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Critique de Elisane


On ressort de cette lecture en pouvant presque encore s'immiscer dans la partie de pêche des Roland pour humer l'air frais de la brise normande et flotter dans l'eau baignée de poissons. Les yeux fermés, on rêvasse encore un peu. Et puis on repense à cette histoire, on reprend tout depuis le début. Ah, la fortune... synonyme de bonheur et de joie dîtes-vous? Allez dire ça à Pierre ! C'est le petit frère qui a tous les avantages... Est-ce que le jeune médecin a le droit à un petit surnom affectueux ? Est-ce qu'il réussit d'un coup tout ce qu'il entreprend ? Est-ce qu'il arrive à séduire la jolie Rosémilly ? Eh non ! Et pour couronner le tout l' héritage lui passe sous le nez ! Ah sacré Jean... Mais Pierre ne se laisse pas démolir... Il est meilleur que son stupide frère, et il compte bien le prouver ! Il ne succombera pas aux plaisirs de l'argent facile, lui ! Il sera riche grâce à ses compétences et sa renommée, et oui ! Attendez... Un portrait ? Mais, mais, dîtes moi, c'est qu'il y a une ressemblance assez... frappante. Oh, mais ne voyez-vous pas? Ne voyez-vous pas l'évidence? Me voilà le coeur brisé... Que dîtes vous? Aurez-vous encore longtemps l'audace d'insinuer cela de ma très chère et tendre mère? Elle qui est si douce, si droite et si franche? Assez. Je vous crois maintenant... Misérable, misérable créature, n'y a-t-il donc plus malhonnête que vous? Ô mère je vous déteste...vous m'avez trahi. Souffrez, souffrez autant que vous le pouvez... Je vous hais. Un peu, beaucoup, à la folie... c'est ainsi que vous deviez aimer votre mari. Et qu'est-ce donc encore que cela? Seraient-ce des larmes qui ruissellent sur vos joues? Oh mère pardonnez moi... je suis coupable de votre effroi. La torture s'arrêtera là. Je suis décidé à m'en aller, bientôt vous serez soulagée . Mais alors vous sanglotez, et vêtue de noir vous regardez, la brume vous enlever, votre fils bien-aimé. Au revoir, mère...


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