C'est l'histoire d'une femme noire de son enfance jusqu'à sa vieillesse et je peux vous dire que elle arrête pas de travailler très dur, payé avec des nèfles et elle a un fils et une fille adoptive, la fille de sa soeur dont elle s'occupe.
Ce livre suscite en moi une grande révolte car il nous montre la misère, la pauvreté et l'exploitation des noirs aux Etats Unis et surtout dans les Etats du Sud comme si on voulait leur faire payer la guerre de sécession encore maintenant.
Je vous avoue que j'en avais tellement marre de leur misère et de cette exploitation que je n'ai pas été jusqu'au bout du livre.
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A travers la vie de Flora, petite-fille d'esclaves, et de sa famille, on découvre la condition des noirs aussi bien à la campagne que dans les grandes villes, la dure réalité de la ségrégation puis, après la 2nde guerre mondiale et la place des noirs dans l'armée, la lente et difficile lutte pour l'égalité et le mal être de génération en quête d'identité.
Après du "déjà vu" , une première partie un peu mélodramatique, l'histoire devient très prenante et très intéressante et de plus très bien contée.
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Ce livre relate la vie d'une femme noire des années1930 aux années 1960/70 ; toute jeune, elle vie dans la peur des blancs, mais son courage et sa détermination vont la pousser à aller de l'avant, pour ses enfants et toute sa famille.
On ne peut d'admirer cette femme, travaillant toute sa vie pour le bien être des autres.
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Malgré les quelques événements qui s’étaient produits dans le monde, notamment l’intégration des forces armées et certaines légères modifications du Code électoral, plus de la moitié de la ville où elle habitait lui restait interdite et dans le vrai Sud, dans l’Alabama, on lynchait encore les Noirs. Elle n’était qu’une citoyenne de seconde classe dans un monde de Blancs, et les Blancs détenaient toujours le pouvoir de faire souffrir.
Ils n’étaient pas responsables de la tragédie qui les frappait, car personne n’aurait pu se donner plus de mal qu’eux deux pour tirer quelque chose de presque rien, de ce coton duveteux, blanc et doré, qui leur permettait tout juste de ne pas mourir de faim. Leur tragédie, c’était d’être nés pauvres et noirs dans un monde gouverné par les Blancs, et ils n’avaient aucun moyen d’échapper ni à l’une ni à l’autre condition.
Dans l’idée de sa maman, et donc dans celle de Flora, tous les hommes, blancs ou noirs, ne voulaient qu’une seule chose d’une femme, et pour l’avoir, ils étaient prêts à proférer les pires mensonges. Ils étaient tous déloyaux, cruels et brutaux, mais les Noirs étaient les pires, parce qu’ils avaient manqué à leur devoir le plus sacré. Les Noirs auraient dû se soulever bien des années auparavant contre leurs oppresseurs blancs, afin d’assurer la sécurité des femmes de leur race et de leur donner l’espoir d’un avenir meilleur.
Elle se souvint des centaines de milliers, des innombrables insultes et affronts qu'elle avait subis et crus, parce que si l'on répète assez souvent un mensonge il finit par devenir vérité, et ses enfants avaient souffert la même chose.
Les larmes blanches ne sont pas différentes des larmes noires. Elles naissent de la même source, de cet inépuisable réservoir qu’est l’amour maternel.
Entretien avec Alex Haley. En Anglais.