auraient mal tourné. Les Etats-Unis avaient leur Vietnam, l'Europe ses groupes révolutionnaires armés et prêts à avoir les mains rouges.

Traduit du danois par Alain Gnaedig
Lien : https://chatperlipopette.blo..
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Difficile gageure que celle d'atteindre le lecteur sans vraiment l'impliquer, de le toucher presque malgré lui...

Je n'avais lu avant "Les mains rouges" que deux romans de Jens Christian Grøndhal, et si le détachement délicatement mélancolique du ton de "Piazza Bucarest" m'avait charmée, il m'avait laissée froide dans "Virginia" (que je n'ai d'ailleurs même pas pris la peine de chroniquer).
Jens Christian Grøndhal déroule les destins de ses héros sans leur conférer d'éclat ou d'intensité flagrants. Il le fait doucement (j'ai envie de dire "du bout des lèvres"), en égrenant peu à peu les indices qui vont amener le lecteur à appréhender, sans heurt, les blessures de ses personnages.
Non pas que ces blessures soient superficielles, mais plutôt que de s'attarder à mesurer leur profondeur, il préfère dépeindre les résonances qu'elles laissent de manière durable et insidieuse dans l'esprit de leurs détenteurs.

Dans "Les mains rouges", Sonja doit composer avec la culpabilité qui la ronge depuis qu' [Attention : spoiler!] elle a assisté dans leur fuite deux terroristes d'extrême gauche qui, dans l'Allemagne de la fin des années 70, ont abattu un policier lors d'un braquage de banque [fin du spoiler].
Ces faits nous sont révélés peu à peu, par l'intermédiaire d'un narrateur qui a brièvement connu Sonja alors qu'il travaillait à la gare de Copenhague en 1977, et qui la retrouve par hasard quinze ans plus tard.
Tous deux sont mariés, sans enfant, et au fil de rendez-vous clandestins, Sonja relate les événements qui expliquent que lors de leur première rencontre, elle s'est présentée sous une fausse identité et lui a confié la clé d'une consigne dans laquelle était entreposée une petite fortune en marks.

Installé dans un présent morne, une vie dénuée de rêves, le narrateur mesure à cette occasion tout ce qui le sépare des aspirations de sa jeunesse. Sonja lui avait laissé entrevoir un parfum de mystère qui s'est bien vite évaporé dans un quotidien bien réglé et étriqué.

Le roman de Jens Christian Grøndhal met en évidence ces regrets enfouis dans la conscience, et qui mine de rien taraudent, dont on ne mesure l'ampleur qu'avec le recul des années, lorsque tous les possibles sont devenus inaccessibles...

Comme avec "Piazza Bucarest", j'ai personnellement été séduite par l'écriture de l'auteur toute en retenue, et même s'il est probable que j'oublie assez rapidement l'histoire de Sonja, je crois que je conserverai en mémoire la joliesse des nuances pastels qu'évoque "Les mains rouges".
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Elle s'appelle Sonja (ou peut-être Randi ?), et lui n'a pas de nom.
C'est lui qui raconte et c'est elle qui intrigue...
Énigmatique, insaisissable, elle apparait un beau jour de 1977 au guichet de la Gare Centrale de Copenhague, puis disparait pendant 15 ans. Quand le hasard les réunit à nouveau, le temps a passé mais Sonja n'a rien perdu de son mystère.
Par bribes, un secret après l'autre, elle se confie à lui qui n'attendait que ça, elle lève doucement le voile sur son passé, et nous voilà revenu au début des années 70, en pleine mouvance révolutionnaire d'extrême gauche, tendance "bande à Baader".

La jeune Sonja, tout juste sortie de l'adolescence, réside alors en Allemagne : elle est aux premières loges pour assister à la montée en puissance de l'insurrection armée contre l'ordre capitaliste. Naïve et idéaliste, grisée par sa liberté toute neuve, Sonja se retrouve traversée par "ce sentiment profond d'être en transit, pas encore écrasée par ces choses aussi encombrantes que sont une histoire personnelle, une personnalité, une identité". le hasard (encore et toujours lui) va mettre sur sa route des individus par forcément recommandables, dont le souvenir la hantera longtemps...
Prise de conscience tardive, remords, culpabilité, soif d'absolution : autant de sujets délicats que l'auteur aborde avec une certaine pudeur et un joli sens de la formule.

L'écriture tout en retenue de Jens Christian Grøndahl, que j'avais déjà beaucoup aimée dans Les Portes de Fer pour sa finesse et sa légèreté, se prête en effet parfaitement à ce subtil jeu d'effeuillage, fait de révélations et de dissimulations, d'aveux et de non-dits.
L'écrivain danois excelle décidément dans l'art de peindre le doute, le flottement, l'errance, la confusion des sentiments.
Il nous offre là deux personnages atypiques et prompts à l'introspection, dont il dresse des portraits fragmentaires, riches de nuances, d'énigmes et de zones d'ombre.

En la matière, Les Portes de Fer m'a semblé un peu plus abouti, mais je ne regrette en rien cette deuxième lecture de Grøndahl.
Une fois encore, son texte fait la part belle à l'incertitude et à l'impalpable, et j'ai aimé me tenir aux côtés de ces héros pour qui la vie est "une salle d'attente où des voyageurs rassemblés par le hasard attendent que l'histoire passe les prendre".
Plutôt joli, n'est-ce pas ?
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Est-ce qu'une erreur de jeunesse peut vous hanter pendant plus de quinze ans à un point tel que le remord latent gâche votre vie? Telle est la question, sans être le seule, que pose ce livre. À travers un récit parfois nébuleux, l'auteur aborde divers thèmes comme la complicité, l'insouciance, l'embrigadement et l'embourgeoisement. La formule me laisse quelque peu perplexe: cette histoire de rencontres fortuites qui perdurent dans le temps n'est-elle qu'un support aux questionnements évoqués ou est-elle en soi porteuse d'un message que je n'ai pas compris? Mais comme les deux protagonistes ne m'ont pas vraiment touché, ni non plus leurs quêtes existentielles, cette question ne m'empêchera pas de dormir! Bref, une lecture en demi-teinte.
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"Les mains rouges" de Jens Christian Grondahl (192P)
Ed. Folio

Bonjour les fous de lectures....

A la découverte d'un auteur Danois.

Copenhague, fin des années 1970
Le narrateur rencontre Sonja descendue d'un train venant d'Allemagne.
Rencontre furtive, très vite celle-ci disparait laissant à la consigne de la gare un sac rempli de billets de banques.
Quinze ans plus tard, Sonja réapparait dans la vie du narrateur et accepte de lui raconter son histoire.
Mais qui est véritablement Sonja ?
On découvre très vite qu'elle était à l'époque jeune fille au pair qui côtoyait un groupuscule d'extrême gauche ayant réalisé des actes terroristes.
Sonja était-elle manipulée ou complice ?

Comment continuer à vivre avec ce passé qui vous hante?
Comment réagir quand on s'aperçoit que l'on a fréquenté une telle personne ? Doit-on se sentir coupable ?
Voici le récit de deux vies tourmentées.

Telles sont les questions que se posent les protagonistes tout au long de cette lecture.

Roman sur le poids du passé et de la culpabilité, je dois cependant avouer m'être ennuyée.
J'ai trouvé l'ambiance pesante, peu d'empathie pour les personnages et, même si l'écriture est fluide, j'ai eu bien du mal à terminer ce livre plus d'une fois posé et plus d'une fois repris.

Dommage, Jens Christian Grondahl est un des écrivains les plus lus du Danemark.
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