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Elvira Time tome 1 sur 4
EAN : 9782375680070
224 pages
Editions du chat noir (04/04/2016)
4.19/5   37 notes
Résumé :
L'existence des vampires n'est plus un secret pour personne. Alors que le tout Hollywood les décrit comme les amants du siècle, notre bon vieux gouvernement des Etats-Unis a tranché. Chaque rejeton aux dents longues se verra proposer un choix : se référencer auprès des autorités et survivre comme un animal en cage ou rester libre et se faire traquer par des chasseurs de primes rémunérés par l'état. Perso, je préfère la deuxième solution. C'est beaucoup plus lucrati... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai lu ce livre, je l'ai aimé, j'ai trouvé certains passages très drôles, d'autres très émouvants, j'ai continué en lisant et en chroniquant les suites (sauf le tome 3, que je ne chroniquerai pas, chroniquer tout ce que l'on lit n'est pas une obligation).
Après la version courte et sèche, voici la version développée, qui ne sera sans doute pas très différente des autres chroniques publiées sur ce livre (je ne les ai pas lues, ce n'est pas pour cela que je pense être très originale). J'ai pensé, en lisant ce livre, à Buffy contre les vampires, forcément. Elvira, comme Buffy, est une tueuse de vampire. Attention, pas n'importe lesquels ! Aux Etats-Unis, les vampires ont le choix : s'ils sont référencés, et portent un collier destinées à mettre fin définitivement à leurs jours au cas où ils attaqueraient un être humain, il est impossible de les chasser. En revanche, s'ils ont refusé ce référencement, les chasseurs de prime peuvent les tuer. C'est simple, et Elvira a repris ainsi le métier de son père, chasseur de primes tué dans l'exercice de ses fonctions. Problème : non, elle n'a pas peur des vampires, elle est encore mineure et n'a pas encore le droit de travailler, ce qui, bien entendu, ne l'empêche pas de le faire. Qui sauverait, sinon, la vie de jeune fille en détresse qui ont été séduite sans le savoir par un beau vampire ? Personne.

Dit ainsi, tout semble simple. Ce n'est pas vraiment le cas. Elvira est un peu borderline, surtout depuis la mort, un an plus tôt, de son meilleur ami Jericho (pour les circonstances précises, voir le tome 3, justement). Depuis, ce n'est pas seulement qu'elle porte sa peine, c'est qu'elle vit avec son fantôme, fantôme qui porte exactement la même tenue que le jour de sa mort. C'est vraiment un coup à réfléchir sur sa manière de se vêtir (pour la tenue, voir la couverture du tome 4) pour être sûr de ne pas se retrouver avec une tenue hautement improbable à porter pour l'éternité (mon humour n'est pas si noir que cela, je vous assure !). Elvira doit aussi faire avec deux personnes qui vont lui venir en aide et/ou lui compliquer la vie, c'est selon. Pour la première, Belinda est justement le prototype même de la gentille et naïve lycéenne - et Elvira de quasiment regretter de lui avoir sauver la vie. Pour l'autre, Ludwig est le modèle même du pré-adolescent geek, très doué pour tout ce qui touche à l'informatique et aux bandes dessinées, nettement moins en ce qui concerne les relations humaines. On ne peut pas tout avoir dans la vie.
Elvira Time est une série en quatre tomes que j'ai beaucoup appréciée. J'espère qu'il en sera de même pour ceux qui croiseront sa route.
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J'avais déjà eu la chance de découvrir la prose de Mathieu, au travers de l'aventure Ashes Falling For The Sky. Roman composé à quatre mains en collaboration avec Nine Gorman, l'écriture y était si fluide et maîtrisée que je défierais quiconque de parvenir à définir où commencent et finissent les mots de l'un et de l'autre. Et bien que j'avais déjà pu lire quelques-unes de ses nouvelles par le biais de la plateforme littéraire Wattpad, , il me tardait de le découvrir dans une plus longue aventure en solo. Dead Time était donc une occasion parfaite de me concentrer sur le style personnel du co-auteur, et je dois dire que le ton du résumé m'a en tout premier lieu particulièrement accrochée 😃


Si j'ai tendance à retranscrire les synopsis selon mon propre sentiment, la composition de celui-ci est telle que je ne résiste pas à la tentation de vous restituer sa version officielle :


« L'existence des vampires n'est plus un secret pour personne. Alors que le tout Hollywood les décrit comme les amants du siècle, notre bon vieux gouvernement des États-Unis a tranché. Chaque rejeton aux dents longues se verra proposer un choix : se référencer auprès des autorités et survivre comme un animal en cage, ou rester libre et se faire traquer par des chasseurs de primes rémunérés par l'État. Perso, je préfère la deuxième solution. C'est beaucoup plus lucratif pour mes finances depuis que j'ai hérité de l'entreprise familiale. le problème, c'est qu'à 17 ans, je suis encore enchaînée au lycée et je dois concilier cours de math et exécutions sommaires. D'aucuns diront que j'ai la fâcheuse tendance à ramener plus de boulot au bahut que je ne rapporte de devoirs à la maison. C'est pas faux.


Alors voyez-vous, quand on doit gérer tous ces vampires attirés par le miasme hormonal émanant de mon école et qu'en plus, on s'appelle Elvira, la vie n'est pas simple.


Une ado qui se plaint de son calvaire quotidien ? Rien de neuf à l'horizon, me direz-vous. Mais croyez-moi, je sais garder les pieds sur terre. Ma vie aurait pu être bien pire : j'aurais pu être un de ces monstres et me retrouver du mauvais côté de mon pieu. »


Il faut le savoir, si je peux aimer une histoire qui n'en comporte pas, l'humour est souvent l'une des conditions sine qua none pour qu'un récit se fasse une place dans mes véritables coups de coeur. Rien qu'à ce stade, vous comprendrez pourquoi j'ai eu un bon pressentiment concernant Elvira Time.


Une chose est certaine : je n'ai pas été déçue. Loin de là, c'est même tout le contraire ! J'en espérais beaucoup question humour, mais je crois bien que moi-même, je n'en espérais pas tant. de la préface de Morgane Caussarieu jusqu'à la dernière ligne de ce livre, j'ai été transportée par un humour parfois grinçant, souvent noir, mais toujours tordant.


Il est assez incroyable de réaliser qu'il n'y a jamais un seul temps mort (tant qu'à rester dans le thème) en plus de 210 pages. Les efforts ne sont jamais relâchés et pouvoir partager quelques heures avec un ouvrage qui ne laisse pas une seconde votre sourire se décrocher, cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Je crois même pouvoir dire que je n'avais jamais vraiment rencontré ce type de récit en particulier, auparavant 🤔


L'aspect le plus intéressant de cette dynamique humoristique reste pour moi de réaliser qu'il est encore possible de rire de tout et de tout le monde, à grand renfort de second, troisième voire même millième degré - et cela, sans jamais faire preuve d'un quelconque manque de respect. Encore que pour être honnête, il m'est arrivé plus d'une fois de lâcher à voix haute que le respect était mort, mais le tout dans un tel éclat de rire que cela n'avait littéralement aucun impact 🤭


Tout est manié avec une rare adresse, et chacun en prend pour son grade. Aucun vampire Hollywoodien n'est épargné, notamment, mais même en tant que fan inconditionnelle de certaines sagas joyeusement épinglées, je n'ai pu qu'approuver et me régaler - je ne perds d'ailleurs pas espoir pour LE tee-shirt (vous comprendrez pendant votre lecture, c'est promis).


Quant aux personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, le relief qui leur est conféré m'a impressionné. Car si l'humour est le maître mot de cette histoire, n'allez pas croire que la crédibilité du récit et de ses occupants y laisse des plumes : vous auriez tort. Ce n'est pas une parodie de chasse aux vampires dans laquelle s'est engagé Mathieu Guibé. le langage scientifique qui peuple les explications de ce cher Ludwig ont de quoi impressionner, et cimente un scénario préalablement bien ficelé, qui se veut cohérent au milieu de cette profusion de traits d'esprits et de références populaires.


À ce niveau, les amateurs de culture pop auront de quoi se mettre sous la dent. Si l'auteur ne laisse pas une minute de repos à nos zygomatiques, nos neurones ne sont pas plus épargnés. Un véritable ping-pong entre rires et souvenirs, qui fera des heureux parmi lesquels je compte 😄


Si le fond, vous l'aurez compris, a su remporter mon affection la plus totale sans la moindre difficulté, la forme a fini de me séduire complètement. La plume de Mathieu Guibé est d'une grande fluidité sans être linéaire, mais tout au contraire pleine de piquant. Son talent pour la description est notamment à souligner : il est impossible de ne pas visualiser clairement ce qu'il décrit avec tant de justesse et d'à-propos. le suspense est une marionnette entre ses doigts, et je cible notamment la formidable série Dentiers VS Zombies à laquelle il a donné vie. Je jure ici et maintenant que ce feuilleton mérite amplement une adaptation télévisuelle - là non plus, je ne perds pas espoir 🧟‍♀️


Mention spéciale également à Elodie Marze et à ces illustrations à la fois sombres et pleines de vie, d'un réalisme tout particulier qui participe de l'ambiance. Les marques-pages créés pour ce livre m'ont accompagnés tout au long de ma lecture.


En conclusion, je vous recommande urgemment de vous jeter sur la lecture de Dead Time, et plus vite que Magda, si possible 😉 Cet ouvrage est un combo gagnant de tout ce qui fait d'un roman un ouvrage de qualité. Tous les sujets y passent, du rejet à l'amitié en passant par le deuil et la confiance en soi, laissant une place de choix à l'émotion sans tomber dans le pathos. Une réussite ! 👌


Et dire que ce n'était que la saison 1 !




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🧛‍♀️🧟‍♀️
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Le petit mot de la fin 🖋

Ce retour sur « Elvira Time : Dead Time » n'est que le fruit d'une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d'une foule de tant d'autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s'autoproclamer références en la matière ☝

N'hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu'un conseil, terminez-le quoi qu'il en soit, afin d'avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉

N'oublions jamais qu'un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l'auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d'exposer son bébé au reste du monde 💚
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J'ai découvert Mathieu Guibé en lisant Even dead things feel your love, un roman assez sombre sur le thème des vampires que j'ai beaucoup aimé. Avec ce roman, Mathieu Guibé change totalement de point de vue même s'il reste dans le thème des vampires. Ce roman est clairement inspiré de la série Buffy contre les vampires et de la culture geek. Ce livre se lit très vite et il n'y a aucun temps mort. On ne s'ennuie pas une seconde, l'action étant présente tout au long du récit.

L'écriture est un des gros points forts de ce roman. C'est très recherché afin de trouver la phrase qui convient et à double sens. En effet, il y a beaucoup d'humour et cela vient principalement de l'utilisation du double sens des termes utilisés. J'ai pas mal rigolé en lisant ce roman et le travail sur l'écriture y est pour beaucoup. le roman est écrit à la première personne et raconté par Elvira une adolescente de presque 18 ans qui est une chasseuse de vampires. Leur existence est connue de tous et ils peuvent vivre en étant tolérés et alors porter un bracelet électronique et manger uniquement du sang d'animaux. S'ils ne veulent pas être répertoriés, ils sont alors chassés par des chasseurs professionnels. Cela fait donc penser à Buffy avec un personnage féminin fort mais Elvira contrairement à Buffy Summers agit au grand jour. le roman est construit un peu comme une série avec ce roman qui est la saison un et qui voit Elvira rencontrer de nouveaux amis qui seront les membres d'une bande d'amis, comme dans la série Buffy contre les vampires.

Elvira est plutôt solitaire, sa seule famille étant sa mère. Son père était un chasseur de vampires lui aussi, il a formé Elvira avant de mourir. Son meilleur ami est mort dans des circonstances assez troubles et depuis Elvira s'est forgé une carapace pour ne plus souffrir. Elle est assez rebelle et veut garder son style de vie et ne veut pas d'amis. C'est un personnage fort qui hormis le côté chasse aux vampires est plutôt différent de Buffy. Elle est beaucoup moins sociable et plus violente. Malgré cela, j'ai beaucoup aimé ce personnage car elle donne une image différente des héroïnes traditionnelles. Elle mène la danse et fait preuve d'humour, a un côté rebelle que j'aime beaucoup et c'est un personnage très humain avec ses défauts et ses qualités.

Les personnages secondaires sont également intéressants. Il y a tout d'abord Belinda, une adolescente timide mais douée pour le théâtre et l'improvisation. Elle est tenace et plutôt débrouillarde. Ludwig, lui est le portrait type de l'adolescent geek. Il est très intelligent, fan se comics et de supers héros et c'est un petit génie en informatique. Il sera très utile à Elvira. Il est aussi capable de faire preuve d'humour. Enfin, Jéricho le meilleur ami d'Elvira apparait sous la forme d'un fantôme que seule l'héroïne peut voir. Il apparait un peu comme la conscience d'Elvira en lui donnant des conseils sur ce qu'elle devrait faire ou ne pas faire.

L'intrigue est assez simple avec une prophétie au coeur de tout. le roman est assez court et l'intrigue aurait pu être un peu plus développée. Cependant, l'accent est mis sur l'humour et les personnages ainsi que sur l'écriture. J'ai beaucoup aimé aussi l'interlude "dentiers versus zombies" plein d'humour et de second degré. Il y a aussi beaucoup d'actions, les scènes de combat sont très bien décrites et on passe vraiment un bon moment avec ce roman aux personnages décalés et attachants. Avec Elvira les gentils vampires n'existent définitivement pas!

J'ai commandé le tome 2 sur le site des éditions du chat noir, qui est arrivé dédicacé avec une belle série de marque pages représentant les personnages. Je vais le lire très bientôt et posterais mon avis :).
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Il me reste encore quelques cartes à valider pour le #Fantasycardschallenge mais assez peu de temps… J'ai donc cherché un livre court pour mettre toutes les chances de mon côté et je suis tombée, dans ma PAL, sur ce premier tome d'Elvira Time. Je me rappelle, qu'il y a de ça plusieurs années, il m'avait été présenté sur un salon mais que j'avais fortement hésité… Pas sûre que ce soir mon truc à vrai dire.

Et pourtant ! Quelle révélation ! J'ai tellement adoré ! C'est bourré d'humour, de jeux de mots et de références à des séries, films ou anecdotes de mon adolescence. Les personnages sont magiques et j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher.

Le personnage d'Elvira est clairement la grande force du roman : héroïne badass à l'humour grinçant qui entretient son image de dure à cuire et se protège comme elle peut de ses sentiments, mais surtout des autres. Car s'attacher aux autres signifie risquer de les perdre. Au delà de son côté chasseuse de vampires (qu'elle tient de son père), c'est une ado lambda (si l'on peut dire); pas de super force ou de capacités hors du commun, si ce n'est celle de manier sa langue acérée ! Elle voue une haine sans faille aux vampires qui foulent le sol de notre chère planète.

Parlons en des vampires, j'ai beaucoup aimé la présentation très originale qui nous en est faite ! Dejà, ces viles créatures ont fait leur coming out : le monde entier est au courant de leur existence; et doivent se faire référencer auprès du gouvernement. Tout vampire non déclaré est considéré comme hors la loi et encourt le risque de se faire tuer. le vampire n'a pas peur de la lumière, n'a pas besoin d'autorisation pour franchir votre seuil et surtout, n'a pas, lui non plus, de super force (ce qui en facilite drôlement la chasse). de plus, il a plus à envier au reptile qu'au tombeur de ses dames. le vampire possède en effet de nombreuses similitudes avec l'espèce et je suis sûre que le geek de service, Ludwig, ne manquera pas au fil des tomes, de nous en apprendre d'avantage.

Deuxième personnage fort de la série : Ludwing donc, 13 ans à peine et déjà au lycée où son commerce de "faux" fait fureur (enfin je crois). Petit génie dans tout ce qui touche aux sciences et à l'informatique (entre autre), il est aussi grand amateur de BDs, peu doué en relations humaines et totalement dépourvu d'humour (ou presque). Ceci promet, bien entendu, des échanges tordants avec Elvira !

Enfin, Bettina et Jerricho. Bettina, la fille coincée, complexée par son physique (grosses lunettes et appareil dentaire en ferraille) qui fait un tantinet cliché mais ne le restera pas longtemps ! Une détermination à toutes épreuves, un courage (ou une inconscience du danger) du même acabit, une incapacité à comprendre les efforts d'Elvira qui tente de se débarrasser d'elle et une prédisposition aux improvisations agrémentées de costumes du club de théâtre. Jerricho, le meilleur ami, frère de sang d'Elvira, qui nous réserve quelques surprises, vous le constaterez très vite. Il est le seul a avoir su se frayer un chemin jusqu'à Elvira et un tragique évènement les a rendu inséparables.

Je vous l'accorde, nous avons ici une team du tonnerre. Plongez là donc une course à la prophétie, et soupoudrez d'un zest d'imprévisible (ça c'est pour Elvira, car oui, certaines de ses réactions en ce qui concerne les vampires peuvent être qualifiées ainsi) vous obtiendrez une histoire originale, qui dépote et propose un programme inédit sur les zombis !


Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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Cela fait un petit moment que la saga Elvira Time me fait de l'oeil d'une part pour les couvertures que je trouve splendides, son spitch et surtout par les très bons avis que j'ai pu lire.
Je me suis enfin lancé dans la lecture du premier tome et j'ai tout simplement adoré.

Le monde dans lequel vit Elvira connaît l'existence des vampires et ils sont référencés par l'état. le gouvernement paye des chasseurs de prime pour éliminer les vampires non déclarés.
Elvira Time est une adolescente de 17 ans assez atypique et rebelle qui chasse les vampires comme son père avant elle.
Alors qu'elle est plutôt solitaire, Elvira se retrouve à faire équipe avec Britany une adolescente douée pour le théâtre qu'elle a sauvé des crocs d'un vampire et de Ludwig, un geek de 12 ans, un vrai as de l'informatique. Elle est également accompagnée par le fantôme de son meilleur ami qu'elle seule peut voir.

A la lecture de ce roman, on s'aperçoit rapidemment que l'auteur s'est fortement inspiré de Buffy contre les vampires. Une chasseuse de vampire ne manquant pas de répartie accompagnée de personnages secondaires hyper attachants très ressemblant au scooby gang. L'auteur glisse tout au long de ce premier tome de nombreuses références humoristiques à la pop culture des années 90/2000. (Vampire diairies, twilight, buffy contre les vampires...)
Malgré toutes les références glissées par l'auteur, nous sommes loin des clichés habituels. Ici aucune romance avec un vampire et aucun vampire qui brille au soleil ou qui tombe en poussière, mais plutôt un auteur qui se sert des clichés pour tourner gentiment en dérision toutes ces séries vampiriques qui ont bercé mon adolescence.

Avec ce premier tome, Mathieu Guibé nous propose une histoire addictive et très imagée qui pose les bases de cette saga. Entre tuerie vampirique et prophétie mystérieuse, ce premier tome ne manque pas d'action. L'intrigue en elle même est assez simple et les différents événements s'enchaînent très rapidement. Arrivé aux dernières pages, j'ai un peu regretté qu'il ne soit pas plus long. J'avais envie de découvrir plus amplement certains personnages et avoir plus de détails sur le mort du père d'Elvira ou celle de Jéricho.

Pour les personnages, je le ais tout simplement adorés.
Elvira est un personnage caustique qui manie le sarcasme à un haut niveau ce qui donne des dialogues à mourir de rire. Son caractère bien trempé et son sens de la répartie font d'elle un personnage vraiment très plaisant à suivre. Elvira est ce que l'on pourrait qualifier d'héroine badass. Elle est sans pitié envers les suceurs de sang. Elle ne s'attarde pas à leur faire la causette, mais préfère leur enfoncer directement un pieu bien pointu dans le coeur. Pourtant poser quelques questions avant de tuer les vampires aurait pu l'aider et lui éviter certains problème.
Britany quant à elle est une jeune fille qui à première vue peu paraître nunuche mais qui se révèle être beaucoup plus que ça.
Quant à Ludwig, c'est un ado geek dans toute sa splendeur, grand lecteur et collectionneur de comics et également un as en informatique.
Et il y a Jéricho, le fantôme du meilleur ami d'Elvira qui reste assez mystérieux et j'espère le découvrir plus amplement dans les prochains tomes.

J'ai adoré la plume et le style de Mathieu Guibé.
Son univers est hyper intéressant et la mythologie des vampires qu'il a créé est assez surprenante. Sa plume est fluide, très légère et bourrée d'humour avec des dialogues ciselés. Au fil des pages, je me suis laissée prendre au jeu à découvrir les différentes références glissées par l'auteur.
J'ai également beaucoup aimé les différentes illustrations d'Elodie Marze qui représentent les différents personnages. Je trouve que c'est un petit plus très agréable.

En bref, un roman remplit de référence de culture pop et d'humour noir qui m'a fait passer un excellent moment. Je lirai très prochainement le second tome. Un roman que je recommande fortement si vous aimez les héroines badass qui ne manque pas de répartie et l'humour noir.
Lien : https://les-livres-de-nancy...
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Elle baissa les yeux sur sa poitrine émergente et plaqua aussitôt ses cahiers et livres de classe pour en cacher l'inexistence quasi totale. Cette fois, j'espérais l'avoir bien mouchée pour enfin regagner mon casier seule. Cependant, son embarras soudain l'avait éveillée au regard que porte la société sur elle, tous les lycéens du corridor ayant cessé leur activité pour la dévisager avec des yeux de chouette interloquée.
- Pourquoi tout le monde me fixe? demanda-t-elle en resserrant la prise sur ses livres, comme si notre dernier échange pouvait être la raison d'un tel voyeurisme flagrant.
- Ben, disons que pour moi, c'est un peu devenu une habitude et puis, je m'en tape pas mal des œillades en traître, mais je pense que de te voir recouverte de sang dans ta robe de petite fille sage, ça les interpelle pas mal.
- Oh mon Dieu, c'est vrai! Le sang!!
- Ouais, et puis c'est pas comme s'il y avait que ça. Il te reste quelques bribes de boyaux un peu partout. Tiens regarde, t'en as même dans les cheveux.
Je glissai mes doigts derrière son oreille pour récupérer un lambeau de chair sanguinolente et le déposai sur le rebord de son cahier, c'est-à-dire juste sous son nez. À cet instant, alors que nous étions à hauteur des toilettes pour filles, Belinda bifurqua et en franchit la porte. Le temps que le battant se referme, je la surpris à se vider de ses propres tripes sur le carrelage en damier. Hémoglobine et vomi, ça allait être une sacrée journée pour le concierge.
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Un pieu bien placé entre les omoplates et le type explosa façon ballon de baudruche. La binoclarde me dévisageait de ses yeux ronds que ses culs de bouteille grossissaient de manière grotesque. Heureusement, le sang sur le verre me masquait un peu le spectacle. Non, mais elle en tirait une tronche!
- Qu... Qu'est-ce que tu as fait?
- Un truc à mi-chemin entre le refroidir et te sauver les miches, mais y'a pas de quoi!
- Tu... tu... tu as tué mon petit ami!!
OK, entre l'option A : évanouissement ou option B : hurlements suraigus type cochon qu'on égorge, elle avait coché la case joker : pie bavarde! Ma veine!
- Ton petit ami était un vampire et c'était le baiser de la mort qu'il s'apprêtait à te donner.
Je savais être poète à mes heures perdues, peut-être que ça l'aiderait à lui faire passer la pilule.
- Impossible!
Manqué...
- Je t'assure, les humains normaux ne meurent pas en mode feu d'artifice "oh la belle rouge" quand tu les plantes avec un bout de bois. C'était définitivement un vampire... enfin "définitivement".
Après trois simples phrases, elle avait outrepassé mon seuil de tolérance à la bêtise féminine. La plupart des filles de mon âge voulait goûter au fruit défendu : se faire empaler par un vampire dans leur pieu, alors que je ne souhaitais, moi, que d'empaler un vampire avec mon pieu. D'où l'infranchissable fossé qui me séparait des greluches hystériques.
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- Et tu ne pouvais pas attendre qu'il finisse sa phrase?
- Disons que quand il a commencé à s'exciter en m'attrapant par les épaules, je me suis dit que ça commençait à sentir le roussi.
- Autrement dit, ton amygdale s'est activée.
- Ludwig, l'expression "autrement dit", ce n'est pas, en général, pour reformuler de façon plus simple?
- L'amygdale est la région de ton cerveau qui initie le sentiment de peur. Quant à l'origine de l'expression "autrement dit", cela...
- C'est bon! Je n'ai pas eu peur, je préfère penser que j'ai été prudente.
- Eh bien la prudence aurait voulu que tu entendes cet avertissement qui semblait de la plus haute importance. Et peut-être même de ne pas te priver d'un vampire puissant qui combattait ses semblables comme allié. C'est un peu comme si tu avais tué Blade...
- Tu m'énerves avec ton héros de papier. Si tu étais un peu plus génie que tu ne le prétends, tu aurais déjà trouvé tout ce qu'il nous faut comme informations! Ça fait des heures que tu te promènes sur internet et que tu essaies de programmer un algorithme de recherche plus performant que Google.
- Je te l'ai dit, je manque de paramètres! "Le règne des porcs", tu es sûre qu'il a dit ça?
- Certaine! Tu penses que l'équipe de foot du lycée va remporter le championnat ou quelque chose comme ça? Je vois pas bien le rapport avec moi...
- Hmm, je miserais plutôt sur une modification profonde du génome de la race porcine, un peu comme les Teenage Mutant Turtles. Sauf que je ne vois pas le lien avec les vampires.
- Parce que tu vois peut-être le lien entre des cochons humanoïdes et moi?!
- ...
- Non! Ne dis rien, je ne veux pas savoir! Être intelligent ne t'empêche pas d'être un grand malade, mon pauvre Ludwig.
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Adossé contre le mur, la capuche de son sweat rabattue sur sa tignasse dont des mèches brunes s'échappaient en houppette au-dessus de son front, il la jouait profil bas. C'était sans compter sur l'orange pimpant de son hoody qui avait trahi sa présence. Jericho avait mis cette horreur pour la première fois, il y a exactement un an, jour pour jour, afin de manifester, avec second degré, son irritation profonde à l'égard de la célébration d'Halloween et surtout pour éviter d'avoir à se déguiser. Le visage d'une citrouille était sérigraphié sur le buste de telle sorte qu'une paire d'yeux menaçants se tenait en lieu et place de ses tétons et qu'un sourire béat partiellement édenté lui ceignait l'estomac. La grande classe! Je suis sûre qu'il n'avait pas prévu de le ressortir aussi souvent, le jour de son achat. Malgré l'extravagance et des contrastes à faire péter des records de saturation, Jericho était plutôt du genre lycéen fantôme. Il ne faisait pas de vagues, rasait les murs et ne pipait pas mot pendant les cours. Sa peau franchement livide, bronzée par le rayonnement de son écran de PC, et ses cernes de trois kilomètres n'aidaient sans doute pas à attirer le regard. Mais lui comme moi, en s'en fichait. Je me serais bien effacée, moi aussi, mais c'était sans compter ma grande gueule et mes activités extrascolaires.
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Le but n'est pas de sortir des clichés de la bit-lit ou des super héros, plutôt de jouer avec, de les détourner. Elvira est une punkette cynique et violente qui ne perd pas son temps à baiser avec les vampires qu'elle est chargée d'éliminer. Elle est assistée par l'improbable Ludwig, un petit génie hypocondriaque de 13 ans, fan de BD qui ne comprend pas le second degré, sorte de mélange agaçant entre Sheldon Cooper et Cortex, la souris mégalo qui veut conquérir le monde... Il y a aussi Jericho, le meilleur ami plus très consistant, Belinda la meuf collante dont personne ne veut mais qui s'incruste quand même, et pour finir, Shinta, un néo samouraï un peu pédé sur les bords... Voilà un scoobygang très mal assorti mais au complet, qui ensemble essaiera de déjouer la menace composée de créatures diverses et variées : vampires beaux gosses bourrés de vampestérone, vampires gros lards ou encore vampires catcheur albinos russe fan de disco... Vous l'aurez compris, on se fend bien la poire en lisant Elvira Time et on aurait du mal à le classer dans la case bit-lit, malgré les ressemblances! D'ailleurs, on aurait bien du mal à le classer tout court...
In : Introduction, par Morgane Caussarieu
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Videos de Mathieu Guibé (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mathieu Guibé
Pour sa cinquième édition, le Prix des lecteurs Babelio a une nouvelle fois récompensé 10 livres dans 10 genres différents, lors d'une soirée de remise des prix avec pour thème le Livre de la Jungle. Félicitations aux lauréats et un grand merci aux 14 000 votants !
Retrouvez ici les 100 sélectionnés pour le Prix 2023, ainsi que les 10 lauréats par catégorie : https://www.babelio.com/prix-babelio Plus de détails sur le Prix Babelio : https://www.babelio.com/article/2355/Prix-Babelio-2023--Decouvrez-les-laureats
Et voici les lauréats dans les 10 catégories : - Jeune adulte : Nine Gorman et Mathieu Guibé pour Just wanna be your brother (Albin Michel) - Non-fiction : Simone Veil pour Seul l'espoir apaise la douleur (INA/Flammarion) - Littérature française : Mélissa Da Costa pour Les Femmes du bout du monde (Albin Michel) - Manga : Ichigo Takano pour Orange, tome 7 (Akata). - Jeunesse : Baptiste Beaulieu et Qin Leng pour Les gens sont beaux (Les Arènes) - Bande dessinée : Joris Chamblain et Anne-Lise Nalin pour le Coeur en braille (Dargaud) - Imaginaire : Stephen King pour Conte de fées (Albin Michel). - Roman d'amour : Sarah Rivens pour Captive, tome 2 (Hachette Lab) - Littérature étrangère : Bernhard Schlink pour La Petite-Fille (Gallimard) - Polar & Thriller : Maxime Chattam pour La Constance du prédateur (Albin Michel)
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