Hermann Hesse, dans ces textes de jeunesse, se confie, à travers la voix d'un autre poète, Hermann Lauscher, double inventé de l'auteur, auquel il prête ses exaltations, sa quête de beauté, son goût pour la
musique et la nature, mais aussi ses doutes et ses tourments, partageant avec lui une sensibilité aussi vive que maladive, menant le plus souvent, dans des cafés obscurs, au milieu de petits cénacles auxquels il participe, une vie dissolue pleine de songes, de fumées et d'alcools.
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