AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,12

sur 74 notes
Un magnifique conte vampirique porté par la plume poétique et élégante de Mathieu Guibé. J'ai retrouvé dans ce roman tout ce que j'aime dans les histoires horrifiques du genre. Dans la veine d'un Lestat le Vampire, on suit ici Josiah, un enfant de la nuit qui va subir les pires torture pour retrouver l'amour de sa vie, la seule femme qui lui a fait entrevoir le bout d'humanité qui restait en lui.
Ce roman était touchant, angoissant, triste et poétique. Je le recommande pour tous les fans du genre, mais pas que !
Et si vous ne connaissez pas encore le talent de cet auteur alors n'hésitez plus une seconde !

Commenter  J’apprécie          00
Tout simplement magnifique. La préface, écrite par une auteure que j'ai toujours appréciée, Georgia Caldera, m'avait intriguée, au même titre que cette jolie couverture et ce résumé annonçant tous deux monts et merveilles.
C'est une réussite totale ! Une plume poétique, riche, sombre et sensuelle à la fois, Mathieu Guibé saura vous séduire grâce aux mots. Mais pas que ! L'on ressent bien l'influence des piliers tels que Rice ou Stoker, et quel bonheur de trouver enfin un roman qui dépeint les vampires, non pas de manière coulante et rose, mais réelle (une sorte de retour aux sources pour le mythe vampirique). de la douceur à la cruauté, le personnage principal saura vous faire jubiler autant qu'il vous fera frissonner. de même que l'histoire vous fera passer par la joie, l'angoisse, la tristesse et le dégoût.
Pour moi, c'est un coup de coeur. Je n'avais jamais lu Guibé auparavant, et je ne regrette pas de l'avoir fait ! Une bien belle découverte. Je vous conseille fortement cette lecture !
Commenter  J’apprécie          00
Nous rencontrons Lord Josiah Eddington Scarcewillow en pleine Angleterre victorienne, vampire de son état, accompagné de son serviteur Rudolf Collins, personnage aussi mystérieux qu'attachant. L'existence de Josiah s'écoule, décennie après décennie, en une lente et longue routine forcée jusqu'au jour où il croise LA jeune femme qui va fissurer cette routine, la jeune Abigale Madeleine Bellflower. C'est un véritable coup de tonnerre dans sa chair imperturbable et son coeur de métal. Sauf qu'Abigale est humaine…
Ce qui frappe dès les premières pages, c'est l'esthétique : tout est très beau, c'est mélodieux, ça brille, entre le velours et la nacre. On retrouve cette élégance et ce raffinement dans l'écriture de Mathieu Guibé : lyrique – presque ampoulée parfois –, très apprêtée, embrasée. On pourrait la trouver prétentieuse de temps à autres mais c'est le choix de l'auteur d'avoir voulu écrire façon XIXe et ça fonctionne. Après, les phrases sont souvent longues, élancées, étirées à l'image de ce vampire que l'éternité épouse.
Le thème principal de ce roman fait partie des grands questionnements de ma vie. Je me demande souvent si l'immortalité est une torture ou un bienfait. Fascinée par les romans d'Anne Rice et son Lestat de Lioncourt – à mes yeux le vampire le plus charismatique jamais créé – je sais combien je suis intransigeante dès qu'il s'agit d'une histoire de vampires.
Mais Mathieu Guibé va plus loin : questionnant la Mort et ses prodiges, forçant ses limites, repoussant ses frontières, il nous raconte avec un mélange d'horreur et de passion l'histoire d'amour d'un vampire et d'un fantôme. Une histoire déchirante reliant deux êtres que rien ne peut plus réunir physiquement, aussi violente que les ténèbres et aussi désespérée qu'un monde qui se meurt.
Ce roman est perturbant parce qu'il nous place dans une position inconfortable et déplaisante. Josiah est un être à deux faces, à la fois gentleman et prédateur, un homme "presque normal" qui soudain se transforme en une bête sanguinaire qu'aucune morale personnelle ne guide plus. C'est un tueur glacial qui aime supplicier ses proies, un "monstre" comme il le dit si souvent lorsqu'il observe de l'extérieur l'être qu'il est devenu.
Et tout au long de ma lecture, j'étais incapable de savoir si j'aimais Josiah ou s'il me répugnait. Certaines scènes sont atroces, répugnantes, surgissant sans avertissement pour s'achever dans un bain de sang. D'autres m'ont profondément dérangée sans que la moindre goutte de sang ne soit versée. Mais c'est un beau tour de force de la part de l'auteur d'avoir su peindre avec autant de justesse les pétillements comme les laideurs de l'être humain.
Mathieu Guibé pose une question essentielle : qu'est-on vraiment capable de faire pour l'être aimé ? Jusqu'où peut-on aller ? On ne voit souvent de l'immortalité que ses beaux atours : la possibilité de découvrir infiniment, d'apprendre infiniment, de tout voir, tout expérimenter, tout savoir… mais il y a la perte aussi. L'absence surtout. Perdre l'être que l'on a adoré, que l'on adore encore, et le perdre non pas 20, 30 ou 50 ans jusqu'à ce que la mort nous prenne mais dans l'éternité. Souffrir jour et nuit, année après année, sous la cruauté de son souvenir, sans que jamais n'apparaisse l'horizon, sans que jamais l'esprit ne trouve un semblant de repos.
Alors on retrouve du Louis et du Lestat dans ce texte, un peu du célébrissime Dracula bien sûr, on pense aussi aux inoubliables Sam et Molly du sublime film "Ghost". En plus d'être un tragique roman sur l'amour impossible, "Even dead things feel your love" est une très belle métaphore du deuil, cette longue et sinistre agonie qui vous empêche à jamais de toucher le disparu tant adoré alors même qu'il vous apparaît partout. C'est un roman qui raconte l'extrême solitude, l'absence énorme qui vous étouffe, la peine immense, le désir qu'on bâillonne et ce sentiment d'une existence vaine qui n'a ni solution ni dénouement heureux.
Voilà au fond pourquoi cette lecture reste en demi-teinte pour moi, comme les autres romans de Mathieu Guibé que j'ai lus auparavant : c'est trop noir pour moi, trop lourd, trop désespéré. Il y a pourtant de belles étincelles de lumière ici et là, mais qui ne parviennent pas à m'extirper de cette boue visqueuse, gorgée de ténèbres et d'un découragement si pur et si total qu'il absorbe tout le reste. C'est un très beau roman avec ses faiblesses comme ses grâces, mais très dur, très cruel et douloureux.
Une mention très spéciale pour la couverture ensorcelante imaginée par Alexandra V. Bach.
Lien : https://lechemindeslivres.wo..
Commenter  J’apprécie          30
Un petit livre court mais très sympa, dans l'ambiance du fantastique classique et romantique.

Je trouve que le résumé éditeur donne vraiment une bonne idée du livre donc je vous le laisse pour une fois plutôt que de faire le mien :

"Au terme de votre vie, à combien estimez-vous le nombre de minutes au cours desquelles vous avez commis une erreur irréparable ? de celle dont les conséquences régissent d'une douloureuse tyrannie vos agissements futurs jusqu'au trépas. Mon acte manqué ne dura pas plus d'une fraction de seconde et pourtant ma mémoire fracturée me renvoie sans cesse à cet instant précis tandis que la course du temps poursuit son inaltérable marche, m'éloignant toujours un peu plus de ce que j'ai perdu ce jour-là. Je me demande si notre dernière heure venue, les remords s'effacent, nous délestant ainsi d'un bagage bien lourd vers l'au-delà ou le néant, peu importe. Puis je me souviens alors qu'il s'agit là d'une délivrance qui m'est interdite, condamné à porter sur mes épaules ce fardeau à travers les âges, à moi qui suis immortel.

L'amour ne devrait jamais être éternel, car nul ne pourrait endurer tant de douleur."


Quand j'ai sorti ce livre pour un challenge, en fait j'avais presque oublié sa présence dans ma PAL. du coup j'ai été contente de le sortir, surtout qu'il se lit vraiment très vite et que j'ai passé un bon moment.

L'histoire commence en Angleterre dans les années 1850, à peu près en même temps que l'exposition universelle dans laquelle nos héros font d'ailleurs un tours.
Notre personnage principal, Josiah va rencontrer par hasard Abigale, jeune fille appartement à la noblesse désargentée de la province dont il est originaire et ou il revient pour échapper un peu à l'effervescence londonienne.
Leur histoire d'amour est forte mais contrariée et c'est la que commence le désespoir de notre héros qui va tout faire pour essayer de retrouver sa bien aimée ...

On est dans un roman sombre et gothique, assez violent certaines fois mais pas jusqu'a sombrer dans l'horreur ou le gore.
Josiah est un Lord typique de l'époque en plus d'être un vampire ce qui le rend encore pire sur ce point. Il est égoïste et extrêmement sur de lui et de ses valeurs. du coup quand par sa faute tout part en sucette, il a vraiment du mal à gérer cet échec, il accumule les maladresses.

En fait Abigale lui a rendu son humanité durant le peu de temps qu'ils passent ensemble lors de la cours de Josiah. Et du coup il se rend compte qu'il est à nouveau capable de sentiments et ceux ci sont exagérés. du bonheur celui ci tombe dans le plus profond désespoir, c'est un personnage très torturé.

L'écriture est vraiment du même genre que celle du résumé, assez poétique et un peu chargée, ce qui rend bien pour un livre historique je trouve.
Et malgré ça le rythme est plutôt assez rapide. Après c'est sur que le livre est court donc on n'a pas le temps de s'ennuyer.

C'est vrai que l'intrigue prend des tours que je n'aurais pas forcément imaginé en commençant le livre mais justement c'est sympa que ça change un peu et j'ai vraiment bien aimé la fin.

Un livre que je ne regrette pas d'avoir sorti du fin fond de ma PAL. C'est vrai que ça ne sera pas forcement ma lecture de l'année mais j'ai tout de même passé un bon moment malgré la rapidité de ma lecture.

16/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
Commenter  J’apprécie          30
Depuis un moment, je cherchais le livre vampirique où je pourrais enfin voir un vampire dans toute sa splendeur. Et je l'ai enfin trouvé.

En transposant le récit dans l'ère victorienne, Mathieu Guibé l'a rendu envoûtant au possible. le fait que le roman soit décomposé en 4 parties, donnent à celui-ci un aspect temporel que l'auteur a très bien retranscrit. Il fait évoluer Josiah a travers les époques, nous faisant devenir spectateur de l'évolution du monde, qui lui ne cesse de dépérir, victime du progrès.

L'écriture de Mathieu Guibé est sublime. À la fois sombre, élégante et poétique, il donne corps à ses personnages.

Mais l'élément central, c'est cette romance sombre qui unit Josiah et Abigale. Ici, pas de romance à l'eau de rose. Celle qui est présentée est celle qui déchire le coeur ! C'est puissant, bouleversant, et surtout ça sonne vrai. Les larmes venaient d'elles-mêmes, car j'en ressentais chaque parcelle. C'est un amour qui va au-delà des conventions et des préjugés, s'inscrivant dans le temps.

Les personnages sont peu nombreux, mais aucun ne laisse indifférent. Josiah est un personnage complexe et tourmenté. Malgré sa nature vampirique, il peut être plus humain que les humains eux-mêmes. Se demandant sans cesse qui il est vraiment (le monstre ou l‘humain), il nous met indirectement face à notre propre questionnement. Et humainement, le roman en dit long. Il pose des réflexions très cohérentes et sensées, sans être moralisateur.

La part d'originalité du récit est très appréciable, et a cependant un côté bien réel dans l'esprit, donnant un surplus d'humanité à l'histoire.

Ce roman, je ne l'ai pas lu, je l'ai dévoré. Il agit comme une musique qui se fait tantôt belle et cruelle, d'un romantisme sombre, qui ne peut qu'emporter. Malgré un côté désespéré, l'espoir est pourtant là. Un chef-d'oeuvre que je ne suis pas prêt d'oublier.
Lien : http://for-ever-dreamer.blog..
Commenter  J’apprécie          00
La couverture et le résumé m'ont tout d'abord interpellée. Et quand j'ai commencé à lire, je suis tombé amoureuse de l'écriture de Mathieu Guibé. Je recommande donc cet auteur et cette histoire sans aucune hésitation !
Lien : https://ussy82.wordpress.com..
Commenter  J’apprécie          00
Que dire sur ce livre qui m'a envouté du début à la fin.
Reprenons du début par cette fabuleuse couverture d' Alexandra V Bach qui est une talentueuse illustratrice. Une couverture chic représentant à merveille Josiah dans une société anglaise très protocolaire. Rien que cette couverture me donnait envie de découvrir ce livre.

En lisant ce texte composé de mot choisit avec soin, j'avais la sensation de lire un long poème en entendant une mélodieuse musique dans ma tête. Alors j'ai pris mon temps et j'ai lu plus lentement pour m'imprégner au mieux de l'époque, des lieux, des personnages, des sentiments aussi torturés que passionnés.

Il peut être très déstabilisant de ressentir autant de compassion pour un être si démoniaque.
Josiah est un VRAI vampire! il est cruel, se nourrit de sang humain et n'a aucune pitié ou compassion pour l'être humain. Et pourtant, à travers ce récit, je n'avais qu'une envie. Qu'on lui accorde une seconde chance pour qu'il retrouve sa part d'humanité et l'espoir qui l'avait gagné peu de temps après son arrivé au manoir de Crimson Dawn's Hill.

On ne suit pas ici un vampire qui scintille et fait se pâmer les demoiselles en montrant sa bonté, son corps sexy et sa richesse accumulé. Non bien au contraire, on découvre un vampire dans toute sa décadence, ne pouvant se résoudre à s'ôter "la vie" sans avoir la force de profiter de celle ci. Sa faiblesse le rend humain de bien des manières et sa douleur ne peut laisser indifférent.
A croire que mort ou vivant l'amour peut se révéler un dangereux poison.

"Even dead things feel your love" est une histoire d'amour, de drame, de tristesse infinie, de rage, d'espoir et de rédemption.

est-il nécessaire de préciser que j'ai adoré ce livre?

Commenter  J’apprécie          20
Lord Josiah Scarcewillow a tout pour plaire : jeune, beau, charmant… C'est un pur gentleman anglais de l'époque victorienne… si l'on oublie un détail qui a son importance : c'est un vampire. Transformé par une ancienne amante, il ne regrette pas le moins du monde la perte de son humanité et profite sans gêne de sa condition de vampire. La situation n'aurait sans doute guère changé si, de retour sur les terres de ses ancêtres, à Crimson's Dawn, dans le Gloucestershire, il n'avait fait la connaissance d'Abigale Bellflower, jeune héritière d'une famille noble mais ruinée. Leur rencontre marque le début d'un amour fou, passionné, qui les mènera tous les deux à leur perte.

Le point fort de ce roman est la plume de Mathieu Guibé. Fluide, elle nous emporte du début à la fin sans nous laisser l'occasion de nous libérer de son emprise ; douce, tendre et mélancolique, elle ne fait qu'accentuer la tristesse de cette histoire. Dès le début de ce roman – encore plus après avoir lu le résumé –, nous savons qu'il n'y aura pas de happy end à la fin de ce livre ; le ton est trop mélancolique pour nous faire espérer.
L'histoire est intéressante sans être vraiment originale. Certains rebondissements sont plutôt surprenants, mais dans l'ensemble le tout reste assez convenu. Néanmoins, ce livre est plaisant à lire, surtout du fait de l'écriture bien maîtrisée de l'auteur.
En conclusion, un livre intéressant, plus pour le style d'écriture que pour son intrigue.
Commenter  J’apprécie          00
Ça m'a fait un bien fou de lire un roman sur les vampires si différents de ce que j'ai pu lire jusqu'à maintenant. Pour ceux qui se disent "quoi? Encore des vampires?" Je vous arrête tout de suite. Lisez et vous comprendrez. le style est excellent. Il évolue en fonction de l'époque où l'on se trouve. Au début, on a un style très XIXème siècle. J'ai adoré. C'est juste excellent. Puis les années passent et le style d'écriture s'adapte aux années. le style est moins dans l'élégance et plus dans les faits sans fioritures. Pour résumer, c'est écrit brillamment et avec logique.

Concernant les personnages, c'est loin d'être le vampire et la fille qui tombe amoureuse qui finit métamorphosée. Bien au contraire. le vampire, Josiah, est un homme de la haute société torturé au passé pas facile. Il est loin d'être aussi mauvais qu'on ne le pense. Jusque là, on se dit "bref, le vampire classique bien gentil qui ne fait pas de mal sauf pour se nourrir". Et bien, non. Il faut bien qu'il se nourrisse. Mais par moment, il perd complètement les pédales et s'adonne à des choses très vampires méchants extrême. Je n'en dirais pas plus afin de ne pas spoiler. Abigale est une jeune femme rafraichissante loin d'être soumise et qui sait ce qu'elle veut. Elle est prête à tout pour Josiah Ça peut surprendre cette jeune femme si paradoxale. Elle n'en reste pas moins courageuse et forte même si tout n'est pas facile. Rudolf, le majordome, est un homme toujours présent et j'ai bien cru ne pas le revoir d'ici la fin de l'histoire. Je crois que mon préféré est lui. Il est discret mais présent. Il est la figure paternel de Josiah et aussi un vampire. Je ne fais pas de spoiler. C'est l'une des premières choses que l'on apprend.

Concernant l'intrigue, ça va être difficile d'en parler sans spoiler. Une chose est sûre. Rien ne se passe comme on l'imagine. J'ai été surprise par pas mal de chose. Au moment où l'on se dit "c'est bon. On sait comment ça va se passer", paf. Il se passe l'exact opposé et je peux vous dire que ça fait du bien. L'évolution des personnages est à la fois une torture et très romantique, très gothique pour résumer. C'est surtout logique lorsque l'on connait la personnalité de Josiah à la fois très fier et très sensible. Autre surprise : il n'y a pas que des vampires. Je sais. Ce n'est pas le seul roman contenant plusieurs créatures mais ici j'avoue que je ne m'attendais pas à trouver...Stop, je ne dirais rien. Vous verrez bien. En tout cas, c'est bien plus varié qu'on ne le pense au premier abord même sur des thèmes si peu aborder sauf dans certain type de roman que je ne lis pas. Pour ce qui est de la fin, j'avoue que je ne m'attendais pas à ça mais c'est logique. J'ai même trouvé excellent l'idée de ne pas mentionner le nom de la personne présente. Les choses sont claires mais pas dites. C'est d'autant plus beau.

En bref, ce roman est une excellente surprise qui saura plaire aussi bien aux amateurs de vampire qu'aux autres. Il est varié, ouvert d'esprit et écrit avec intelligence. Je me suis régalée et tant mieux. Je n'ai plus qu'à espérer pouvoir rencontrer Mathieu Guibé aux Halliénales.
Lien : http://lafetedesmots.blogspo..
Commenter  J’apprécie          12

Ce livre, je n'en avais jamais entendu parler. C'est en faisant un petit tour sur la boutique des éditions du Chat Noir que je l'ai déniché et qu'il m'a intrigué. Tant à cause de sa couverture, que j'aime beaucoup, qu'à cause de son résumé énigmatique et poétique, je devais le lire ! Et quel bonheur que d'avoir fait cette découverte !

J'ai aimé me plonger dans cette histoire sans en savoir plus C'est pourquoi, cette fois, je ne vous ferais pas de résumé personnel.

J'ai vraiment adoré ce livre. Lu en une après-midi, je n'ai pas pu le lâcher avant d'avoir lu les dernières lignes... Nous sommes là dans une ambiance gothique romantique. L'amour et la souffrance sont omniprésents: on s'aime, on se déchire, on s'adore, on se déteste... On suit l'évolution d'un amour qui devient un supplice mais dont on ne peut se libérer. Un amour que même la mort ne peut briser. Jusqu'où peut-on vraiment aller quand on n'a plus rien à perdre ? Telle est la question que l'on est amené à se poser durant plus de 200 pages...

L'univers et les personnages sont à la hauteur de ce requiem éprouvant. On retrouve cette époque victorienne si chère à mon coeur et dont l'atmosphère est parfaitement décrite. Les personnages se veulent mélancoliques, romantiques, meurtris, tendres , cruels mais surtout complexes. Ce sont des personnages que l'on aimera, puis détestera pour à nouveau les aimer... Les personnages, comme l'histoire, jouent avec nos émotions, et qu'est-ce qu'ils le font bien !

Mes petits bémols, sont sur le manque de développement de certains personnages qui se révèlent capitaux dans cette histoire et sur la longueur du livre... Quelques pages supplémentaires de cette complainte ne m'auraient pas déplu... J'ai absolument été transportée par la plume de cet auteur que je ne connaissais pas.

En conclusion, "Even dead things feel your love" est l'une de ces histoires que j'aimerai lire et relire. Un requiem empreint de romantisme et de mélancolie que l'on savoure et que l'on aimerait ne jamais finir. A lire et relire, et plus encore !
Lien : http://un--monde--livresque...
Commenter  J’apprécie          30


Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (144) Voir plus



Quiz Voir plus

Vous avez dit vampires ?

Qui a écrit "Dracula" ?

Oscar Wilde
Bram Stoker
Arthur Conan Doyle
Mary Selley

15 questions
2060 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantastique , vampiresCréer un quiz sur ce livre

{* *}