AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782743621162
414 pages
Payot et Rivages (12/05/2010)
3.04/5   12 notes
Résumé :
Depuis la mort de sa femme, le juge Jonas Barth mène une vie assez routinière, rythmée par les audiences au tribunal de Nanterre. Le commandant Bizek, chef de groupe à la Criminelle, est las de son métier mais s'y raccroche pour meubler sa solitude. Une nuit, Bizek est appelé sur une scène de crime à Neuilly ; le cadavre d'un homme encore jeune a été découvert sur un chantier. L'assassin s'est servi d'une arme de gros calibre et ne s'est même pas donné la peine de f... >Voir plus
Que lire après La piste du tempsVoir plus
Les égouts de Los Angeles par Connelly

Harry Bosch

Michael Connelly

3.88★ (67915)

27 tomes

Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Dans cet ouvrage on retrouve les deux principaux personnages de"maquillages" : Jonas Barth, juge d'instruction et le commandant Bizek, commissaire de police à la Brigade Criminelle.

En rentrant de leur dîner d'anniversaire un couple de personnes âgées découvre le cadavre d'un homme sur un chantier. L' affaire est confiée au commandant Bizek et son équipe. Premières constatations l'homme a été abattu avec un gros calibre, il n'a plus de montre mais une seule chaussure. Ses papiers d'identité sont retrouvés à proximité. Il s'agit de Marc Chaussoy, ancien espoir de l'athlétisme.

Côté judiciaire le dossier est confié au juge Barth. Il informe le commissaire que Chaussoy était son ami lorsqu'ils étaient adolescents.Ils se sont perdus de vue depuis de nombreuses années.

L' enquête s'avère compliquée : le présent et le passé sont fouillés, les personnes qui l'ont connu sont interrogés ( maîtresse, ex-femme, parents, secrétaire, relations professionnelles..). Il est rapidement question d'argent public, de corruption, d'accidents. Des noms de politiques émergent. L'enquête inquiète à haut niveau. On tente de déstabiliser le juge et le commissaire. le juge sera dessaisi.

Si les pages concernant l'enquête sont assez captivantes, les plus intéressantes sont celles qui abordent les profils personnels des protagonistes. Bizek , les membres de son équipe, et le juge Barth se découvrent humains, fragiles, avec parfois une actualité ou un passé pesant.


Commenter  J’apprécie          60
http://traindelivres.unblog.fr/2010/06/09/la-piste-du-temps-par-eric-halphen-rivagesthriller-2010-une-piste-trop-attendue-et-pas-suffisamment-hors-du-temps/

Eric Halphen nous amène dans un univers que j'espérais plus surprenant… mais dans un univers qui reste digne d'un bon polar. Les personnages sont là : le Commandant Bizek, bourru à souhaits ; le juge Jonas, consciencieux et policé. Nos deux enquêteurs n'ont rien pour plaire et pourtant, ce statut d'enquêteur précisément nous les rend aimables. D'autant plus qu'ils ont le monde politique, le monde du pouvoir contre eux.

Les deux personnages sont complémentaires tant dans le travail que dans les caractères. Ils ont en outre à se battre contre un ennemi commun si ce ne sont pas d'ailleurs des ennemis communs. Car les mobiles se multiplient et l'on s'interroge : est-ce bien d'un crime politique dont il s'agit ? Qui nous dit en effet que le meurtrier de Marc Chaussoy était au fait des petites magouilles dans lequel celui-ci trempait en compagnie d'une partie de la crème politique, alors que d'autres avaient intérêt à le supprimer. Pour une sombre histoire de montres… Mais, les deux – politique et mesure du temps – sont parfois bien liées…

L'intrigue est bien menée, les points de vue diversifiés et les mobiles différents assez sympathiques. Cependant, selon moi, l'écriture reste trop propre, trop juste parfois. Comme si c'était le juge Jonas qui tenait la plume sans déconcentration.

Et puis, si l'on remonte la piste du temps, au fur et à mesure que celui-ci s'écoule, une piste prend le dessus et nous fait oublier de remonter le temps, le bon. Or, cette piste, celle des mains sales du microcosme politique devient sinon dérisoire parfois caricaturale. Et ce, d'autant plus, que tout lecteur part avec un a priori sur l'auteur, dont on soupçonne le penchant à la dénonciation d'affaires à gros titres. J'ai l'impression que l'ancien juge tombe dans la facilité autobiographique, loin du roman. le roman est là, certes, mais il est trop manifestement une excuse.

Alors bien sûr le livre se dévore, bien sûr l'histoire est intéressante mais je crois que le juge – le personnage – ressemble trop au juge – l'auteur – puisqu'il se prend au jeu du monde politique et en devient la proie. On aurait pu avoir mieux, moins policé et plus dérangeant, moins dans l'air du temps peut-être.

Claire,

Paris, le 9 juin 2010.

Lien : http://traindelivres.unblog.fr
Commenter  J’apprécie          30
Holà ! Grande dégringolade émotionnelle pour « La piste du temps », second livre d'Éric Halphen où l'on retrouve le juge d'instruction Barth et le commandant de police Bizek. Si d'un point de vue de l'intrigue, on reste sur du très bon avec cette fois une incursion très réussie dans le monde de la politique et de la corruption. D'un point de vue de l'évolution des personnages déjà présents dans « Maquillages », j'avoue être beaucoup plus réservée. Une personne ne peut-elle être célibataire et heureuse ? Pas pour l'auteur qui fait sombrer ses « célibataires » ou « peu heureux en ménage » dans la quête vaine et plutôt sinistre du bonheur à deux à coup de speed dating pour l'une, de tromperies conjugales pour l'autre et surtout de déchéance alcoolique pour notre commandant Bizek. Pour ce dernier essentiellement, des personnages intéressants font leur apparition au gré des pages, mais sont rapidement ou mystérieusement balayés par l'auteur comme si Bizek en tant qu'homosexuel à la recherche d'une relation stable n'avait pas droit au bonheur. Sinistrose quand tu nous tiens. le point d'orgue à ce château de cartes qui s'effondre ? La réaction du juge concernant l'homosexualité (page 412) et le petit paragraphe suivant et presque insignifiant où l'on apprend que Bizek l'avait informé de ses penchants et qu'il en avait été simplement ému. Voilà un passage que j'estimais essentiel envoyé/pesé en deux phrases… de quoi me faire oublier tous les bons côtés de ce polar. Décevant.
Commenter  J’apprécie          10
Un juge, un flic et ses équipiers, un meurtre, une enquête…
Une galerie de personnages incluant aussi toute la meute judiciaire (greffiers, avocats, procureurs, stagiaire de la magistrature…), des journalistes (free-lance, pigiste, rédac. chef, patron de presse…), des politicards (des véreux aux vengeurs) de tout bords politiques et balayant tout le spectre des responsabilités (ministres, responsable de parti…) et enfin quelques témoins (citoyens lambda et beta…)…
Enfin pour pimenter le tout une histoire de montre de luxe (La piste du temps) et un tueur ayant perdu ses gages…

Le rythme de cette histoire policière est celui d'une série TV. A croire qu'Éric Halphen a écrit un synopsis pour un feuilleton télévisé, possédant en germe tous les ingrédients d'une future série. La construction en séquences, plans propose un dévoilement progressif de l'intrigue, tout en exploitant fausses pistes et chausse trappes comme autant d'occasions de découvrir les différents personnages.

Le risque est que l'histoire s'oublie tout aussi facilement qu'un épisode d'une série TV, l'avantage c'est que le divertissement peut-être au rendez-vous, pour qui se satisfait de peu.
L'écriture soignée et précise (notamment sur tout ce qui a trait aux questions judiciaires) est un peu trop conventionnelle : il lui manque une âme ! le scénario est tout aussi élimé et mince, sans surprises.

Lien : http://legenepietlargousier...
Commenter  J’apprécie          30
J'ai aimé la lenteur de l'enquête qui me parait plus proche du vécu des magistrats et des policiers dans leur vie professionnelle.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- Pour une fois, chapeau bas, les enfants.
- Merci, monsieur.
- Ça a été ric-rac, mais vous m'avez prouvé que j'avais raison de vous faire confiance.
- On n'a pas ménagé nos efforts, faut dire.
- Ce n'est pas la raison pour prendre la grosse tête, hein ? D'autres tâches nous attendent. A commencer par le juge. Ça en est où, avec ce connard ?
- La décision est imminente, monsieur.
- Champagne ! Rien à ajouter, alors . Si ce n'est que...
- Oui ?
- La république vous sera reconnaissante, les gars !
Commenter  J’apprécie          40
Quels que soient les milieux sociaux, les situations professionnelles, les origines, il n’y avait qu’une chose qui les intéressait, tous : les meurtres. Le reste, qu’il s’agisse de trafics de drogue ou de voitures volées, de braquages ou d’escroqueries, ils n’en avaient absolument rien à faire. La société avait beau changer, les préoccupations évoluer, les siècles se succéder, seul le sang mettait le public en émoi. À croire que la vie ne leur donnait pas assez d’émotion, que chacun avait besoin d’une bonne dose de drame pour affronter l’écoulement du temps.
Commenter  J’apprécie          10
Les magistrats l’impressionnaient, alors, ils symbolisaient pour lui la justesse, la droiture, l’esprit de sacrifice ; il avait rapidement déchanté. Plus de quinze ans s’étaient écoulés, depuis, et c’est à peine s’il avait vu tout ce temps passer. Mais avec cette jeunette qui débarquait, oui, elle faisait vraiment très jeune, cette Marianne –, il fallait bien se rendre à l’évidence : il était sans doute devenu un vieux type, usé et marqué, à la foi en berne et à la tolérance voisine de zéro.
Commenter  J’apprécie          10
Il se couchait de plus en plus tard. À croire que la nuit lui faisait peur, qu’affronter le sommeil était une entreprise qui le rebutait malgré lui. Mais les programmes télé l’agaçaient, et il avait parfois l’impression d’avoir écouté tous les disques. Du coup, deux ou trois jours auparavant, il avait décidé de se remettre à la lecture. Dans les rayons de sa bibliothèque, il avait découvert un livre, sans doute acheté à l’époque par Nathalie, dont le titre – Les Grandes Blondes – l’avait attiré, et dont quelques lignes, lues au jugé, l’avaient amusé. L’humour y était débridé, l’écriture à la fois jubilatoire et maîtrisée. Avec ce roman, l’attention et la concentration revenaient, le simple contentement de se laisser bercer par la force des mots, par le déroulé de l’intrigue, le stimulait comme lorsqu’il était gamin.
Commenter  J’apprécie          00
Les nanas.
Plus il vieillissait et plus elles étaient jeunes. Puissance irrésistible du fric. Les mirages. Lumière qui éblouit, masque, triche. L’aveuglement des phares. Qu’est-ce que tu veux que je te fasse, chéri ? Leurs seins, leurs culs, leurs jambes. De la musique techno. Leurs chattes. S’y perdre. S’y perdre à en mourir.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Eric Halphen (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Eric Halphen
VLEEL 286 Rencontre littéraire avec Éric Halphen, Les divisions, Éditions Buchet Chastel
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (37) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}