LA DERNIÈRE JOIE de
KNUT HAMSUN
Knut vagabonde désormais en forêt, seul, il a laissé femme, enfant et possessions en ville. Il trouve une hutte abandonnée qu'il retape un peu avec des branchages et des feuillages, c'est l'hiver, la forêt est blanche de neige, un renne passe,,un homme aussi, un voleur, sûrement qui lui vend des choses dont il n'a pas besoin. Il a une compagne dans sa hutte, Madame, une souris, il lui parle. Plus tard, deux hommes désagréables lui demandent s'il a vu passer un homme, il dit que non et décide de déménager plus loin trouvant qu'il y a trop de passage. Il va se faire héberger par un couple de lapons pour lesquels il aura des commentaires méprisants, »Poussières d'hommes ou macaques de haute montagne ». Dans un village où il se rend pour faire des provisions, il fait la connaissance d'un chemineau, Solem, qui propose de l'accompagner dans ses déambulations. Ils s'arrêtent dans une pension de famille qui accueille des touristes venus faire des randonnées en montagne, Solem y trouve l'occasion de gagner de l'argent.
Plutôt déçu par ce livre dans lequel je n'ai pas retrouvé ce que j'aime chez
Hamsun mis à part la première partie dans la forêt. A partir du moment où il croise des gens et s'installe dans la pension, son propos devient singulièrement amer, raciste et profondément misogyne.
Pour
Hamsun,
la dernière Joie, «c'est se retirer, rester solitaire dans la forêt et se plaire dans l'obscurité ».
Ce livre est le dernier d'une sorte de trilogie, peut être faut il lire les deux premiers tomes pour apprécier celui ci mais sa « détestation de la masse » ne peut justifier les termes qu'il emploie.