"Coups de feu" est comme la plupart des derniers tomes de Anita Blake, insipide. Je suis un peu dur dans cette critique, mais tout le tome est centré sur les scènes de sexe d'Anita et son harem.
Encore une fois, c'est donc une grande déception pour moi...
Tout d'abord, l'imagination de Laurell K.Hamilton sur le scénario de sa série commence à ressembler à n'importe quoi et qui n'apporte plus grand-chose à l'histoire de base. On sent dans ce tome qu'elle invente des choses juste pour "continuer" sa série, mais cela n'a plus le même charme qu'au début.
Déjà concernant Marmée Noire, on la pensait tous "morte" et finalement non... Elle a trouvé une histoire abracadabrante pour la faire venir de nouveau ! Et quelle idée originale de séparation d'âme déjà vu, ...et bien oui dans "Harry Potter" ! Où est donc passé l'originalité pour aller prendre des idées à d'autres écrivains ? Vraiment, je suis restée horrifiée...
La seconde idée du "maître des tigres", forcément représente la seule solution pour venir à bout de la "Mère de Toute les ténèbres". Seulement là encore à force de cumuler plusieurs pouvoirs, on oublie ceux qu'on a découvert au début de la série. "Ah elle était capable de faire cela ?", on vient à tout oublier, il y a tellement différentes formes de pouvoirs qu'on ne s'y retrouve plus. L'avantage dans ce tome, c'est qu'on revoit sa façon de drainer l'énergie vitale des métamorphes. Un don particulier que Papillon d'Obsidienne utilisait dans le tome 9. Mais elle n'a pas le choix car il en va de la survit de Richard, voir même de Triumvirat.
Il y a également l'intervention intéressante de Mort d'Amour qui se nourrit donc de la mort (possédé ici par Marmée Noire qui a séparé son âme dans le Conseil Vampirique d'Europe) . Quand il interfère dans le lien d'Anita, évidemment Jean-Claude tourne cela en orgie avec l'ardeur. Mais ce qui est intéressant c'est de voir justement un de ces descendant, le maître de la ville d'Atlanta, Clayton. Il y a un véritable massacre d'humains, car la particularité de ces vampires pourrissants, ils ne meurent pas avec une balle dans le coeur, ils doivent brûler pour mourir. Seulement, là encore l'auteure aurait pu jouer sur cette partie de l'histoire pour la rendre plus intéressante, mais elle la laisse ensuite de côté pour en dire le final dans un court paragraphe de la fin du roman. D'ailleurs, la fin du roman est complètement bâclé, vraiment vite achevée...
Un autre sujet qui fâche, c'est le changement de caractère soudain de
Asher. Un personnage que j'ai toujours apprécié depuis sa première apparition. Il devient dans ce tome un peu comme l'ancien Richard. J'espère que dans les prochains tomes, il redeviendra le
Asher que j'aime...
Cette chère Anita Blake qui se pense toujours pudique... qu'est-ce que cette phrase répétée en boucle au fil des tomes, commence à m'exaspérer ! Laurell K.Hamilton essai vraiment de nous faire avaler que son héroïne est une prude et non pas une fille facile ? Désolé, mais il y a une grande différence entre les deux. Quand on voit que scène de ses "hommes" Jean-Claude et Richard qui font l'amour avec une autre femme l'émoustille, on se demande où se trouve son côté prude...
Le seul personnage que j'apprécie, c'est Jean-Claude et quand il fait preuve d'humour, je ne peux m'empêcher de sourire.
Un autre mauvais point, ce sont ces descriptions à rallonger sur l'apparence des personnages.
Au fil des tomes, on connaît l'apparence par coeur de certains d'entre eux et on s'en fiche un peu de ce qu'ils portent et que cela met en valeur, telle partie du corps. J'en ai eu tellement marre que j'ai sauté plusieurs lignes au fil de ma lecture.
Pour conclure, un tome vraiment mauvais qui comme les autres n'apportent rien à l'histoire. On sent là-dessous un tome écrit pour une question commerciale. Je suis extrêmement déçue !
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