Le foetus récalcitrant

Un texte caustique dont certains passages sont d'actualité malgré le siècle écoulé depuis sa rédaction. Une lecture qui fait réfléchir sur l'éducation, le travail, la colonisation, la politique, la pensée unique, la religion... et même sur notre empreinte environnementale !

Un livre qui dérange.

Il est des noms parfois oubliés comme Théodore Monod , utopiste amoureux du désert ou moins connus encore comme Gustave Henri Jossot (1866-1951).

Caricaturiste, anarchiste récalcitrant , l'auteur nous présente un livre corrosif dans lequel il fustige l'éducation imposée aux enfants et célèbre la paresse . C'est par sa vocation artistique que Jossot a trouvé la liberté.
Empreint d'un humour caustique il détaille ici tous les maux engendrés par le travail et son corollaire : la cupidité.

L'esclavage , la colonisation , les dérives de la science ou l'épuisement de la nature sont les conséquences de l'activité des « industrieux » qui inventent toujours de nouveaux besoins pour inciter l'homme à travailler plus encore .
« La tête dans le guidon » j'en fais partie comme beaucoup, , mais si les avis de Jossot sont tranchés,ils ont ce mérite d'ouvrir les portes de la réflexion sur le sens que l'on souhaite donner à notre existence.

Les premières lignes de son livre illustrent le personnage : « Quand un foetus récalcitrant ne manifeste qu'un médiocre empressement à sortir des entrailles maternelles, on va quérir les forceps et, sans tenir compte des cris de protestation, on l'introduit dans la vie. »