572 pages, sur lesquelles je me suis penchée. La douleur exprimée de René Hardy: Bardot alias Didot compagnon de la Résistance de
Jean Moulin accusé d'avoir livré celui-ci à la demande de Klaus Barbie, par la complicité d'une femme sa maîtresse, la diabolique Lydie Bastien, qui deviendra à son tour l'amante la grande passion destructrice de René Hardy. Cette femme accusée de l'exécution de
Jean Moulin, jusqu'au bout des interrogatoires martyrs jamais il ne parlera. On se pose encore beaucoup de questions sur
Jean Moulin, son rôle de chef de la Résistance, les soupçons à son égard, sur l'envoyé du général
De Gaulle dont les chefs de la Résistance l'accusaient de nourrir une grande ambition personnelle, ambitionnant de créer son parti plus tard à la fin de la guerre, asseoir lui aussi son propre pouvoir. ..René Hardy n'a eu de cesse jusqu'à la fin de sa vie à retrouver son honneur perdu. Etait-ce nécessaire d'écrire des pages et des pages pour justifier de basses trahisons face aux accusations de Klaus Barbie, lors de son procès concernant l'affaire de Caluire où il fut arrêté? peut-on lui attribuer le juste remord, ou la rage d'avoir été dénoncé, la maîtresse traitresse dont il était raide dingue amoureux? un poste politique convoité, style René Bousquet après la guerre? le secret d'un dieu ou d'un diable l'a poursuivi jusqu'à sa mort en 1987. Comment démêler le vrai du faux? en parcourant quelques extraits de son procès, bien des noms sont cités:
Laure Moulin la soeur de Jean, les époux Aubrac...etc.