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Critique de Syl


« Par la vitre encrassée du train, les orphelins Baudelaire regardaient défiler les troncs de la forêt de Renfermy, noire et lugubre à faire frémir, et se demandaient si leur vie allait enfin prendre un tour meilleur. »

Nouvelle destination perdue dans une forêt noire de sapins et de mousse… Les enfants Baudelaire sont plongés dans une méditation mélancolique que Monsieur Poe brise avec son monologue. Légèrement embarrassé, il essaie de détendre l'atmosphère en essayant de persuader les orphelins qu'ils seront très heureux à La Falotte.

Seuls, sur le quai de la gare, comme toujours, les enfants avancent vers le centre ville, vide, moribond et la scierie Fleurebon-Laubaine. L'entreprise offre un aspect repoussant. le logo de l'enseigne ressemble à un oeil… Un oeil comme le tatouage du comte Olaf.
A l'entrée, à leur intention, un plan de la scierie est affiché, détaillant les lieux et les invitant à se présenter le lendemain matin à l'atelier pour travailler. La chose est surprenante ! Personne ne leur a dit qu'ils venaient ici pour trimer.

Un homme, Phil, leur fait l'honneur de la visite et les présente aux ouvriers. Dans le dortoir qui les hébergera, tout est moisi et poussiéreux.
Le lendemain, réveillés aux sons de deux casseroles fracassées l'une contre l'autre, les enfants font connaissance du contre-maître, Monsieur MacFool, « une peau de vache… une charogne ».

Au déjeuner, on leur sert du chewing-gum, et surtout qu'ils ne se plaignent pas ! car c'est toujours mieux que rien. Pas d'argent pour payer la nourriture, seulement pour la pitance du soir, un infect gruau. A la question des enfants … Mais vous êtes bien payés ?… Phil répond qu'ils sont rétribués en bons de réduction.
Après cette première journée, le patron les fait demander. Il est bien dommage que la personne qu'ils rencontrent en premier ne soit pas leur tuteur. Charles d'Ulcy, son associé, est un homme affable qui ne conçoit pas que des enfants de leur âge travaillent. Tout l'inverse de Monsieur le Directeur qui veut du « donnant-donnant ».

Charles leur montre aussi la bibliothèque de la scierie. A cette idée, les enfants se sentent réconfortés. Les livres sont un soutien dans leur quotidien. Mais au seuil de la pièce, la stupéfaction est grande ! Les rayons sont vides… Pas de sous.

Affamés, épuisés par le labeur, les enfants se conduisent en petits robots, effectuant les tâches machinalement. Jusqu'à ce que Klaus ait un accident. le détestable MacFool lui a fait un croc-en-jambe. Après avoir été chez le médecin, Klaus revient auprès de ses soeurs, transformé. Ne répondant que par des monosyllabes ou des phrases incohérentes, il inquiète Violette qui envisage l'hypothèse d'un lavage de cerveau, une hypnose.

Bien vite, avec la malveillante assistance du contre-maître, l'opportunité s'offre aux Baudelaire d'aborder le docteur Georgina Orwell. Cette femme est charmante mais sa réceptionniste-secrétaire l'est beaucoup moins. Shirley a une morphologie masculine, des sourcils bien fournis, des poils aux jambes et… et… elle est le sosie du comte Olaf.

Et dire que quelques heures avant, ils se demandaient où il pouvait bien être passé !
La réponse est devant eux en jupe…
Quelle pitoyable existence ! Les méninges des Baudelaire vont devoir concocter des plans pour un épilogue décent et honnête.
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