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Marianne Millon (Traducteur)
EAN : 9782234062269
312 pages
Stock (26/08/2009)
2.95/5   19 notes
Résumé :

Animatrice de radio, suspendue d’antenne, Nadia Guerra obtient une bourse pour Paris, mais l'art n'est pas sa seule motivation ; elle part aussi à la recherche de sa mère, Albis Torres. Elle va finalement la retrouver à Moscou.

En fouillant dans ses affaires, elle retrouve le journal que celle-ci tenait à Cuba, à la veille de la Révolution, une époque cruciale, journal dans lequel elle fait, notamment, le portrait de l’héroïne révolutionn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Étonnant et très beau roman, intéressant tant par l'histoire que par son style.

Nadia Guerra est une jeune cubaine, fille d'un cinéaste reconnu mais condamné au mutisme par la censure. Elle même artiste assez rebelle, elle doit arrêter son émission de radio à cause de sa liberté de ton. Elle décide de profiter d'un séjour en Europe pour partir à la recherche de sa mère, mobilise les amis et les anciens amants de sa mère pour suivre sa trace avant de la retrouver à Moscou, mariée et en train de perdre la mémoire.

Alors qu'elle perd son père, elle réussit à faire rentrer sa mère à Cuba et va s'en occuper jusqu'à ce qu'elle se suicide. Dans les papiers de sa mère, elle va retrouver des traces du roman que sa mère avait écrit sur son amie et que le régime lui a volé. Ce roman était consacré à Celia Sanchez, une des dirigeantes de la révolution cubaine, très proche de Castro et icône à l'écoute du peuple. Cette partie du roman permet d'évoquer la révolution, mais surtout les années qui suivent.

Ce roman ne cesse de célébrer Cuba et les cubains, évoque les manques, les contraintes politiques, la censure et les livres cachés, les tiraillements, les envies d'ailleurs. C'est aussi un roman très personnel, assez amer et douloureux sur les relations avec les parents, le désespoir de les voir partir, qui offre une sensualité et un appétit de vivre extraordinaire.

J'ai trouvé les romans de Padura assez crépusculaires, je n'ai pas apprécié La douleur du dollar de Zoé Valdes mais Wendy Guerra, écrivain d'une génération plus récente, va me faire m'intéresser à la littérature cubaine contemporaine
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« Mère Cuba » est un roman douloureux sur la quête d'une fille très influencée par l'ombre écrasante et insaisissable d'une mère par nature libre et instable.

Outre cet exercice cathartique souvent pénible, Guerra mélange pratiquement continuellement vie personnelle et histoire cubaine, ce qui sans connaissances préalables de la seconde partie rend parfois difficile la compréhension de la fine frontière entre Histoire et fiction notamment pour les longs passages consacrés à Celia Sanchez, devenue par la grâce de la littérature une quasi intime.

Plus intéressante car moins pesante est l'ode à Cuba, aux sensations, atmosphères, architecture, nourriture, musique … qui on le comprendra aisément voyagent partout avec l'écrivain lorsqu'elle se trouve à Paris, Moscou ou Miami.

Oeuvre intime, parfois sensuelle, au rythme lent sinueux, « Mère Cuba » reste néanmoins trop profondément triste pour m'enchanter et me charmer.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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« Mère Cuba » est un roman douloureux de 320 pages sur la quête d'une fille très influencée par l'ombre écrasante et insaisissable d'une mère libre et instable.

Nadia Guerra est une jeune cubaine, fille d'un cinéaste reconnu mais condamné au mutisme par la censure. Elle même artiste assez rebelle, elle doit arrêter son émission de radio à cause de sa liberté de ton. Elle décide de profiter d'un séjour en Europe pour partir à la recherche de sa mère, mobilise les amis et les anciens amants de sa mère pour suivre sa trace avant de la retrouver à Moscou, mariée et en train de perdre la mémoire.

Alors qu'elle perd son père, elle réussit à faire rentrer sa mère à Cuba et va s'en occuper jusqu'à ce qu'elle se suicide. Dans les papiers de sa mère, elle va retrouver des traces du roman que sa mère avait écrit sur son amie et que le régime lui a volé. Ce roman était consacré à Celia Sanchez, une des dirigeantes de la révolution cubaine, très proche de Castro et icône à l'écoute du peuple. Cette partie du roman permet d'évoquer la révolution, mais surtout les années qui suivent.

Outre un exercice cathartique souvent pénible, Wendy Guerra mélange continuellement vie personnelle et histoire cubaine, ce qui rend parfois difficile la compréhension de la fine frontière entre Histoire et fiction notamment pour les longs passages consacrés à Celia Sanchez, devenue par la grâce de la littérature une quasi intime.

Ce roman ne cesse de célébrer Cuba et les cubains, évoque les manques, les contraintes politiques, la censure et les livres cachés, les tiraillements, les envies d'ailleurs. Cette ode à Cuba se révèle plus intéressante. Partout où elle se trouve (que ce soit à Paris, Moscou ou Miami) ces sensations, atmosphères, architecture, nourriture, et la musique voyagent avec la narratrice.
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Dans ce roman récit, Wendy Guerra nous raconte sa recherche personnelle sur la vie de sa mère mais nous décrit aussi sa vie quotidienne actuellement à Cuba. Dans "Mère Cuba" elle nous parle, à travers les souvenirs de sa mère, de la Révolution cubaine, des espoirs, illusions et désillusions de cette époque.
Après la lecture de la première partie du roman, j'ai eu une petite baisse de régime qui m'a incité à stopper ma lecture sur la jeunesse de la mère retrouvée. J'ai enchainée rapidement sur le chapitre concernant la rencontre de la mère avec Célia et Fidel, avant la révolution, racontée dans son journal; cela m'a permis de garder la livre entre les mains et les yeux rivés sur une écriture assez particulière.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je ne peux pas répondre à tes appels. Ni te voir. Sinon je quitterais tout pour devenir une femme normale. À tes côtés, j'ai toujours pu oublier mes traumatismes. Vivre avec toi, ce serait ne plus avoir de prétexte ni pour se plaindre ni pou désobéir. Ce n'est pas le moment.
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La mer ressemble à une assiette de soupe chaude.
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Vidéo de Wendy Guerra
Wendy Guerra - Un dimanche de révolution
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