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Jacqueline Lafond (Traducteur)Efim Grigor'evic Ètkind (Préfacier, etc.)
EAN : 9782253062561
251 pages
Le Livre de Poche (01/01/1993)
4.33/5   53 notes
Résumé :
« Et pourtant, au milieu des tourments et des affres, dans la vase et dans la boue de la vie concentrationnaire, la liberté était la lumière et la force des âmes captives. La liberté était immortelle. »

Après trois décennies dans les goulags, Ivan Grigoriévitch retourne au monde des hommes. Au cours d’un voyage en Russie poststalinienne, de Moscou à sa terre natale, l’ancien prisonnier affrontera non seulement son propre passé mais aussi celui de l’U... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Peut-être avez-vous lu le livre majeur de Vassili Grossman : Vie et destin dont le manuscrit fut confisqué par le KGB.
Mais l'auteur a un autre livre à son actif, un roman que j'aime particulièrement et que j'ai relu tout récemment.
Vassili Grossman fut un communiste convaincu jusqu'à la seconde guerre, là sa vision changea, il fut l'un des premiers à entrer dans Treblinka, puis il découvrit le massacre des juifs à Babi Yar où sa mère mourut.
Lorsque après guerre l'antisémitisme stalinien se fit plus fort avec le procès des blouses blanches, Grossman change, prend la plume et dénonce.

Tout passe c'est l'histoire d ' Ivan Grigorievitch qui revient chez lui après trente ans de camps. Il fut un idéaliste mais il a depuis longtemps perdu la foi.

Il est accueilli à Moscou par son cousin Nikolaï Andreïevitch qui ne lui a jamais fait un signe pendant trente ans.

Nikolaï et sa femme Maria Pavlovna accueil Ivan avec quelques réticences. Il faut dire que Nikolaï c'est l'homme des compromis, il a survécu à toutes les purges, il a vu le système broyer beaucoup d'hommes et de femmes autour de lui, c'est lui qui a signé (comme Grossman) des manifestes pour punir les traitres à la patrie, les vendus, il craint une société où le simple fait de penser met en danger.
C'est la rencontre d'un homme terrassé par la peur, toujours prompt à obéir, et d'un homme qui pense que
« l'histoire de la vie, c'est l'histoire de la violence invaincue, insurmontée. La violence est éternelle et indestructible. Elle se transforme mais ne disparait pas et ne diminue pas ...L'humain ne s'accroit pas en l'homme. » prêt à tout pour vivre en liberté, pour parler

Vassili Grossman mêle le destin d'hommes et de femmes et nous dit ne pas voir de différence fondamentale entre le servage russe sous le Tsar et le fanatisme bolchevique qui fait plier les êtres.
En un chapitre extraordinaire Vassili Grossman dresse le portrait de tous les Judas, tous ceux qui ont dénoncé, calomnié, trahi car pour eux l'état et le parti sont trop puissants pour ne pas être obéis.

Des lâches ? des monstres ? ils n'ont pourtant jamais cessé d'aimer leurs proches, aimer la musique ou la littérature

« Ces hommes ne souhaitaient de mal à personne mais toute leur vie ils avaient fait le mal »
A la lecture de ce roman magnifique et terrible on comprend les paroles de l'auteur qui font penser à Stig Dagerman
« L'angoisse de l'âme humaine est terrible, inextinguible, on ne peut la calmer, on ne peut la fuir ; devant elle sont impuissants même les paisibles couchers de soleil champêtres, même le clapotis de la mer éternelle »
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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J'ai lu ce court récit (une centaine de pages) immédiatement après avoir lu Vie et Destin, de telle manière que les deux lectures semblent s'être complétées de manière tout à fait harmonieuse.

Là où Vie et Destin développe de manière progressive et à travers les comportements de ses personnages, les évènements historiques ou personnels l'idée de la nocivité intrinsèque de toute forme de totalitarisme, Tout passe se fait beaucoup plus synthétique, allant directement aux idées défendues par l'auteur: une première d'ordre générale, affirmant la liberté comme étant conssubstantielle à la nature humaine, et une seconde, qui n'avait pas été développée dans Vie et Destin, à savoir le paradoxe du développement de la Russie, qui s'est fondée sur un asservissement croissant de l'individu et ce dès l'époque tsariste, à travers le servage.

La concision et la moindre importance donnée à l'intrigue dans cette oeuvre-testament de Grossman tient certainement au fait qu'il sentait sa mort proche, rongé par un cancer après la confiscation du manuscrit de Vie et Destin.
Une forme de pessimisme autant que de sérénité affleurent dans ce petit ouvrage magnifique: le narrateur, un ancien détenu du Goulag libéré à la faveur de la mort de Staline, exprime son désarroi face à ce qu'il croit être une impossibilité pour la Russie d'emprunter un jour le chemin vers la liberté, face au poids de son Histoire faite de "mille ans d'esclavage", avec des "conceptions fanatiques de la liberté, d'Avvakoum à Lénine", et à son incapacité à saisir la chance que représenta l'abolition du servage en 1861, qui fut selon Grossman un évènement plus important que la révolution d'Octobre, dans la mesure où elle aurait pu marquer le premier pas vers une société russe où le progrès économique et technique seraient enfin compatibles avec le progrès de la liberté.

En même temps, le roman s'achève sur une forme de sérénité retrouvée, à la vue de la mer Noire au bord duquel le narrateur a passé son enfance: l'émotion éprouvée à la vue de l'étendue marin est associée à ce que l'aspiration à la liberté chez tout homme a d'irréductible.

En extrapolant un peu, il est possible de se demander si le schéma mis en évidence par Grossman, à savoir la déconnexion entre progrès économique, technique et progrès de la liberté en Russie peut s'appliquer à d'autres pays...Je ne peux m'empêcher de penser ici à la Chine, dont le développement économique actuel impressionnant s'accompagne d'une chape de plomb étouffant toute velléité de démocratisation. le parallèle me paraît d'autant plus pertinent qu'on a affaire là à une puissance communiste (certes convertie au capitalisme, mais toujours dirigée par un parti se revendiquant du marxisme) au même titre que l'URSS ou vécut Grossman...
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Tout passe, le dernier roman de Vassili Grossman, est en quelque sorte son testament politique et spirituel. Il raconte l'histoire d'un homme qui retrouve les siens après un séjour de trente ans dans un camp sibérien. le soir de son retour, il s'assoit à table avec sa famille, mais personne ne lui demande ce qu'il a fait pendant toutes ces années, ni quelles souffrances il a endurées. À quoi bon demander ? Pendant des années, au sein de l'Union soviétique, a sévi un système de surveillance et de délation implacable. Staline vient de mourir sans doute. On découvre l'ampleur des crimes commis par le régime, les prisonniers politiques sont libérés, mais le même état d'esprit continue à régner dans une société où le simple fait de penser met en danger.
Ivan, le personnage principal, a été emprisonné parce qu'il a refusé de dénoncer de soi-disant opposants au régime. C'est un idéaliste épris de liberté. Il retrouve la femme qu'il a aimée, l'ami qui l'avait dénoncé, son cousin Nikolaï qui ne lui a jamais adressé le moindre signe pendant son internement et qui continue à craindre pour sa propre réputation. Nikolaï est l'homme du compromis. Il a signé des dénonciations contre les traîtres, c'est un homme toujours prêt à obéir, mais qui vit constamment la peur au ventre.
Ivan cherche à comprendre les motifs des délateurs, de ceux qui ont trahi, calomnié, dénoncé, par instinct de conservation ou tout simplement parce qu'ils voulaient obtenir la confiance du Parti, seul moyen d'améliorer leur existence. Comment ils ont fait le mal, même sans le vouloir. Cette réflexion est l'occasion pour Grossman de dresser les portraits des victimes de la terreur, avec des scènes parfois insoutenables, notamment lorsqu'il décrit la collectivisation forcée en Ukraine dans les années 1930 et la terrible famine qu'elle a engendrée.
Le témoignage de Grossman est d'autant plus fort que lui aussi été un communiste convaincu, au moins jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, où sa vision du régime a alors changé radicalement. Cette évolution intellectuelle est nettement visible à la lecture de son diptyque sur Stalingrad : alors que la publication de la première partie Pour une juste cause a été autorisée par la censure, le manuscrit de Vie et Destin, où Grossman met en parallèle les régimes nazi et stalinien, a été confisqué par le KGB en 1960. L'écrivain reconnu a perdu ses illusions et est devenu un opposant intellectuel. Avant de disparaître, Grossman s'est senti obligé de dire tout ce qu'il pensait du phénomène totalitaire soviétique. Tout passe parachève son parcours, c'est un résumé de sa pensée, une dénonciation sans complaisance de la dictature et de la souffrance de tout un peuple.
L'ouvrage de Grossman offre une critique féroce de Lénine et de Staline, qui n'ont aucunement amélioré le sort du peuple, déjà asservi sous la Russie tsariste. Pour assouvir leur soif inextinguible de pouvoir, et avec un mépris absolu pour la vie humaine, les deux principaux dirigeants ont sacrifié la liberté du peuple russe. Son livre rend hommage à ceux qui, dans la Russie stalinienne, croyaient encore que la liberté, la tendresse, la bonté étaient « le pain et l'eau de la vie ». Tout passe, nous dit Grossman, sauf l'aspiration invincible de l'être humain à la liberté.
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Dernier écrit de Vassili Grossman avant sa mort, « Tout passe » résonne tout particulièrement dans le contexte de l'agression russe contre l'Ukraine.
le texte, rédigé après la mort de Staline est pour son auteur un testament politique amer et désenchanté. La rédaction du texte jalonne la fin des années cinquante jusqu'en 1963, Grossman, relégué progressivement au rang des écrivains bannis par le régime, y abandonne le lyrisme et la poésie qui accompagnaient Vie et Destin, encore marqué par sa foi inébranlable dans l'homme, ici l'espoir a disparu, le constat est fait d'une impossibilité pour la Russie soviétique d'échapper à son identité profonde, laquelle tourne le dos irrémédiablement à toute évolution de l'état vers la démocratie et la liberté.
Grossman nous parle d'un pays pétrifié, immobile, condamné, comment ne pas y voir les accents prophétiques qui nous ramènent à la Russie de Poutine, dans son aveuglement et ses certitudes monolithiques. Ce texte est d'une densité politique historique philosophique, inversement proportionnel à ses 250 pages, le lecteur y est confronté à chaque page à la dureté et la lourdeur des constats. La mort de Staline n'est pas seulement celle du tyran, c'est aussi la continuation d'un état marqué par nature par l'obscurantisme. Grossman annonce ainsi des lendemains terribles, au-delà du vingtième congrès et des portes ouvertes des camps sibériens. le livre n'est pas un roman, pourtant Grossman y garde la patte du romancier, dans l'introduction du récit, croqué sur le vif à l'arrivée dans la capitale du train de Khabarovsk, dans les personnages qui jalonnent le récit, ceux qui s'effacent vite comme Nicolas Andréiévitch, aux accents qui ne sont pas sans rappeler Victor Strum de Vie et destin, il y a aussi les personnages qui cimentent la réflexion de l'auteur : Ivan Grigoriévitch qui sort de camp et affronte sans illusion le monde retrouvé, Anna Sergueievna par laquelle Grossman met à nu l'organisation par l'état soviétique de la famine en Ukraine qui fit plusieurs millions de mort au début des années 30. Grossman ne s'attarde pas à brosser le portrait de ses personnages, il les fait parler, regarder, constater. le constat est accablant, le livre s'ouvre sur les médecins juifs condamnés dans le pseudo complot des blouses blanches, il se poursuit avec les milliers de mort des obsèques de Staline, il revient sur la réalité des camps et leur mécanique de déshumanisation bien huilée. Grossman s'interroge sur la gestation de la terreur d'état qui caractérise le régime dans toute son histoire, sa condamnation de Lénine est sans appel, Staline n'en est que le continuateur. Au-delà de ces figures, l'auteur pressent que la Russie soviétique ne parviendra pas à échapper à sa marque génétique, celle du servage, qui la condamne à tourner le dos à toute forme de démocratie.
C'est bien la Russie de Poutine qui prend forme dans ces pages.
Un livre terrible.

Lien : https://weblirelavie.com
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Après le monument, le chef d'oeuvre "Vie et Destin", il me fallait lire le dernier roman écrit par Vassili Grossman.
Plus court, il raconte le retour d'Ivan Grigorievitch après 30 ans de goulag.
Le roman se passe bien après la guerre. Staline meurt.

> Staline mourut sans qu'aucun plan l'eût prévu, sans instruction des organes directeurs.
> Staline mourut sans ordre personnel du camarade Staline.

Ivan Grigorievitch tente de retrouver une place dans une URSS modelée par le stalinisme.

Ivan croise des personnes et lieux qu'il a connu.
C'est à chaque fois une occasion de sonder les Hommes.
Chaque rencontre éclaire un pan de l'histoire de l'URSS sous Staline : les procès, les camps, les tortures, les dénonciations, la famine.

Tout commence avec son cousin à Moscou qui a traversé toutes ses années avec beaucoup de compromissions.
Il a fermé les yeux, signé des manifestes contre les traitres à la révolution.

> Oui, il avait passé sa vie à s'incliner, à obéir, à avoir peur, peur de la faim, peur de la torture, peur du bagne sibérien. Mais il avait éprouvé aussi une crainte particulièrement basse : celle de n'avoir plus que des oeufs de saumon à la place de caviar.

Il croise aussi celui qui l'a dénoncé. Ce qui lui a valu 30 ans de goulag.
Les évangiles nous offrent un Juda. Vassili lui analyse pour nous tout un éventail de Judas.
Il y a eu durant ces décennies, bien des façons d'envoyer son voisin, son collègue, un membre de sa famille en prison.

> Souvenez-vous de Tolstoï : dans le monde, il n'y a pas de coupables. Mais notre Etat a inventé une nouvelle formule : tout le monde est coupable. Il n'y a pas un seul innocent. Il s'agit seulement de déterminer le degré de culpabilité.

L'auteur n'a pas sa pareille pour sonder l'âme humaine prise dans un système inhumain.
La culpabilité, la lâcheté, la bêtise, la loyauté, ... l'auteur scrute comment les faiblesses humaines ont contribué à cette prison à ciel ouvert.

Un tableau tout en finesse

> Mais savez-vous ce qu'il y a de plus sordide chez les mouchards et les délateurs ? Vous pensez que c'est le mal qui est en eux ? Non, le plus épouvantable, c'est le bien qui est en eux, le plus triste, c'est qu'ils soient pleins de qualités, de vertus.Ce sont des fils, des pères, des maris aimants et affectueux. Ils sont capables d'accomplir une bonne action, de faire des prouesses dans leur travail.

Chaque personne rencontrée est l'occasion de lever un pan de l'histoire soviétique.
Comme les femmes envoyées au goulag. Envoyées, car femme de ..., fille de ..., mère de..., soeur de ...
Comme l'[Holodomor](https://fr.wikipedia.org/wiki/Holodomor).

Chaque histoire est racontée simplement par une des personnes du roman.
Simplement, mais avec une grande force.

Comme dans "Vie et Destin", le récit alterne entre histoire personnelle et perspective plus large.
Quelques chapitres se consacre ainsi à l'analyse de la Russie, de son "âme", de rôle de Lénine et de Staline et de la liberté.
Il montre que Staline n'a pas perverti le léninisme.

> L'intolérance de Lénine, son opiniâtreté, son implacabilité envers ceux qui pensaient autrement que lui, son mépris de la liberté, le fanatisme de sa foi, la cruauté dont il faisait preuve envers ses ennemis, tout cela, qui assura la victoire de son oeuvre, était né et s'était forgé dans les profondeurs millénaires du servage russe, de la servitude russe. C'est pourquoi la victoire de Lénine servit l'anti-liberté.

"Vie et Destin" analysait avec brio le bien, le mal et la bonté.
"Tout passe" plonge son regard dans l'âme russe pour y trouver en vain une trace de liberté.

> L'histoire des hommes, c'est l'histoire de la liberté. L'histoire de toute la vie, depuis l'amibe jusqu'au genre humain, c'est l'histoire de la liberté, le passage d'une moindre liberté à une plus grande liberté, et la vie elle-même est liberté.

Un regard peu optimiste sur l'avenir et donc sur la Russie d'aujourd'hui.

> Où est-il le temps de l'âme russe libre ? Quand viendra-t-il ? Peut-être ce temps-là ne viendra-t-il jamais.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Condamner un homme est chose redoutable, même s’il s’agit du plus redoutable des hommes.
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Un sentiment étrange et troublant s’affirmait en lui : le fait de ne plus penser, d’obéir, loin d’être une faiblesse, lui donnait au contraire une force redoutable.
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Peut-on l’accuser quand de meilleurs esprits que le sien ne parvenaient pas à distinguer où était le mensonge et où était la vérité ; quand même des cœurs purs n’arrivaient pas à comprendre ce qui était le bien et ce qui était le mal.
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Il alla à l’Ermitage et en ressortit avec une sensation d’ennui et de froid. Comment était-il possible que ces tableaux eussent conservé leur beauté durant toutes ces années où il se métamorphosait, lui, en vieux bagnard ? Pourquoi n’avaient-ils pas changé ? Pourquoi les admirables visages de ces madones n’avaient-ils pas vieilli ? Pourquoi les pleurs n’avaient-ils pas aveuglé leurs yeux ? Peut-être l’éternité, l’immuabilité de ces œuvres étaient-elles leur faiblesse et non leur force. Peut-être est-ce ainsi que l’art trahit l’homme qui le crée.
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Staline est mort ! Il y avait dans cette mort un élément de liberté soudaine, absolument étranger à la nature de l’Etat stalinien.
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Vidéo de Vassili Grossman
Comment écrire la guerre ? de nombreux écrivains s'y s'ont frottés, et Emilienne Malfatto comme Olivier Weber évoquent des figures littéraires majeures qui ont influencé leur propre écriture de l'expérience guerrière. Sorj Chalandon, Malraux, Vassili Grossman ou encore Romain Gary... autant de plumes convoquées par ces deux reporters.
Emilienne Malfatto est auteure et journaliste et publie "Le colonel ne dort pas" (Editions du sous-sol, août 2022). Olivier Weber, lui, est auteur, grand reporter et ancien correspondant de guerre, et publie "Naissance d'une nation européenne" (éditions de l'Aube, août 2022).
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