Citations sur Anita Blake, tome 5 : Le Squelette sanglant (14)
- Où sont Larry et Jason ?
- Venus et repartis ...
- Où ça ?
- Jason avait un petit creux, et Lawrence l'a emmené chercher à manger avec la jeep.
- Vous avez déjà entendu parler du service d'étage ?
- L'aube approche ma petite, et le menu est plutôt limité. Jason m'a donné son sang deux fois cette nuit. Il avait besoin de protéines. Ou il se mettait en quête d'un fast-food, ou il mangeait Lawrence. J'ai pensé que tu préfèrerais la première solution.
- Très drôle.
- Tu as des jambes magnifiques.
Un murmure dans le noir qui planait autour de moi comme un voile caressant... Sa voix a toujours été ainsi, presque palpable. Je n'en ai jamais entendu de plus bouleversante.
- Arrêtez, Jean-Claude. Je suis trop petite pour avoir des jambes magnifiques.
- Je ne comprends vraiment pas l'engouement moderne pour les girafes.
Il laissa courrir ses mains à quelques millimètres de mes collants, si près que je perçus le déplacement d'air contre ma peau.
- Arrêtez, répétai-je.
- Arrêtez quoi? fit-il sur un ton innocent.
Je secouai la tête. Demander à Jean-Claude de ne pas être pénible, c'était comme supplier la pluie de ne pas mouiller. Pourquoi gaspiller ma salive?
- D'accord, flirtez autant que vous voudrez, mais n'oubliez pas que vous êtes ici pour sauver la vie d'un jeune garçon qu'un monstre est peut-être en train de violer pendant que nous nous chamaillons.
_Vous êtes vraiment un fils de pute! grognais-je.
_Ah, ma petite, comment pourrais-je te résister quand ta voix est comme du miel, et que tu me murmures d'aussi doux surnoms?
Je le foudroyais du regard. Son sourire s'élargit, révélant la pointe de ses canines.
-Ca vient, dit-il avec une trace de peur dans la voix.
-Qu'est-ce qui vient ?
-Le soleil.
Je regardai les rideaux tirés, contre le mur du fond. Ils étaient trop épais pour laisser entrer la lumière, mais un rayon grisâtre soulignait leurs contours.
-Ca va aller, même sans vitre cercueil ? demandai-je.
-Tant que personne n'ouvrira les rideaux ... Je t'aime, ma petite. Autant que j'en suis capable.
[...]
La douleur le fit grimacer.
-Ca fait mal, chuchota-t-il.
Puis ces paupières se fermèrent d'un coup, et son visage se détendit. "
_Je t'aime, ma petite. Autant que j'en suis capable.
Comme il rirait si il savait que je m'étais enfin ouvert les veines pour lui!
Pour l'instant, il ne réagissait toujours pas. Et merde! Je lui soufflai dans la bouche, goûtant mon propre sang, et sa poitrine se souleva. "Vivez, vivez, vivez" lui ordonnais-je en silence.
Seules les choses qu'on peut contrôler valent la peine qu'on s'en préoccupe. Les autres finissent par s'arranger d'elles-mêmes ou par vous tuer.
C'est un livre qui n'a pas cessé de me glacer le sang, jusqu'à la dernière page ! Les intriguent se mêlent pour se rejoindre en un même point qui sera la dénouement de ce tome. L'intervention de Jean-Claude y est très appréciable, et certaines scènes nous donnent envie de lire la suite ! Nous en apprenons également un peu plus sur le passé d'Anita.
Ce que j'ai préféré par dessus tout : les feys, leur univers est fascinant !
Défigurer quelqu'un est un acte horriblement intime. Si un humain avait pu commettre un tel crime, mes soupçons se seraient portés sur les proches de ce garçon. En général, seuls les gens qui vous aiment sont capables de vous découper le visage. Ce geste implique une passion qui ne saurait venir d'un étranger.
La seule exception ? Les tueurs en série ! A cause de leur pathologie, leurs victimes peuvent représenter n'importe qui d'autre à leur yeux. Par exemple, quelqu'un qui éveille en eux des sentiments extrêmes. En lacérant la figure de quelqu'un, ils écorchent symboliquement le père qu'ils ont toujours hais.
Plus tard dans la soirée, je remonterais au cimetière pour rendre visite aux morts. Mais je ne tenterais probablement pas de les relever avant la nuit suivante. Voire bien après, si j'étais impliquée dans une affaire criminelle urgente.
J’espérais qu'elle ne le serait pas. Qui dit " affaire criminelle urgente" dit généralement " cadavres en bouillie". "Cadavres " au pluriel. Quand un monstre commence à faire des ravages, les victimes se multiplient en un temps record.