J'ai été emballée par les premières pages, puis, rapidement, ça s'est essoufflé... Des pseudos sentiments et du sexe sans grand relief, et une fin... surprenante, qui finalement déçois assez, me laisse clairement sur ma faim. Ce n'est pas un grand roman mais ça se lit, lors d'un voyage en train, c'est très bien !
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On s'attend à une histoire plus romantique en lisant le résumé en quatrième de couverture. L'absence presque totale de sentiments ainsi que le dénouement sont assez déstabilisants.
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Il y a mieux que faire l'amour. Il y a le faire et le refaire, en parler, rouler les mots sous sa langue, s'épuiser dans l'effort mais continuer encore, encore et encore. Ne plus pouvoir mais le vouloir quand même. Répéter, revenir, raviver. Je voulais cette profusion à la limite de la douleur.
Au fer rouge, dans la couche profonde de l'épiderme, dans l'inconscient, dans cette partie de la mémoire qui retient la peur primaire de l'eau, le goût d'enfance des chamallows, la gifle cuisante de la honte.
J'aurais bien cédé mon champagne contre une bière, j'aurais bien ôté mes escarpins et leurs dix centimètres de talon pour danser sur Nirvana.
Il n'y avait pas eu de désamour parce qu'il n'y avait peut-être jamais eu d'amour. Juste le désir du désir.
Une nuit de printemps, près de la mer. Je n'avais enfilé ni culotte, ni chaussures. J'ai fait quelques pas sur la moquette du couloir qui reliait la chambre de D. à la nôtre et j'ai frappé à sa porte. Je n'éprouvais aucune fébrilité. J'étais lucide, concentrée, les sens en alerte, l'épiderme et le ventre prêts.