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Livre assez paradoxal. Tout l'intérêt réside dans le style de l'auteur, dans sa manière de mener la narration à travers le prisme des personnalités de ses deux protagonistes.
Alors que leur histoire est épique en elle-même, ce n'est pas sur ce plan factuel que mise l'auteur pour faire pénétrer dans son univers africain. Il choisit deux regards, deux façons d'être, deux manières d'appréhender la vie qui vont nous narrer une seule histoire.
Quelque part, notre histoire tellement on peut se sentir concerné par les soubresauts de l'humanité partout où des intérêts s'affrontent, des sentiments s'exacerbent.
On y trouve un humour léger, presque acerbe.
S'il fallait retenir une raison de lire ce livre, ce serait le regard posé par l'auteur sur ces trajectoires individuelles prises dans le mouvement global des civilisations.
Je préférerais ne pas le faire.
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Ils sont deux. Deux hommes africains, originaires d'une contrée considérée comme à l'autre bout du monde – le terme de Zanzibar fait toujours rêver - à se retrouver en asile au Royaume Uni.

Le premier porte un faux nom. Il se fait appeler Rajab Shaaban Mahmud, porte avec lui un sac de vêtements, un coffret en acajou qui recèle un bien précieux, et il est doté d'un conseil – bon ou mauvais on le saura plus tard : en dire le moins possible, et faire semblant de ne pas parler tandis qu'il maîtrise parfaitement la langue.

Le second est un peu plus jeune. Ironie de l'histoire – et on verra pourquoi par la suite – c'est le fils du vrai Rajab Shaaban. Il est arrivé un peu plus tôt au Royaume Uni et vit en tant qu'universitaire à Londres.

Abdulrazak Gurnah va nous faire vivre dans la tête du premier : qu'est-ce qui peut en effet pousser un homme de plus de 60 ans à tout quitter pour demander l'asile dans un pays dont il ne semble même pas parler la langue ? On comprendra plus loin que, après une vie de riche commerçant, il a fait de prison et aspire à la sérénité.

Ce sera ensuite le tour de Latif, d'abord appelé comme interprète pour traduire la langue de son compatriote, et surtout bien curieux de comprendre pourquoi l'homme qui lui fait face a emprunté l'identité de son père décédé.
Car les deux hommes, sans se connaître profondément, ont de forts liens communs.

On ne dira rien de ce qui les lie, pour ne pas divulgacher aux lecteurs le plaisir de lire ce conte qu'on pourrait croire issu des mille et une nuit.
Mais surtout on aura apprécié la langue : nul doute que c'est ce qui fait la force du récit de Abdulrazak Gurnah, couronné d'un Prix Nobel bien mérité.
En lui décernant le prix Nobel de littérature à l'automne 2021 pour les dix romans qu'il a publiés depuis 1987, l'Académie suédoise en effet souhaitait récompenser une oeuvre qui explore de manière « empathique et sans compromis les effets du colonialisme et le sort des réfugiés pris entre cultures et continents ». Bien vu.

L'écriture est ample, elle prend son temps, et cherche à décrire la subtilité des liens entre les êtres, fût-ce la haine ou le ressentiment.

On croisera aussi le personnage de Bartlleby que Melville a fait naître et qui restera célèbre pour son « je ne préfère pas ». Les deux hommes connaissent cette référence, qui a quelque chose à voir avec leur histoire à tous deux.

Peu de personnages secondaires (Rachel, qui s'occupe des réfugiés, un autre homme qui aura été providentiel pour l'asile politique) mais peu importe : c'est avec beaucoup de sagesse que l'auteur nous raconte ses vies que le destin forge de toute part.

Devenu spécialiste des études postcoloniales à l'Université du Kent, à Canterbury, aujourd'hui à la retraite, Abdulrazak Gurnah s'est intéressé à des écrivains comme Wole Soyinka, Salman Rushdie ou encore Conrad nous dit-on.
C'est quoi qu'il en soit une réelle découverte pour moi : ce roman sur fond de thématique très contemporaine ne devrait laisser aucun de ceux qui se soucient de littérature indifférent.

Lien : http://versionlibreorg.blogs..
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Étrange, parfois, les hasards de la vie. Je prédisais l'attribution du prix Nobel à Ngugi wa Thiong'o mais, étant dans l'impossibilité de trouver un de ses livres à ma bibliothèque locale, je m'étais rabattu sur Près de la mer, un bouquin d'Abdulrazak Gurnah. Ironiquement, c'est ce dernier qui a été sacré. J'avais lu un de ses livres cet été, j'avais éprouvé de la difficulté à accrocher à l'histoire mais quelque chose m'avait tout de même plu et je m'étais promis de lire autre chose de lui. Voilà pour la petite histoire.

Je ne peux pas dire que ce roman est un coup de coeur mais il m'a laissé une bonne impression, c'était une lecture intéressante, pertinente.

Près de la mer commence avec Saleh Omar, un homme d'un âge certain arrivant à Londres et demandant asile sous une fausse identité, celle de Rajab Shaaban Mahmud. Là, il plonge dans ses souvenirs en racontant son histoire aux autres réfugiés du camp où il a été emporté, sinon au traducteur parlant le kiswahili (langue parlée à Zanzibar) dépêché sur place pour communiquer avec lui. Et ce dernier en fait autant. Éventuellement, la narration passe au véritable Rajab Shaaban Mahmud qui, lui aussi, cherche refuge au Royaume-Uni (plus légalement, via un visa obtenu en Allemagne).

Près de la mer, c'est l'histoire de ces gens, promenés par la vie, par l'existence. C'est surtout l'histoire des membres de leurs familles (pères, grands-pères) et de leurs amis. Ainsi, à travers leurs destins, l'on découvre le Zanzibar et la Tanzanie du début du siècle dernier, avec ses marchands qui commerçaient sur leurs dhows jusqu'en Inde, jusqu'en Malaisie. Cela, jusqu'à ce que les Anglais et autres puissances occidentales ne se montrent de trop féroces compétiteurs, ruinent les marchands locaux.

Tout un pan du roman est supposé faire un lien avec un autre roman (une nouvelle, plutôt) ou son protagoniste, Bartleby the Scribe, mentionné à quelques reprises. J'ai lu ce roman mais il y a tant d'année que l'histoire est un peu floue dans ma tête. Conséquemment, le lien m'est passé au-dessus de la tête. Tant pis.

Pour le reste, Près de la mer, c'est la colonisation anglaise et ses conséquences sur le quotidien des gens. Mais bon, tout n'est pas si mal et certains n'ont qu'eux-mêmes (ou leur propre famille) à blâmer pour leur ruine. Et puis il y a la révolution qui apporte son propre lot de conséquences. Entre autres, la persécution puis la déportation des Omanais (individus d'ascendance arabe). À mon avis, c'est surtout un roman sur l'histoire personnelle, l'identité, la famille et l'exil. Ce dernier thème en particulier, le sort des migrants, leurs conditions, devrait résonner chez plus d'un.

Abdulrazak Gurnah ne fait pas que décrire, raconter la colonisation : il fait le lien avec le présent. Tous les événements racontés sont passés (ils peuvent paraître très lointains pour le jeune lecteur des années 2020), toutefois, ils ont encore des conséquences aujourd'hui. Par exemple, avec cet homme qui cherche asile en Angleterre, sur qui il est et sera. L'histoire n'est pas terminée. L'histoire n'est jamais terminée.
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L'auteur a, apparemment, pour habitude de décrire les différends entre les réfugiés qui fuient leur pays et leurs traditions, et les us et coutumes des pays destinataires. Et ce livre ne fait pas exception : nos deux héros quittent leur pays en plutôt mauvais terme, mais le hasard les fera se rencontrer en Angleterre sous d'autres identités. Après tant d'années, ils vont devoir s'expliquer sur leurs attitudes passées. Écriture d'une grande fluidité grâce à laquelle, en plus, on en apprend sur le colonialisme britannique en Afrique noire. Écriture efficace qui d'ailleurs vaudra à A. Gurnah de se voir décerner le Prix Nobel de Littérature 2021.
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Ce roman s'ouvre sur l'arrivée au Royaume-Uni d'un demandeur d'asile. On ne saura pas tout de suite qu'il vient de Zanzibar*, comme Abdulrazak Gurnah, d'ailleurs l'île et la ville ne sont même pas nommées, si je me souviens bien. On ne comprendra qu'à la fin les raisons de son exil, à un âge avancé. Dans la première partie, ce narrateur nous fait découvrir le début de son histoire familiale et professionnelle. Un narrateur différent raconte dans la deuxième partie son départ de la même île pour des études en RDA et son arrivée en Angleterre. La dernière partie, on s'en doute, fait se croiser les histoires de ces deux émigrés.

Ce qui m'a frappé dès le début est le ton des récits: les narrateurs sont passés par des épreuves douloureuses, mais ne s'en plaignent jamais vraiment, gardent du recul par rapport à leur histoire, souvent racontée avec humour. Rassurez-vous, futurs lecteurs : la lecture n'est jamais ni difficile ni douloureuse (faites juste bien attention aux noms et prénoms des personnages, une fausse identité est importante dans le récit). le plus admirable peut-être dans ce magnifique roman est la façon de faire découvrir au lecteur petit à petit le détail et les motivations d'événements anciens. Les personnages principaux ne connaissent pas toutes les informations nécessaires et, surtout, doivent reconnaître peu à peu que leur mémoire imparfaite et nourrie de points de vue extérieurs ne leur donne pas une compréhension correcte de certaines étapes décisives de leur vie. Cette révélation progressive avec des rebondissements inattendus m'a tenu en haleine pendant toute la lecture

La toile de fond est très intéressante aussi : dès le début, les officiers d'immigration se demandent, et le lecteur avec eux, ce qui a poussé un homme de plus de 60 ans à tout quitter pour demander l'asile dans un pays dont il ne semble même pas parler la langue. Cette question soutient toute la narration, qui est alimentée par une vision de la colonisation puis de la décolonisation extrêmement prenante, même si elle comprend distance, tolérance et parfois humour. Outre ce point de vue politique, le livre revient régulièrement, mais toujours discrètement, sur le rôle de la religion (ici islamique) dans la vie privée et publique.

J'ai été un peu surpris au début par le choix de la traductrice Sylvette Gleize de garder de nombreux mots sans même les traduire par une note ni les grouper dans un glossaire. Mais cela ne nuit pas du tout à la compréhension, peu importe qu'un lecteur ignorant du kiswahili ne sache pas exactement ce qu'est telle ou telle pièce d'habillement, par exemple. Et je viens de réaliser que le lecteur du texte anglais original se trouve dans la même situation que moi.

Pour finir, il faut mentionner la référence fréquente à Bartleby (une bonne occasion de lire ou relire cette nouvelle de Melville, qui me fascine autant que le narrateur principal?) Puis-je conclure qu'il est toujours intéressant de découvrir un auteur récemment lauréat du prix Nobel (surtout avec le challenge de Meps) ? Peut-être pas, mais Gurnah est déjà pour moi un grand auteur.

*profitez-en pour réviser votre géographie et votre histoire ; je ne savais même pas ou plus (honte sur moi) que ça se situait en Tanzanie.
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Ce qui frappe d'abord, c'est un ton, un phrasé élégant, à la fois simple et sophistiqué qui dit les choses comme elles sont tout en prenant le soin d'aller chercher la complexité des choses derrière les apparences. E ce ton emmène le lecteur à pénétrer peu à peu l'envers du décor, les réalités cachées.
Derrière le personnage du narrateur, arrivant à soixante cinq ans au service d'immigration du Royaume-Uni avec une simple valise en main, une demande d'asile et la retenue d'un Bartleby qui "préférerait ne pas", et notamment ne pas parler anglais, c'est la figure de tous les réfugiés que dessine l'auteur, et toute la part néantisée d'eux par ceux qui les accueillent.

En choisissant une trame narrative débutant par la description minutieuse et saisissante de cette arrivée, les services d'immigration, le premier accueil, Gurnah réussit en faisant garder le silence à son personnage à nous faire pleinement entrer dans son intimité.
Alors peut-il dérouler son existence passée, montrer ce qui n'est pas perceptible par celui qui reçoit car toujours trop complexe et trop éloigné culturellement, jamais manichéen, toujours désespéré.

Un roman intelligent et bouleversant d'un auteur récemment nobelisé que je compte bien croiser de nouveau.

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Saleh Omar, un homme de 65 ans originaire de Zanzibar, vient à Londres, demander l'asile politique. Il le fait avec un passeport au nom d'un autre. Son chemin va croiser celui d'un homme venu du même pays, Latif Mahmud, le fils de l'homme dont il s'est approprié l'identité. L'histoire des deux hommes est intimement liée, et leur rencontre leur permettra de mettre à plat tout ce qu'ils ont vécu.

C'est un livre d'une grande puissance, dans tous les registres, en particulier dans l'écriture et dans la construction narrative. le livre a une trame romanesque très forte, le lecteur a envie de savoir ce qui s'est passé. L'alternance entre les deux histoires, qui paraissent prendre des chemins différents, mais qui sont très prenantes toutes les deux, est très habile. Il y a comme une sorte de grossissement progressif : dans un premier temps, nous avons quelques éléments sur la vie de Saleh Omar, relativement résumés, cohérents en soi, presque suffisants, même si l'auteur glisse quelques remarques qui laissent entendre qu'il y a plus que cela. Et au fur et à mesure, le récit se déroule, devient plus détaillé, et nous comprenons de mieux en mieux. Tout s'accompagne d'une empathie de plus en plus grande avec le personnage, qui au départ n'était pas particulièrement sympathique, mais dont nous comprenons mieux la nécessaire mise à distance.

Tout cela sur fond de l'histoire de Zanzibar, au combien compliquée. Parce que la colonisation anglaise n'a été au fond qu'un épiphénomène d'une durée relativement courte. Il y a eu d'autres occupations, des échanges culturels et commerciaux nombreux, qui ont abouti à des mélanges de populations et une culture particulière. Mais tout cela ne s'est pas passé et ne se passe pas dans l'harmonie et dans la concorde. Les rancunes sont tenaces, et les groupes jadis méprisés peuvent vouloir réparation voire vengeance. Comme les individus.

Nos deux personnages principaux n'ont d'autre choix que devenir des errants, leurs vies perdent en grande partie leur sens dans le déracinement, aucun futur n'est réellement envisageable. le retour est impossible, mais on ne les désire pas vraiment là ils ont échoué.

C'est réellement un livre magistral, très noir sans doute, mais aussi très beau, avec un art du récit, par moments presque inspiré des Mille et une nuits, mais aussi d'une grande modernité, cartographiant le monde actuel avec acuité. Très sensible malgré sa grande intelligence, mais sans aucune trace de sensiblerie.

Une très grande découverte pour moi.
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Coloré, empli d'humour et de discrètes références littéraires, ce roman est d'une beauté chamarrée, singulière, tourbillon d'encens, d'épices et de couleurs. Livre-voyage, Près de la mer emporte en Tanzanie ou plutôt à Zanzibar, entremêle les existences, les destins, aborde l'Histoire de ce pays et les influences venues d'ailleurs, évoque les tractations financières des uns, les revanches amères des autres, dans une judicieuse construction croisée (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/06/15/pres-de-la-mer-abdulrazak-gurnah/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Voici un roman qui m'a perdu. C'est délicat de dire cela quand il s'agit d'un écrivain qui a reçu en 2021 le Prix Nobel. et pourtant je n'ai pas accroché au récit d' Abdulrazak Gurnah.
Je suis resté surs les bords de ce livre. A aucun moment je n'ai réussi à m'inscrire dans le récit qui est proposé.
Pourtant ce récit devait être intéressant et attachant. Intéressant par la dénonciation du colonialisme britannique en Afrique de l'Est. Abdulrazak Garnah est tanzanien, né à Zanzibar et c'est dans ces pays et en Angleterre que se déroule l'action de son roman.
Roman écrit en 2001.
Un jour de 1994 Saleh Omar débarque à Londres afin de demander l'asile. Pour des raisons que l'on apprendra plus tard il se présente à la douane avec un faux passeport au nom de Mahmud.
Par un concours de circonstance le fils du vrai Mahmud va apprendre que quelqu'un a profité de l'identité de son père.
Ils vont se rencontrer et se raconter leurs vraies histoires.
Rien de bien compliqué dans le "scénario " et pourtant je me suis perdu entre les personnages , les lieux.
Impossible de me raccrocher. Un sentiment de confusion dans l'écriture et les personnages.
Le Times dit pourtant en quatrième de couverture : "On ose à peine respirer en lisant ce livre, de peur de briser la magie. "
Je n'ai malheureusement trouvé aucune magie dans la lecture du roman. J'étais plutôt perdu dans un labyrinthe .
Lien : https://auventdesmots.wordpr..
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Derrière chaque migrant qui se noie, il y a une histoire. Aussi longtemps que cette histoire est tue, le migrant reste un cadavre, un inconnu privé du respect qu'on réserve à notre soldat national inhumé, lui, sous les Champs-Élysées - aussi anonyme et mystérieux soit-il. Voilà pourquoi le prix Nobel de littérature Abdulrazak Gurnah s'évertue à raconter l'histoire de ces hommes aux destins moins funestes que les malheureux qui font la une des actualités mais dont les épreuves sont innombrables et cruelles (ex : les interrogatoires p26, l'emprisonnement, la vie dans les camps p351).
Tout autant que la fuite, c'est l'arrivée dans le pays dit « d'accueil » qui intéresse l'auteur. Dans le cas de Saleh Omar, c'est le Royaume-Uni et ses sujets arrogants : « Conscients de leur importance et bouffis d'orgueil dans chacun de leurs mouvements, ils étaient capables à tout instant de montrer mépris et dureté ».
Saleh prend conscience que son esprit a été colonisé tout autant que les terres de ses ancêtres. Pourquoi devrait-il mieux connaître Kipling que Schiller ou Hugo ? Les nations européennes se sont disputées la géographie des pays africains avant de leur imposer leurs références culturelles.
Au coeur de ce roman, il y a une dette, une querelle de famille qui tourne mal. D'ailleurs l'auteur, avec malice, rappelle que les querelles de famille sont à l'origine des maux de l'Islam (p298).
Si le roman de ces réfugiés m'a touchée, sa forme m'a moins convaincue. J'ai trouvé que les explications et les digressions étaient trop nombreuses et qu'elles nuisaient à la fluidité du récit.
Je ne connais pas les autres livres de cet auteur. Et vous, l'avez-vous lu ? Qu'en avez-vous pensé ?
Bilan : 🌹🌹
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