Kléber Haedens
EAN : 978B005OQ4FI8
Grasset (16/10/1996)
/5
1 notes
Grasset (16/10/1996)
Résumé :
Dans ce premier roman autobiographique, Kléber Haedens évoque l'adolescence coloniale de Jean, étouffé par un père militaire et une mère petite-bourgeoise. Comment fuir la prison familiale? Ce roman est suivi de Magnolia-Jules, variations autour de la mort du père inspirées de Faulkner.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Kléber Haedens nous offre deux oeuvres très agréables à lire.
Oeuvres de jeunesse certes, mais le style de l'auteur, vif et léger pointe déjà.
Très bon moment de lecture.
Oeuvres de jeunesse certes, mais le style de l'auteur, vif et léger pointe déjà.
Très bon moment de lecture.
Citations et extraits (4)
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L’École des parents
Ce grossier contresens devait longtemps le surprendre, Jean ayant pu conserver au cours des âges une merveilleuse faculté d'étonnement. Plus tard, il devait comprendre que seuls les lettres et les arts - matières réputés frivoles et bonnes pour les rêveurs et les pas-de-ce-monde - sont d'une utilité constante dans la vie quotidienne.
Ce grossier contresens devait longtemps le surprendre, Jean ayant pu conserver au cours des âges une merveilleuse faculté d'étonnement. Plus tard, il devait comprendre que seuls les lettres et les arts - matières réputés frivoles et bonnes pour les rêveurs et les pas-de-ce-monde - sont d'une utilité constante dans la vie quotidienne.
Magnoli-Jules
C'est bien ce monde qu'il nous faut quitter. Je n'avais pas de goût pour l'aventure et me voilà prêt pour la plus difficile. Espaces ignorés, ou plus rien ne revit de la terre, c'est vers vous que j'avance. Je rejoins sans frémir le domaine des ombres. Je ne vois rien pour m'y sauver.
C'est bien ce monde qu'il nous faut quitter. Je n'avais pas de goût pour l'aventure et me voilà prêt pour la plus difficile. Espaces ignorés, ou plus rien ne revit de la terre, c'est vers vous que j'avance. Je rejoins sans frémir le domaine des ombres. Je ne vois rien pour m'y sauver.
L’École des parents
C'était la fin d'une aventure et, ce qui était plus triste que tout, la fin d'un amour que l'on avait cru éternel. Dans la salle du piano fêlé, il y eut ce jour-là un garçon fou de douleur parce qu'une jeune fille brune était partie pour un autre monde.
C'était la fin d'une aventure et, ce qui était plus triste que tout, la fin d'un amour que l'on avait cru éternel. Dans la salle du piano fêlé, il y eut ce jour-là un garçon fou de douleur parce qu'une jeune fille brune était partie pour un autre monde.
Magolia-Jules
C'est la mère Cafardille qui vient pour veiller. C'est sa grande joie, de veiller les morts. On a les plaisirs que l'on peut.
C'est la mère Cafardille qui vient pour veiller. C'est sa grande joie, de veiller les morts. On a les plaisirs que l'on peut.
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Henry Bonnier
Jacques CHANCEL s'entretient avec Henry BONNIER, écrivain bref hommage à Kléber HAEDENS, juré du Prix PROMETHEE qu'il vient de recevoir pour son livre "Une Journée dans la vie d'Henri". Son enfance, son métier de critique littéraire pendant quinze ans à la Dépêche du Midi. Les prix littéraires, ses romans, ce qu'il pense de notre époque, les personnages de son dernier roman, son...
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