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Mina M (Illustrateur)
EAN : 9791090627857
48 pages
Editions du chat noir (01/11/2015)
4.41/5   35 notes
Résumé :
Willow Hall… Les murs semblent me chuchoter des prières que je ne comprends pas… Les ombres s’allongent, chaque coin paraissant cacher quelque monstre à l’affut… Tout ici n’est que ténèbres et désespoir. La fillette dont je dois m’occuper reste plongée dans un silence indifférent. Elle est parfois entourée d’étranges papillons sortis de je ne sais où… créatures magnifiques mais qui m’arrachent à chaque fois un frisson involontaire.
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai peur d'être trop négative dans ma critique mais le but est bien d'écrire ce que l'on a ressenti à la lecture du livre, non ? Alors tant pis, je me lance !

J'ai tout d'abord été un peu déçue par l'épaisseur du livre. Je pensais qu'il s'agissait plutôt d'un roman illustré. Ce n'est pas le cas, le livre faisant 5 mm d'épaisseur... Mais bon, peu importe finalement la quantité, seule compte la qualité !

L'intrigue de ce court récit est la suivante : une jeune femme, Emily, arrive comme gouvernante au manoir de Willow Hall pour s'occuper de la jeune Lorena, autiste. Petit à petit Emily découvre le passé tragique de la famille et tente de communiquer avec sa protégée. Mais c'est sans compter sur les éléments fantastiques qui entrent en action.

Ça donne envie hein ? Sauf que ressentir des émotions, s'imprégner d'une atmosphère et s'attacher à des personnages en seulement quinze lettres d'une page chacune seulement (et pas d'une petite écriture), ce n'est guère évident... D'autant que le style adopté par l'auteur dans ses lettres ne sonne pas très naturel (et cela n'a rien à voir avec le style "début du siècle" de l'écriture). Pour ma part ça n'a pas fonctionné, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire... Et j'en suis d'autant plus déçue que ça aurait pu marcher s'il y avait eu une vingtaine de pages supplémentaires.

Par contre les illustrations sont vraiment magnifiques. Je pourrais feuilleter cet ouvrage rien que pour elles. Elles sont à la fois romantiques, gothiques, mélancoliques, magiques. Un pur régal pour les yeux. Sans compter qu'elles sont une véritable invitation à l'imagination.

Les trois étoiles m'ont permis de couper la poire en deux : j'en aurais mis quatre rien que pour le travail de l'illustratrice mais seulement deux pour l'écriture... Comme dirait notre chère Nastasia (désolée pour le plagia) : ceci n'est bien-sûr que mon avis. A vous de vous faire le vôtre !

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Les illustrations de la couverture d'Effroyable porcelaine de Vincent Tassy signées Mina M. m'avaient tapé dans l'oeil, l'année dernière. Aussi, quand j'ai su qu'elle avait fait l'affiche des Grésimaginaires et qu'elle serait également présente au Salon, j'ai sélectionné Willow Hall pour le lui faire dédicacer. Malheureusement, l'illustratrice n'avait pas pu rester le dimanche à cause de la grève des trains. Cécile Guillot, l'auteure des textes, en revanche, était présente et eu la gentillesse de me le signer.

Emily qui vient juste d'être employée en tant que gouvernante au manoir de Willow Hall, entretient une correspondance avec son fiancé Dorian. En effet, il lui tarde de le retrouver pour se marier avec lui d'autant plus qu'elle n'a pas eu un très bon accueil à son arrivée. La maîtresse de maison Adella Andrews n'a pas daigné la recevoir, Willow Hall est lugubre et la petite fille de sept ans dont Emily doit s'occuper, Lorena, est des plus étranges. Cette dernière semble s'être emmurée dans le silence, vivant dans son propre monde sans avoir conscience de la réalité…

L'histoire et les illustrations s'inscrivent d'emblée dans une atmosphère gothique avec les fameux codes traditionnels : l'arrivée d'une jeune femme ingénue dans une bâtisse des plus lugubres avec à la clef des secrets de famille et des tragédies.
La correspondance évolue au fil de l'intrigue : si l'amour transparaît dans les mots d'Emily à l'égard de son fiancé Dorian au début de l'histoire, ses lettres perdent de leur chaleur au fur et à mesure que la gouvernante s'attache à la petite Lorena. Et cette évolution transparaît également dans les illustrations : Emily apparaît lumineuse au début du roman graphique, puis son aura se perd dans les couleurs froides, bleu et vert, au fur et à mesure qu'elle sombre dans la mélancolie.

Les illustrations sont absolument magnifiques et me rappellent un peu le travail de Cris Ortega, notamment à ses débuts. L'atmosphère qui s'en dégage est empreinte d'onirisme, de mélancolie et de merveilleux. Quant au texte, j'ai beaucoup apprécié le style d'écriture qui transmet de nombreuses émotions. Cécile Guillot, avant d'être écrivain, a été diplômée en Psychologie et Psychanalyse auprès de jeunes enfants. Cela transparaît dans le texte car en réalité, Lorena est atteinte d'autisme d'où ses difficultés à communiquer avec le monde extérieur.
En revanche, j'ai juste un petit bémol à signaler : j'aurais voulu quelques pages supplémentaires pour développer l'intrigue. Quant à la fin, elle se termine de manière un peu trop abrupte. Il manquerait par exemple, une réaction de la part du fiancé, Dorian. Bref, je ne peux malheureusement pas vous en dire davantage au risque de vous spoiler.

En conclusion, Willow Hall est tel que je m'y attendais : un roman graphique magnifiquement illustré et teinté de gothisme. Il est un cadeau parfait pour qui apprécie le genre. Dommage, toutefois, qu'il ne soit un peu court car je suis restée un peu sur ma faim.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Merveilleux album aux accents gothiques, Willow Hall est composé de lettres, celles d'Emily, gouvernante de Lorena, jolie fillette de 8ans. Mais Lorena ne parle pas, elle semble vivre dans sa bulle, suivant tous les jours le même rituel avec ses poupées.
D'abord déstabilisée par l'attitude de la petite fille et par le cadre autour d'elle, Emily semble peu à peu envoûtée, ses lettres, adressée à son amoureux, changent petit à petit de ton.
Les illustrations de cet album sont à couper le souffle et la mise en scène de l'histoire, par l'intermédiaire des lettres, est bien trouvée.
Finalement, j'aurais aimé que cela dure un peu plus longtemps, pour en savoir plus...
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A Willow Hall, les tragédies se sont accumulées depuis des années, de nombreux membres du clan familial y ont perdu la vie. Lorena, l'étrange fillette de la demeure cumule les gouvernantes qui, pour des raisons que l'on ignore, disparaissent. Emily Perkins est la nouvelle gouvernante et dans quelques mois elle se marie. Alors que la petite fille s'enferme dans le silence, Emily tente vainement d'entrer en contact avec elle et se sent profondément seule dans cet immense manoir que les parents ont déserté. Que sont ces volatiles, légers et sombres, qui papillonnent autour d'elle ? Ces murmures tapis dans l'ombre des fantômes du passé ? Ces drames qui semblent maudire davantage les lieux ?

On suit donc le point de vue du personnage de Emily Perkins, nouvelle gouvernante de Willow hall. A travers ses écrits à son fiancé, on y lit ses impressions, cette absence d'interactivité avec l'étrange fillette de la famille, Lorena, qui reste muette mais qu'elle souhaite par dessus tout aimer et protéger. Cette angoisse qui naît peu à peu, cette mélancolie et cette tristesse qui s'emparent d'elle, et tous ces secrets et drames qui viennent entacher l'endroit. La folie et les traumatismes ne sont jamais bien loin dans cette histoire.

La petite Lorena est étrangement lumineuse, innocente et surtout troublante. Ce personnage a quelque chose de dérangeant dans son détachement, et peut dans un certain sens entraîner des frissons. Emily est tout en douceur maternelle, impliquée dans sa tâche, pleine de bonnes intentions et profondément amoureuse de celui qui l'attend. Ce personnage contrebalance celui plus dramatique de Lorena.

Cécile Guillot a une plume très douce, délicate et pleine de poésie. En lisant les mots de l'auteure, on est pris dans la tourmente de cette histoire courte et intense qui monte crescendo de manière subtile et élégante. L'héroïne prend conscience de certaines choses avant de se perdre dans les méandres d'un secret familial.

Les illustrations de Mina M. sont quant à elle à la fois sombres et lumineuses à l'image de ses héroïnes, Lorena et Emily. Il y a beaucoup d'expressions dans les regards, souvent une mélancolie tacite agrémentée de touches plus lumineuses à l'image des chevelures blondes des personnages représentés. Un contraste évident, mais les traits sont toujours délicats, fins et tendres.

L'écrit se superpose magnifiquement au visuel, une véritable symbiose entre la poésie de l'une et l'autre qui se reflète parfaitement. le binôme fonctionne à merveille.

En bref, les éditions du Chat Noir propose une douce histoire ténébreuse dans un bel écrin soignée et magnifique. Pourquoi s'en priver ?
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Emily est la nouvelle gouvernante de Lorena, une petite fille qui est dans son monde, au manoir au « saule pleureur ». Une mystérieuse enfant qui nous fascine dès le départ.

Je trouve cet artbook magnifique. Je suis encore tombée amoureuse des dessins de Mina M. C'est poétique, d'une beauté magnifique et énigmatique. Il y a quelque chose que j'aime beaucoup, c'est aussi je dirais fantomatique (oui, oui) et ombreux voire trouble. Plus on avance plus la beauté de la …. est splendide. Hé hé vous ne saurez pas ! Toc ! L'atmosphère « joyeuse », étincelante se ternit au fur et à mesure pour laisser place au sujet de l'histoire. Certaines sont ensorcelantes. D'autres nous captivent. Je me suis laissée prendre par le charme des illustrations. Elles sont un tantinet magiques dans leur façon.
L'histoire est découpée en courrier. Ça rajoute un charme au roman et je trouve l'idée de faire l'histoire de cette façon géniale. Les émotions et les sentiments sont retranscrits et on ne peut pas s'empêcher d'avoir le coeur serré en attendant la dernière page. Je me doutais comment ça allait se terminer à cause de la couverture. Je me disais souvent : Oui ? Naan ? Oui ? Naan ? =D
L'écriture est belle et fluide, très début XXe. Enfin, vous me comprenez. le côté historique ressort tout en étant au second plan. Les lettres écrites, les mots dévoilés sont plein de grâce. Je ne sais pas il y a une sensation, un ressentiment qui m'a plu dans la lecture. Je joue peut être trop à certains jeux, vous savez ceux où il faut trouver des objets perdus pour avancer dans l'histoire et en général, ça fait « flipper », enfin ça essaye en tout cas. Bref, revenons à Willow Hall qui est un splendide artbook.

C'est un rêve éveillé rempli de tristesse. Une douce mélodie poétique et mélancolique qui nous accompagne en lisant et en regardant les illustrations. C'est sombre et envoûtant, j'étais happée dès la première page. En plus du charme fantastique, un passé familial enfoui refait surface et donne un mystère, des secrets et une énigme. On se pose des questions, on essaye de percer le mystère. J'ai été étonné de découvrir quelque chose, je ne m'y attendais pas. Bon, en même temps, je n'ai pas trop réfléchi. =P Mouak mouak !
J'ai encore succombé à un autre artbook des éditions du Chat Noir. Mina M et Cécile Guillot forme un beau duo/duo extra que j'aimerai encore découvrir. La plume de Cécile est pleine d'émotions et de sentiments et Mina M retranscrit parfaitement tout cela dans son coup de crayon.
Vous aurez compris, j'ai beaucoup aimé ! =D

Seriez-vous envoûtés par le manoir ? Arriveriez-vous à différencier la frontière entre la folie, le rêve et la réalité ?

Ps : Dans la page de présentation, la femme me rappelle Vanessa Paradis ! Hé hé hé !
Lien : http://de-fil-en-histoire.bl..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La nuit autour de moi se fait plus obscure,
Les vents sauvages soufflent plus froids,
Mais un charme tout puissant me lie,
Et partir, partir, je ne le peux.
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Lorena ne m'a toujours pas adressé la parole et continue sa petite routine quotidienne. Elle est parfois entourée d'étranges papillons sortis de je ne sais où... créature magnifiques, mais qui m'arrachent à chaque fois un frisson involontaire.
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La nuit descend sur Willow Hall, étendant son manteau de noirceur sur la sombre demeure...
Quelle âme innocente ose donc s'aventurer en ces lieux ?
Quel funeste destin attend, tapi dans l'ombre ?
Car le sort n'a de cesse de s'abattre sur les habitants du manoir au saule pleureur.
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La nuit descend sur Willow Hall, étendant son manteau de noirceur sur la sombre demeure...
Quelle âme innocente ose donc s'aventurer en ces lieux?
Quel funeste destin attend, tapi dans l'ombre?
Car le sort n'a de cesse de s'abattre sur les habitants du manoir au saule pleureur...
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Tant de peur…tant de douleur…et pourtant tellement de splendeur.
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Vidéo de Cécile Guillot
L'aube de la Guerrière de Vanessa Terral, Un roman aux éditions du Chat Noir Troisième tirage maintenant disponible www.editionsduchatnoir.com
Musique : L'ombre du groupe Kells (avec l'aimable autorisation du groupe) Illustrations : Cécile Guillot & Miss Gizmo
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