Un petit livre - 228 pages - divisé en de multiples tranches de vie et de réflexions de l'auteur : mort de son chat, vacances en Grèce, réflexions en scooter…
Denis Grozdanovitch professe ainsi la nécessité du « festina lente », la réflexion sur les actions et les évènements que nous abandonnons trop vite et qui semble pourtant indispensable pour profiter sereinement de la vie comme le résume une des phrases clés du livre : « Et si le temps gagné par l'entremise de la vitesse était inutilisable pour le bonheur ? ».
De nombreuses pages sensées - notamment Les tueurs de temps, à lire et relire - de bon ton, voire franchement drôles - le satyre du cimetière, entre autres - mais aussi quelques articles assez insipides et une prose trop souvent ampoulée ou marquée par le désir de l'auteur de rappeler sa culture, notamment littéraire. le lecteur curieux apprendra par ce biais ainsi nombre de gentilés grecs assez inutiles et quelques mots compliqués qu'il oubliera trop vite. On apprécie toutefois de découvrir un avis sur
Léautaud, la véritable psychologie de
Nietzsche ou un avis éclairé par l'exemple britannique sur le véritable sens du fair-play.