AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 1443 notes
Ce livre m'a déprimé, les malheurs vont s'acharner sur Tess les uns après les autres, ne lui faisant vivre que quelques moments de bonheur. Pourtant Tess est une fille généreuse, travailleuse, et qui aime beaucoup sa famille et fait de son mieux pour celle-ci. Si elle est naïve, elle n'est pas non plus stupide. Simplement Alec d'Urberville va commettre un acte qui ne sera jamais réparé, ni réparable, et qui vont casser toutes les bases de ce que Tess cherchera à construire ensuite. Tout ça parce que son père a découvert qu'il était un d'Urberville, une ancienne grande famille et que ça lui est un peu monté à la tête.
De plus, on vit à une époque où il est inadmissible qu'une femme ne soit plus vierge hors mariage, que ce ne soit pas sa faute, tout le monde s'en fiche (d'autant plus que les hommes ne sont guère punis pour leurs actes, eux).
Pourtant Tess va vraiment essayer de se reconstruire, d'être à nouveau heureuse. Sa rencontre avec Angel va lui donner une idée du bonheur et je les ai trouvé mignon. Même si on se doute assez facilement ce qui va se passer.
L'auteur joue avec Tess, enchaînant les « si Tess avait fait ça » ou les « si à ce moment là il s'était passé ça », insistant sur le fait que tout aurait pu être différent.

L'écriture est délicieuse, l'auteur joue avec l'ironie, se moque parfois gentiment de ses personnages, ou bien pose sur eux un regard de tristesse. On sent derrière ces mots une critique de la société, des lois sociales qui enferment des bonnes personnes dans leur malheur, de la religion et de ceux qui suivent la mode et les convenances sans jamais se remettre en question (comme les frères d'Angel). La façon dont il est « si facile » de se convertir, alors qu'au fond on n'a pas changé.
C'est bien écrit, mais très facile à lire quand même, je me suis régalée.

Et pourtant j'ai souffert, pour cette pauvre Tess, pour tout ce qu'elle a à subir à cause de l'acte d'un autre. A la fin, je me suis sentie l'envie de me rouler en boule dans un coin, j'avais aussi un sentiment d'injustice dans la bouche. On sent que l'auteur est attaché à son personnage, malgré ce qu'il lui fait subir, il a un regard assez doux sur elle (beaucoup plus que sur d'autres personnages).

L'histoire se passe dans le monde paysan, et au cours de notre lecture, on pourra voir la façon dont ils travaillaient, même les femmes (elles devaient travailler tout autant que les hommes, mais elles étaient moins payés).

En bref, c'était une très bonne découverte, qui me donne envie de me tourner vers d'autres oeuvres de l'auteur, ayant beaucoup aimé sa plume.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          150
Il y a de ces romans classiques dont on sait que l'écriture comme l'histoire va nous plaire, mais dont on n'ose pas sauter le pas. Ce livre en fait parti. Il devait trainer dans ma PAL depuis déjà quelques années et malgré l'engouement que j'ai eu pour « Jude l'obscur », je ne voulais pas me lancer à sa découverte. Heureusement pour moi, j'ai pu réparer ce litige.

L'auteur nous dresse avec passion le parcours tumultueux de Tess, jeune fille issue d'une famille simple qui découvre son affiliation avec les Urberville. Digne descendant d'une lignée de riches et accomplis chevaliers, cette famille modeste va décider d'envoyer leur fille aînée chez leur voisin et riche cousin. A partir de ce moment, on va s'aventurer dans la triste vie de Tess. Dans les tourments de cette fille devenue jeune femme, on aperçoit en toile de fond les paysages anglais dont la beauté contraste avec cette vie si mélancolique. L'auteur nous donne une vision bien pessimiste de la société anglaise du siècle dernier. On nous présente les moeurs d'une époque où la femme, peut importe son rang, demeure une pièce rapportée dans un couple. Et son avis, comme ses goûts ne sont pas des éléments décisionnels dans leur possibilité d'avenir.

Thomas Hardy est un maître en la matière. Il parvient avec talent à créer un roman où la poésie et le spleen s'emmêlent pour nous donner une petite merveille. Ce roman qui nous rempli de tristesse, nous donne à réfléchir sur la situation des femmes à cette époque. On se dit que parfois le sort s'acharne pour le malheur d'une personne, et que dans d'autres cas les gens sont les propres moteurs de leur destiné. Chacun est maître de son destin, mais dans le cas où les choix sont limités il est facile de se complaire dans la tourmente et de se créer des situations malheureuses.
Il faut néanmoins replacer le roman dans le contexte de l'époque. Dans cette société où il est compliqué d'être une femme et de savoir ce que l'on veut et surtout celui qu'on ne veut pas. C'est un beau roman qui nous donne une vision certes très pessimiste de la société et des moeurs de cette période, mais qui le traite d'une façon très juste.

Cet auteur m'a bouleversé dans sa capacité à pouvoir manier les mots. Il parvient à développer autant les émotions féminines que masculines. Ce qui lui permet de présenter une vision juste de la situation, sans tomber dans des travers superficiels ou trop décousus. Avec un rythme toujours soutenus, on se plait à suivre cette pauvre jeune femme dont l'histoire nous émeut, nous bouleverse et nous touche de plein fouet.

C'est une petite merveille, un voyage rempli de mélancolie mais qui demeure intemporel, tant son sujet peut encore aujourd'hui faire écho en chacun de nous.
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
Commenter  J’apprécie          150
Ivre, John Durbeyfield rentre la nuit chez lui lorsqu'il croise le pasteur de la région qui lui apprend qu'il est un descendant d'une illustre famille désormais éteinte: les d'Urberville. John n'a alors qu'une obsession: retrouver le prestige de ses ancêtres et le rang auquel il estime avoir droit. Ainsi, il n'hésite pas à faire culpabiliser sa fille qui a commis la faute de s'endormir en route et d'avoir eu un accident avec le cheval afin de l'envoyer chercher du travail auprès des derniers d'Uberville puissants de la région. Tess travaille et vit chez Alec d'Urberville et sa mère. Alec d'Urberville est un dangereux séducteur qui mènera Tess à sa perte.

Tess décide de fuir Alec malgré les voeux de ses parents qui souhaitent la marier à Alec. Tess, considérée comme impure par la société, sujet de ragots dans le village et jugée idiote par ses parents, trouve un travail dans une laiterie et essaie de se faire oublier. Elle rencontre alors de jeunes laitières qui vont devenir ses amies mais aussi Angel Clare, un fils de pasteur qui souhaite devenir fermier et qu'elle a déjà croisé des années auparavant.

Tess d'Urberville a tout pour séduire et fut un véritable coup de coeur pour moi. Tout est beau et tragique dans ce roman. Tout d'abord, l'Angleterre du Sud est magnifiée par Thomas Hardy qui décrit de vastes paysages et des scènes champêtres dans lesquelles, loin des clichés, les paysans ne sont pas des idiots lourdauds. Les personnages sont riches et notre regard ne cesse de se paufiner sur leur caractère. Tess est une héroïne qui force le respect: sa générosité, sa force de caractère et son abnégation sont sans failles. Angel Clare et Alec d'Urberville sont les deux personnages masculins opposés: l'un cherche la pureté, l'autre pourrait être la figure du diable. Les deux hommes sont intéressants pour le lecteur et bouleverseront l'existence de Tess. Les parents de Tess sont exaspérants et nous donnent des envies de meurtre.

Thomas Hardy nous livre une grande et belle tragédie. le lecteur sait que l'histoire se terminera mal mais la fin reste surprenante et la fatalité a un grand rôle. La rencontre de Tess et d'Angel est et devait être trop tardive, Tess devait d'abord rencontrer Alec pour son plus grand malheur. C'est la fatalité qui poursuit Tess qui est constamment coupable: coupable d'avoir tué le cheval, coupable d'avoir eu une relation sexuelle avec Alec, coupable de mensanges et de calculs. Elle est forcément coupable parce qu'elle est née femme. Thomas Hardy nous montre la vie cruelle et injuste que menaient les femmes au XIXe siècle dans une société qui les malmenait. Pendant ma lecture je pensais sans cesse à la phrase de Hobbes: "l'homme est un loup pour l'homme" mais dans Tess c'est surtout l'homme qui est un loup pour la femme. Et certaines femmes, comme la mère de Tess, sont encore des loups pour leurs semblables. Enfin, Dieu n'est pas là comme le rappelle Thomas Hardy et rien ne va. Tess ne peut attendre aucune aide, ni des hommes intolérants ni d'un être tout puissant.

Après Loin de la foule déchaînée, j'attendais énormément de Thomas Hardy et je n'ai pas été déçue. Tess d'Urberville et l'écriture poétique de l'auteur sont de un véritables coups de coeur.
Lien : http://lecottageauxlivres.ha..
Commenter  J’apprécie          150
Après avoir découvert et beaucoup aimé Loin de la foule déchainée, je ne pouvais passer à côté de la lecture de Tess d'Urberville. C'est un très beau roman porté davantage sur le dramatique et le tragique. En effet, l'ensemble est empreint de mélancolie, de tristesse, d'espoirs déçus et de choix difficiles. Tess est un personnage auquel on s'attache forcement. le lecteur compatit face à ses aventures malheureuses. On aimerait souvent pouvoir l'aider et la sortir de l'enchevêtrement de situations où elle se trouve. Cette histoire est embellie par la très belle écriture de l'auteur. Elle est précise, détaillée voire poétique parfois.

Plusieurs grands thèmes se démarquent clairement de cette oeuvre. D'abord, le cadre spatial de la campagne anglaise est un vrai plaisir à découvrir. Nous sommes introduits dans la vie des fermes et des travaux des champs souvent difficiles. Cette société fonctionne en fonction des saisons ainsi qu'au rythme de diverses fêtes. La condition de la femme au XIXe siècle est également au coeur du récit. Entre mariage, situation matérielle précaire, ignorance des choses des relations intimes, Tess n'est pas au bout de ses peines. L'auteur prend parti et montre un réel engagement.

Thomas Hardy a signé ici un roman tragique, mélancolique et rude mais tellement beau. Tess est très attachante et les différents thèmes abordés intéressants. Cette nouvelle plongée au coeur du XIXe siècle anglais est encore une fois une vraie réussite. J'espère voir prochainement deux adaptations : celle de Polansky et celle par la BBC de 2008.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
Commenter  J’apprécie          150
Quand John Durbeyfield, fermier sans le sou, apprends un jour qu'il est le descendant d'une illustre famille de chevalier, les D'Urberville, il pense que sa chance est en train de tourner. Il va alors placer sa fille ainée, Tess, dans la maison d'Alec D'Urberville, un escroc se faisant passer pour un noble. Suite à un incident, Tess se retrouve enceinte d'Alec. Pour elle, c'est le début de la déchéance.

En grande fan de littérature anglaise classique, je ne pouvais pas passer à côté de Tess d'Urberville. Mais pauvre pauvre pauvre Tess, rien ne lui aura été épargné! Elle ne cesse de faire preuve de naïveté dans tous les aspects de sa vie, ce qui la conduit malheureusement à chaque fois à de nouvelles déceptions. Entre Alec d'Urberville et Angel Clare son coeur ne cesse de balancer, l'entrainant de plus en plus bas.
J'ai été très emballée par le début du roman (dont j'avais entendu le plus grand bien). Je me suis tout de suite attachée à cette pauvre Tess en me demandant combien de malheurs il allait encore lui arrivé. J'avoue que j'ai trouvé le milieu du roman un peu mou, d'où mon 4/5, mais il reprends de son intérêt avec le retour d'Alec dans la vie de Tess. Je suis contente de l'avoir enfin terminé parce que la répétition de mauvais choix dans la vie de Tess devient vite lassant. Au bout d'un moment on se demande ce qui peut encore arrivé de pire à Tess, et là nouveau malheur...
J'ai bien aimé ce roman, mais il n'est pas de ceux que je relirai. Pour les classiques de la littérature anglaise, je vais m'en retourner à Jane Austen qui est bien plus dans mon style.
Commenter  J’apprécie          150
Voici une autre lecture que je repoussais depuis des années, mais qui, fort heureusement, était au programme de ma deuxième année de licence. Plus d'excuses, donc...

Si le but de Thomas Hardy était de rendre ses lecteurs mélancoliques, et désabusés, ma foi, il l'a atteint, pas de doute.

Tess est l'aînée des filles de John et de Joan Durbeyfield, des paysans sans éducation et vivant chichement. le jour où ce père de famille apprend qu'il est de sang noble ("Durbeyfield" étant une distorsion de "d'Urberville"), le destin de Tess s'en trouve modifié. Sa mère l'envoie en effet se faire connaître des d'Urbervilles à Trantridge, ce qu'accepte la jeune fille après l'épisode malheureux de la mort du cheval de sa famille. Tess fait connaissance avec Alec d'Urberville, un vil séducteur, qui finira par abuser d'elle.

A partir de là, la vie de Tess est une succession de petits drames et de grands malheurs. Même lorsqu'elle rencontre et s'éprend d'Angel Clare, un jeune homme bon et tolérant, venu apprendre la gestion d'une laiterie, la fatalité s'acharne sur elle.

Malgré des hésitations, des dilemnes et des occasions manquées, les deux jeunes gens se marient, sans qu'Angel ne connaisse le passé de Tess. Lorsque la jeune femme lui apprend enfin son infortune, Angel se sent trahi et ne peut pardonner cette "faute". Il choisit de d'éloigner de Tess et de partir au Brésil pour y commencer une nouvelle vie.

Durant l'absence d'Angel, Tess entame une nouvelle période de son existence, triste, solitaire et au cours de laquelle elle doit effectuer de durs travaux (vous êtes prévenus, j'ai bien parlé de "successions"...).

Rassurez-vous, les anciens amants finiront par se retrouver, à la toute fin du roman. Est-ce plus optimiste pour autant ? Que nenni, Hardy ne nous épargne pas une fin dramatique.

L'idée de l'écrivain étant de dénoncer les hypocrisies de la société, le poids de la religion et la différence de traitement entre hommes et femmes, vous n'auriez pas espéré un happy end quand même ?

J'ai aimé ce roman en raison du comportement de l'héroïne, son côté "païen" qui m'a bien plu. Tiraillée entre deux conceptions de la vie et de l'amour, sa nature et son éducation, le poids des conventions, Tess se débat dans ses contradictions et tente, sans succès, de trouver un peu de bonheur en dépit de tous ces obstacles.

C'est encore une autre vision de la société Victorienne, peu agréable où je me dis que le destin d'une femme pauvre, sans beaucoup d'éducation, devait être bien peu enviable.

J'ai également aimé la relation que Tess entretient avec la nature, même si, par moments, elle en a une image négative à cause de principes moraux qu'elle croit devoir adopter. Sans la société hypocrite des hommes, Tess aurait trouvé la paix et la joie dans son petit coin de campagne... Thomas Hardy portait un regard sans complaisance sur les hommes...

Lisez également l'excellente préface qui nous livre de précieux renseignements sur l'état d'esprit de l'écrivain quand il entreprit d'écrire Tess.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
Commenter  J’apprécie          150
Je suis allée au grenier pour ressortir ce livre des cartons où il était stocké, c'est une lecture commune qui m'a donné l'idée de le relire. L'edition France Loisir de 1981 montre une jeune fille avec un bébé dans les bras, cette image est peu représentative du contenu du livre car la période où elle se retrouve avec son enfant est assez courte, mais il est le déclencheur de sa vie futur, sa morale en sera tachée.
L'écriture est très riche, les décors sont détaillés, nous voyons la modernité dans les fermes et les petites industries, les paysages, certains passages sont un peu longs mais j'ai quand même eu plaisir à les lire.
Le personnage principal est Tess, alors que ses parents sont vaniteux, espèrant que Tess sortira de sa condition par un beau mariage, Tess est plus réaliste, même si elle se laisse séduite, elle n'est pas naîve. Ces choix sont murement réfléchis.
Le début du livre est sans surprise, on se doute de la tournure des évènements, la jeunesse de Tess nous fait comprendre ses erreurs, la femme adulte est plus imprévisible, jusqu'au drame final.
Commenter  J’apprécie          150
"Tess d'Urberville" est le deuxième roman de Thomas Hardy que je lis et le constat est le même : malgré une entrée fastidieuse dans l'univers rural, si ancré dans un espace-temps différent du mien, manifestement cher à son écriture, je sors de cette nouvelle lecture bouleversée et marquée.

Tout est brillant dans "Tess" et on ne pourrait citer que l'intemporalité du sujet de la femme éternellement jugée pour des péchés qu'elle ne commet jamais ou bien l'humour en pointillés dont l'auteur fait preuve, renforçant sa complicité avec un lecteur qu'indiscutablement, il ne prend pas pour un idiot ou bien encore sa connaissance méticuleuse des dynamiques amoureuses auxquelles, si on a un peu roulé sa bosse, on ne peut que s'identifier.

Dans tous les cas, on ne ressort pas de ce roman indemne, dont les images naïves d'une campagne britannique résolument XIXème impriment à jamais l'ambiance d'une société-microcosme à l'image d'un Occident millénaire qui ne sort pas de ses problématiques persistantes.

Tess est moderne, et pourrait habiter Aubervilliers, que son histoire ne serait pas bien différente. Peut-être seulement un peu moins bien racontée...
Commenter  J’apprécie          140
Voilà bien longtemps que je n'avais pas lu un roman écrit au XIXème siècle et j'avais une petite appréhension avant de commencer. Pourtant j'ai vite été rassurée et je me suis plongée avec plaisir dans cette lecture.
Comme l'indique le titre, nous suivons l'histoire de Tess, une jeune paysanne qui apprend au début du roman qu'elle est la descendante d'une ancienne famille noble, fait véridique ou pas, à la fois remarquable et en même temps sans conséquence directe mais très présent tout au long du livre. On voit l'évolution du personnage de jeune fille timide à femme tantôt abusée, tantôt amoureuse, tantôt abandonnée mais toujours courage et entière.
On y retrouve quelques éléments de ce type de roman qui m'agacent parfois un peu: des jeunes filles très exaltées et en même temps très naïves ou des personnages très à cheval sur les conventions.
Malgré tout j'ai beaucoup apprécié celui-ci pour plusieurs raisons: les chapitres sont courts, on ne s'ennuie pas et la plume de l'auteur est belle notamment pour décrire la campagne anglaise. J'ai donc passé un bon moment avec Tess.
Commenter  J’apprécie          140
Quel plaisir de lire ce roman ! On sent pourquoi il s'agit d'un classique : la plume est très belle, jamais trop lourde, et ce livre se lit vite et bien.

L'intrigue est pleine de rebondissements, comme on n'en fait plus, et le tragique de l'histoire ne laisse pas pour autant supposer de la fin pour autant : dénouement heureux ou drame ?

Je recommande.

Un bémol sur l'édition : comme dans de nombreux classiques, l'introduction est un commentaire de texte et donc divulgue l'histoire. le temps que je m'en rende compte et j'avais déjà le gros de l'intrigue de dévoilé. NON, ce n'est pas parce que c'est un classique qu'on connaît déjà l'histoire avant de l'avoir lue !
Commenter  J’apprécie          140




Lecteurs (5919) Voir plus



Quiz Voir plus

Tess of the d'Urbervilles

En quelle année fut publié Tess of the d'Urbervilles ?

1879
1891
1901
1914

10 questions
58 lecteurs ont répondu
Thème : Tess d'Urberville de Thomas HardyCréer un quiz sur ce livre

{* *}