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EAN : 9782221109076
336 pages
Robert Laffont (23/10/2008)
3.7/5   160 notes
Résumé :
Elle était noire. Elle était belle. Elle subjuguait par son esprit. Guerrière, elle imposa la paix, neuf siècles avant notre ère, sur le fabuleux royaume de Saba, pays d'or et d'encens.
Mais sa plus belle bataille fut celle de l'amour et de l'intelligence mêlés. Elle défia le roi Salomon par le jeu des énigmes.
Vaincue, elle se donna à lui pour trois éblouissantes nuits.
Trois nuits que le chant du Cantique des cantiques inscrira pour l'éternité... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
3,7

sur 160 notes
« La reine de Séba apprit la renommée que possédait Salomon, à la gloire de l'Eternel, et elle vint pour l'éprouver par des énigmes. Elle arriva à Jérusalem avec une suite fort nombreuse, et avec des chameaux portant des aromates, de l'or en très grande quantité, et des pierres précieuses. Elle se rendit auprès de Salomon, et elle lui dit tout ce qu'elle avait dans le coeur… ». de ce verset biblique (Premier livre des Rois 10:1), s'est inspiré Marek HALTER pour rédiger cette fabuleuse vie de « La reine de Saba » et rappeler l'alliance entre Israël et l'Ethiopie depuis l'époque de l'Exode où Moïse épousa une éthiopienne « Moïse avait épousé une femme Kouchite … » (Nom. 12 : 1). Les Égyptiens redoutaient qu'Israël se rallie à l'ennemi éthiopien « Il faut trouver un moyen pour limiter leur nombre. En cas de guerre, ils se joindraient à nos ennemis pour nous combattre et quitter le pays. » (Ex. 1 : 10).

Au X siècle avant notre ère, Makéda, fille du roi Akébo et de la reine Bilqis, prématurément disparue, nait dans un Royaume qui borde les deux rives de la « mer pourpre » et grandit sur la rive arabique dans les palais de Maryab et Makka'h jusqu'au jour où une fronde l'oblige à fuir nuitament avec son père sur la rive africaine et à gagner Axoum où son père meurt quelques années plus tard.

Les frondeurs espèrent vaincre la jeune et jolie princesse et tentent un débarquement à Sabas qui s'achève en défaite dont Makéda profite pour reconquérir les provinces arabes et restaurer la puissance de son Royaume pour le plus grand dépit du pharaon égyptien.

Alors, dans un génial mouvement stratégique, la Reine de Saba se rend à Jérusalem pour négocier avec Salomon … alliance dont nait un fils le prince Ménélik qui apporte, selon la légende, l'arche d'alliance en Ethiopie.

J'ai beaucoup apprécié cette épopée que nous décrit Marek Halter en s'appuyant sur le chant du Cantique des cantiques et en décrivant ce royaume chéri d'Almaqah. Epopée dont l'héritage nous est parvenu à travers trois millénaires car Ménélik était l'ancêtre des empereurs éthiopiens dont le dernier Hailé Sélassié fut assassiné à l'âge de 83 ans, le 27 août 1975 à Addis-Abeba, par les putschistes qui l'avaient renversé un an plus tôt.

Le 24 mai 1991, l'opération Salomon, menée par Tsahal, évacuait 14500 juifs éthiopiens en Israel … sauvant ainsi les derniers descendants de la Reine de Saba en leur permettant de rejoindre la terre promise.

Merci Marmara de m'avoir suggéré la lecture de ce roman qui semble être un des meilleurs publiés par Marek Halter

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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La reine de Saba
Marek Halter (né en 1936)
Elle était noire. Elle était belle. Elle subjuguait par son esprit. Guerrière, elle imposa la paix sur le royaume de Saba. Sa plus belle bataille fut celle de l'amour et de l'intelligence. Elle défia le roi Salomon, se donna à lui pour trois éblouissantes nuits rapportées dans le Cantique des Cantiques.
Il est notoire que la vie de Makéda, Reine de Saba, fait partie de la légende tout autant que de l'Histoire. Elle est mentionnée dans les récits bibliques, coraniques et hébraïques et sa rencontre à Jérusalem avec Salomon (970-931 av. J.C.), fils de David « le Bien-Aimé » et de Bethsabée, roi de Juda et Israël, fait partie de la mémoire collective par la narration qu'en donne le Cantique des Cantiques. Origène (185-253), célèbre théologien grec d'Alexandrie, la cite dans ses exégèses. Flavius Josephe (37-100), grand historien juif, la cite aussi dans ses écrits. C'est le livre d'Esther, (VIII e siècle), vingt et unième livre de la Bible hébraïque qui donne le plus de détails sur la visite de Makéda à Jérusalem pour rencontrer le roi Salomon, « Celui qui tient la Paix ».
L'histoire se passe au Xe siècle avant J.C. en la capitale du royaume, la ville de Maryab (située dans l'actuel Yémen). le royaume de Saba est constitué de deux zones, l'une en Arabie du sud et Yémen, l'autre en Érythrée et Éthiopie
Makéda, âgée de six ans, fille unique d'Akébo roi de Saba, a perdu sa mère Bilqîs à sa naissance et c'est Kirisha, fille du seigneur de Kamma région située au nord du pays, la jeune concubine de son père depuis deux années qui prend soin d'elle au palais de Salhîm. Makéda est très attachée à Kirisha et la voudrait pour mère adoptive.
Akébo est entouré de Himyam son fidèle conseiller, un vieux sage prêtre d'Almaqah, ainsi que de Tan'Amar le chef de la garde.
Une ombre à ce tableau idyllique : c'est Shobwa, le jeune chef de la garnison de Maryab que Akébo a mis en place sans se douter qu'il ourdissait une trahison pour le compte des tribus du Nord.
Devant cette menace que Himyam a su détecter et rapporter à Akébo, l'inauguration du temple dédié à Bilqîs l'épouse défunte et éternellement bien-aimée est annulée et Akébo organise la fuite vers Axoum de l'autre côté de la mer Pourpre, aujourd'hui en Éthiopie.
Dix années ont passé ; Makéda a 16 ans. D'une jeunesse provocante et d'une beauté pleine et rayonnante, « sa silhouette conservait encore la grâce hésitante de l'adolescence, mais ses reins creusé sur une taille assez fine pour tenir entre des mains d'homme, ses épaules, comme suspendues au dessus d'une poitrine haute qui déjà tendait les tuniques, possédait cette élégance exubérante des femmes à l'aube de leur pouvoir. »
Myangabo son oncle, frère aîné de son père, revient d'Égypte où il a passé deux années. Il suggère à Akébo une sorte d'alliance commerciale avec Pharaon pour le bien du royaume de Saba. Pour commencer, il lui conseille de faire en sorte que Makéda sacrifie au dieu de Pharaon en devenant prêtresse de Râ, le dieu soleil des Égyptiens. le temple de Râ construit pour l'occasion est aussi une faveur accordée à Pharaon afin qu'il n'avance pas son poing sur le pays de Saba et que la paix nécessaire au commerce perdure.
Tan'Amar, secrètement amoureux de Makéda, découvre un jour qu'il est dans le coeur de la belle princesse qui peu à peu ourdit avec son aide sa vengeance à l'encontre de Shobwa qui a trahit le roi autrefois. Installée provisoirement en la ville côtière de Sabas, Makéda a le statut de reine à présent ayant pris en main les rênes du pouvoir, son père étant désormais trop âgé. Et Tan'Amar est son bras droit.
Un jour des naufragés sont recueillis qui viennent d'un royaume situé dans les contrées du nord et qui se nomme royaume de Juda et Israël dont le roi a pour nom Salomon. L'un d'eux, Zacharias, est porteur d'un papyrus écrit de la main du roi. Un scribe traducteur révèle la teneur du message, un message de paix et de salutations aux récipiendaires.
Makéda devient officiellement reine de Saba quand son père meurt empoisonné. Des guetteurs basés à Sabas informent la reine que Shobwa s'apprête à attaquer : une flotte ennemie s'avance vers les côtes d'Afrique. Makéda décide de devancer cette attaque et quitte Axoum avec ses troupes pour rejoindre sa flotte à Sabas. Elle veut agir avec ruse car elle pense que les forces adverses sont supérieures en nombre. Elle agit en secret car elle sait qu'une reine doit être mystérieuse pour être respectée.
Parallèlement, Makéda continue de questionner les trois Hébreux naufragés qui lui parlent avec force détail de leur roi, le sage Salomon qui l'intrigue beaucoup, un roi qui a la réputation de ne jamais chercher querelle à ses voisins, se contentant de gouverner pour le plus grand bonheur de son peuple. L'habileté de Salomon est déjà légendaire : il n'a pas seulement une grande armée, il aime aussi prendre pour épouses les filles ou les soeurs de ceux qui pourraient avoir le goût d'entrer en guerre contre lui. Salomon a plusieurs épouses évidemment. Elle décide d'adresser une ambassade avec des cadeaux et un papyrus auprès de Salomon afin de l'informer de sa victoire sur les troupes de Shobwa. Quant au sort de Shobwa, la reine s'en chargera personnellement…
Des lunes plus tard, de nouveaux messagers arrivent du royaume de Juda et Israël avec la réponse du roi Salomon. Une réponse qui fait trembler Makéda d'émotion : elle est invitée à se rendre à Jérusalem où Salomon sera son serviteur pour accomplir sa paix et son bonheur. Un pacte d'or et de fer doit être conclu devant les prêtres du Temple. Une longue navigation emmène Makéda et sa suite au port d'Ezion Guezert, (aujourd'hui Eilath) puis à Bersabée (aujourd'hui Beersheva) où l'attend avec faste Salomon. Prévenu trop tardivement pour l'accueillir à Ezion Guezert, il la reçoit à Bersabée, un lieu hautement symbolique chargé d'histoire du temps d'Abraham.
Et c'est la rencontre historique de deux êtres qui ne se sont jamais vus. Salomon est grand avec les épaules larges et se tient droit comme les tout puissants. Il a le teint pâle et mat des Hébreux. Il a alors la soixantaine. Makéda est d'une beauté aveuglante pour Salomon et de plus elle parle l'hébreu qu'elle a appris avec le scribe qui lui a aussi enseigné l'histoire des ancêtres de Salomon. Un très beau passage de ce livre d'une lecture très plaisante nous ramenant aux temps bibliques qui fascinent l'imagination.
« Elle lui dévoila son visage, ses yeux plus noirs encore que sa peau. » Salomon est fasciné.
Chacun est quelque peu sur la réserve, affrontant l'autre mais toujours dans la séduction. Et puis ce qui devait arriver arrive et alors plus rien ne les apaise même quand leurs corps sont épuisés et que les mots les incendient…
« Tu deviendras mon épouse et Juda et Israël seront à tes pieds s'écrie Salomon lorsque plus tard Makéda songe à regagner son royaume. »
Et Makéda de lui répondre : « Je suis la reine de Saba, j'ai mon royaume. Je n'ai que faire du royaume de Salomon, mais l'amour de Salomon, je le veux pour toujours…Le désir du désir n'est qu'un frôlement de rien. le plus grand pouvoir de l'amour, c'est la mémoire. »
Makéda se convertit et reconnut Yahvé comme Dieu par amour pour Salomon. Nombre de ses sujets la suivirent dans cette démarche, mais chacun fut libre d'adorer Almaqah ou Yahvé. Rentrée dans son royaume, elle eut un fils Ménélik qui fut circoncis et fut élevé dans la religion de sa mère. Il devint le premier roi d'Éthiopie et le premier d'une longue lignée de rois africains.

Comme toujours, Marek Halter nous plonge dans une époque lointaine dont il recrée l'atmosphère et décrit les détails de la vie quotidienne comme la façon de se nourrir (je pense aux délicieux petits fromages de chèvre roulés dans des brindilles d'alfalfa), et de s'habiller. Sont bien abordées aussi les relations de voisinage avec Pharaon et les autres peuples de la région, le tout dans un style somptueux et poétique.
J'ajouterai que de nos jours la communauté juive d'origine éthiopienne vivant en Israël est d'environ 150 000 personnes. Ils ont émigré d'Éthiopie vers Israël au cours des cinquante dernières années. Ils seraient descendants des israélites ayant accompagné Ménélik, fils de Salomon et de Makéda lorsque celui-ci apporta l'arche d'alliance en Éthiopie après avoir rendu visite à son père à Jérusalem.

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J'ai bien aimé même si on est loin d'un coup de coeur :-)

Oui, j'ai bien aimé mais ce genre de roman ravive ma colère contre les religions car elles sont la source des guerres bien plus que la couleur de la peau… Almaquah, dieu du peuple de Saba ; Arwé, dieu des contestataires de Saba ; Râ, dieu des égyptiens, pharaon parmi les hommes ; Yahvé, dieu des hébreux, Salomon son plus grand prêtre… Que de croyances qui se ressemblent et qui ne sont que des armes de discorde entre les mains des hommes de pouvoir qui ne pensent qu'à posséder plus de terrains, plus de richesses, plus d'esclaves :-(

Une belle histoire documentée au mieux vu le peu de 'parchemins' disponibles et qui concerne deux personnages bibliques pourtant bien connus ; Salomon, chef des Hébreux dont la présence historique ne peut être contestée et Makéda, reine de Saba, qui semble n'être qu'une légende et qui pourtant a laissé quelques traces infimes dans certaines sources religieuses. Une rencontre inévitable, un coup de foudre imprévisible, trois jours inoubliables et la naissance d'une nouvelle dynastie au royaume de Saba.

Une plume intéressante, un rythme soutenu par L Histoire tel qu'on peut l'imaginer, des personnages qui manquent un peu d'humanité pour être vraiment attachants, et de magnifiques poésies, non de l'auteur, mais du Roi Salomon en personne !

Une lecture qui ne manque pas d'intérêt et un auteur qui mérite le détour au vu de ses connaissances historiques et bibliques :-)
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Après le Kabbaliste de Prague de Marek Halter, il me tardait de découvrir ce livre-là, dont le titre, La reine de Saba, et la couverture sont évocateurs de force et de sensualité.

Ce roman est un récit historique où l'auteur décide de nous emmener à la découverte d'une femme d'exception qui vécut il y a longtemps ; neuf siècles avant notre ère. Au pays de l'or, de l'encens et de la myrrhe. le royaume de Saba, en Afrique, plus bas que les sources du Nil. Cette jeune femme, Makéda, fut à la fois une reine de guerre et de paix, une reine amoureuse et sensuelle, forte et sage. Ce récit est sa biographie puisqu'il commence lorsqu'elle a six ans et qu'elle doit fuir avec son père Maryab pour Axoum suite à une rebellion ; et qu'il finit lorsque son fils, Ménélik, a dix-sept ans. Tout du long, on découvre la force de caractère de ce personnage : courageuse, ambitieuse, emplie de vengeance, Makéda, reine de Saba, sait qu'elle est belle et désirable mais ne veut pas que les hommes ne voient que ça d'elle. Car elle est aussi cultivée et désirera apprendre l'hébreu pour mieux connaître Salomon.

Marek Halter nous expose un magnifique portrait de cette femme exceptionnelle, presque à la manière d'un peintre. En effet, ses mots sont toujours aussi beaux et plein d'émotions. Cela se ressent un peu moins au début du livre, mais la fin est digne des plus belles poésies.
Le récit est organisé en quatre parties et fini par un épilogue. Chaque partie (en comptant également l'épilogue) évoque une époque de la vie de la reine de Saba. Tout est mené avec un style parfaitement maîtrisé, avec des phrases longues ou courtes selon ce que veut l'auteur veut nous faire ressentir. Car l'écriture de Marek Halter est clairement dans le ressenti des émotions. Et cela fait que je me suis sentie nostalgique et émue lorsque j'ai refermé ce court livre de 330 pages.

Amateur de la belle langue, d'histoire, de récit court qui va directement à l'essentiel, je vous recommande ce livre et cet auteur en général.
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« La Reine de Saba » de l'écrivain Marek Halter (2008,Robert Laffont, 336 p.) fait aussi l'éloge de la mythique Reine de Saba, qui aurait régné comme ayant régné sur le royaume de Saba, qui s'étendrait du Yémen au nord de l'Éthiopie et en Érythrée. « Elle était noire. Elle était belle. Elle subjuguait par son esprit. Guerrière, elle imposa la paix, neuf siècles avant notre ère, sur le fabuleux royaume de Saba, pays d'or et d'encens »
La reine de Saba arrive à Jérusalem accompagnée d'une grande suite, « avec des chameaux portant des épices, et beaucoup d'or et de pierres précieuses » est-il écrit dans le Livre des Rois. ce n'est pas que du folklore. « Il n'y eut jamais d'aromates comme ceux que la reine de Saba donna au roi Salomon ». et dans le Cantique des Cantiques, elle précise « « Je suis noire mais belle, filles de Jérusalem, […]. Ne prenez pas garde à mon teint basané : c'est le soleil qui m'a brûlée ». Dans le Coran, à la sourate 27, elle vient à l'invitation de Salomon. le récit est alors construit autour de la conversion de la reine. C'est une huppe, oiseau considéré comme étant une protection contre le mauvais oeil qui informa Salomon qu'elle avait trouvé un peuple dont la reine se prosterne devant le soleil au lieu du Dieu. Dans la lettre qu'il a attachée à son aile, le roi ordonne à la reine de venir à lui en tant que sujet. En réponse, elle lui envoie tous les bateaux de la mer chargés de cadeaux et de 6 000 jeunes de taille égale, tous nés à la même heure et habillés de vêtements pourpres. Elle visite donc Salomon, et de leur union serait né Nabuchodonosor II. Selon d'autres sources, ce fils serait plus tard appelé Menelik. [Les légendes ashkénazes dépeignent toutefois la reine de Saba comme une danseuse séductrice, décrite comme une infanticide ou une sorcière démoniaque. La Reine de Saba est également mentionnée brièvement dans deux rituels maçonniques, ainsi que par Gérard de Nerval dans « l'Histoire de la reine du matin et de Soliman prince des génies » dans le « Voyage en Orient ».
Lorsqu'elle arrive chez le roi Salomon, il la guide jusqu'à un sol fait de verre. En voyant le reflet, elle pensa qu'il s'agissait là d'une grande flaque d'eau. Elle leva alors ses vêtements pour éviter de les mouiller, en révêlant ses jambes qui n'étaient pas rasées. Selon certains exégètes, cette caractéristique pourrait signifier que le pouvoir l'avait dépourvu de sa féminité. Mais Salomon lui dit « Ta beauté est la beauté d'une femme, mais tes poils sont d'un homme ».
C'est elle qui apporte au Moyen Orient le Baumier de la Mecque, (Commiphora gileadensis ) originaire du sud de l'Arabie et naturalisé en Judée. de sa résine est extraite le « baume de Judée » ou « baume de Gilead », que l'on retrouve dans de nombreux Gospels. Dont une interprétation par Archie Shepp dans son album « Blasé » (1969) assez intéressante. « There is a balm in Gilead / To make the wounded whole / There is a balm in Gilead / To heal the sin-sick soul» ( Il y a un baume à Gilead / Pour guérir les blessés / Il y a un baume à Gilead / Pour guérir l'âme malade du péché ).

Des fouilles archéologiques dans le désert au Nord du Yémen, on a mis à jour le temple nommé Mahram Bilqis (Temple of Awwam ou temple de Bilqis, reine de Saba). En Ethiopie, des vestiges retrouvés en dessous du palais d'un roi chrétien pourraient être ceux de la Reine de Saba, car il s'agit d'un bâtiment orienté vers l'étoile de Sirius, dont la reine de Saba et son fils Ménélik étaient devenus adorateurs selon la Bible.




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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
(...) Salomon était un roi brillant au ciel comme une étoile, aussi savant que les plus sages de ses prêtres, parlant plusieurs langues, écrivant des livres comme seuls les grands prophètes savent en écrire, un né pour régner, un sans pareil, un juste vénéré pour sa justice, le meilleur des rois que la terre de Juda et Israël bénie par Yahvé ait porté, meilleur même que son père David pourtant grand parmi les grands et qui avait su unir les frères ennemis de Juda et Israël en guerre depuis des générations, en vérité la sagesse de Salomon était si grande, sa renommée si célèbre qu'on venait de partout pour l'écouter et l'admirer et que Pharaon lui-même avait voulu s'en faire un ami et lui avait donné sa fille en épouse.

Troisième partie
Chapitre 4. Axoum
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Toute son apparence était un piège. Almaquah lui accordait la puissance de l'univers et Râ la voilait sous la beauté du jour. Mais gare à celui qui se laissait aveugler !
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Le passé est le passé. Il n'est nul besoin d'y revenir. La Vengeance est accomplie. Les souvenirs n'annonce t plus les jours qui viennent.

Quatrième partie
Chapitre 2. Maryab, palais Salhîm
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Himyam est encore près de moi. Himyam a dit : la sagesse parle plusieurs langues et va sous la paume de plusieurs dieux. Elle habite le corps des femmes comme le corps des hommes. La sagesse ne sépare pas, elle unit. Elle veut la paix et le ventre plein.
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L’amour se vole et s’emporte. Il est gravé dans mon corps. Ce que tu fais durer, tu le fais pourrir. Ce qui est dans notre chant est éternel.
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Vidéo de Marek Halter
Un roman vrai sur un incroyable exode oublié "La Juive de Shanghai" de Marek Halter, disponible en librairie et en ebook. https://bit.ly/la-juive-de-shanghai
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