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Madeleine Rolland (Traducteur)André Topia (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253005964
474 pages
Le Livre de Poche (01/06/1974)
4.04/5   1445 notes
Résumé :
Jeune paysanne innocente placée dans une famille, Tess est séduite puis abandonnée par Alec d'Urberville, un de ses jeunes maîtres. L'enfant qu'elle met au monde meurt en naissant.

Dans la puritaine société anglaise de la fin du XIXe siècle, c'est là une faute irrémissible, que la jeune fille aura le tort de ne pas vouloir dissimuler. Dès lors, son destin est une descente aux enfers de la honte et de la déchéance.
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Critiques, Analyses et Avis (201) Voir plus Ajouter une critique
4,04

sur 1445 notes
Un grand roman que Tess d'Uberville, tant de la littérature anglaise que mondiale. Il fait même partie des 1001 livres qu'il faut avoir lus dans sa vie. Je dois admettre que ce n'est pas le genre d'oeuvre que j'affectionne particulièrement. Mais il s'agit de plus que d'une histoire d'amour, c'est le tragique destin d'une héroïne dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle. Mais pas dans les milieux nobles ou petits bourgeois bien connus, l'auteur Thomas Hardy nous transporte plutôt chez les gens de la terre.

Tess Durbeyfield est la première née d'une famille de pauvres paysans du Wessex. Apprenant qu'elle tire son origine de la noble famille des d'Uberville et étant soudainement nécessiteux, elle entreprend naïvement de demander l'assistance de ses lointains et riches cousins. Alec d'Uberville accepte de lui venir en aide avant de profiter d'elle. Honteuse, elle retourne chez les siens le ventre gros mais ne se plaint pas. C'est qu'elle est travailleuse. Que ce soit aux champs pour aider les siens ou dans un ferme laitière du côté de Talbothays où elle trouve un emploi. D'ailleurs, là, une deuxième chance s'offre à elle en la personne d'Angel Clare, fils cadet d'une famille de pasteurs.

Beaucoup se seraient dérouragées mais pas Tess Durbeyfield. Quelle héroïne ! Toujours, elle retrousse ses manches. Même (et d'autant plus) quand le sort s'acharne sur elle. C'est qu'elle n'est pas tant victime d'un tragique destin que d'une société fortement hiérarchisée (presque en castes) où chacun doit tenir son rôle. Cette situation engendre des injustices que Thomas Hardy a bien su exploiter et montrer à la face de l'Angleterre victorienne si pudique qui ne permettait pas aux femmes de jouer les rebelles. Oppression sociale au rendez-vous ! Pas étonnant que son roman ait connu un tel succès et que, longtemps après sa parution, l'on continue à l'étudier et le décortiquer.

Même si, avec Tess d'Uberville, Hardy trempe dans le romantisme, son roman n'en contient pas moins plusieurs scènes qui relèvent du réalisme. Il a su dépeindre avec précision le travail des paysans (dans les champs, dans les fermes laitières), celui des petits bourgeois et des prêcheurs ainsi que celui des gens plus fortunés. le lecteur se retrouve devant une peinture sociale très réussie. Et ses élans dramatiques trouvent leur dénouement dans une finale des plus réussies. Décidément, un grand classique !
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Pour avoir découvert qu'il est le descendant de l'illustre lignée des chevaliers d'Urberville, John Durbeyfield se pique de noblesse et envoie sa fille Tess entre les griffes d'un lointain cousin et véritable séducteur. La jeune fille a plus d'éducation et d'honnêteté que ses parents et se réclamer d'une lointaine parente lui fait horreur. « L'orgueil de Tess lui rendait le rôle de parente pauvre particulièrement antipathique. » (p. 45) Mais pour offrir son aide à sa famille, elle accepte la place que lui propose Alec d'Urberville et subit son odieuse séduction.

Plusieurs années plus tard, pensant avoir expié sa faute et pouvoir mener une vie nouvelle, elle prend une place d'aide dans une laiterie et y rencontre Angel Clare, fils de pasteur qui apprend le métier de fermier. En dépit de l'affection réciproque qui la lie au jeune homme, Tess s'estime inférieure et déclassée et elle met longtemps à accepter la demande en demande de son amoureux. « Je ne veux pas me donner le grand bonheur de vous promettre d'être à vous parce que je suis sûre que je ne dois pas le faire. » (p. 227) Quand elle se rend enfin aux tendres arguments d'Angel et que le mariage approche, Tess craint que sa faute passée nuise à son bonheur futur. « Je ne me sens pas tranquille. […] Je puis être châtiée plus tard de toute cette chance par un tas de malheurs. » (p. 267) Foncièrement honnête, Tess ne peut s'empêcher d'avouer son ancienne souillure à Angel. Répondant ainsi aux mauvais présages qui ont entouré les noces des deux jeunes gens, l'aveu est un cataclysme. Angel sera long à pardonner la faute et la confession tardive. de son côté, Tess se désole une nouvelle fois de ses errances passées et attend sans espoir le pardon de son époux. « Elle pleura sur l'homme aimé, dont le jugement soumis aux conventions sociales avait causé tous ces derniers chagrins. » (p. 387)

Tess est d'autant plus vertueuse qu'elle a péché et s'est repentie. Elle est une victime expiatoire à plusieurs degrés : elle expie d'abord pour avoir été séduite dans sa jeunesse, mais elle expie également pour toute la lignée des d'Urberville dont elle est pourtant la digne héritière au vu de sa noblesse de coeur. John Durbeyfield et son épouse Joan se piquent de grandeur et échafaudent des projets imbéciles sur des ambitions avinées, grossières et paresseuses qui causent la perte de Tess. « C'est bon d'être parent à un carrosse, même si vous roulez pas dedans. » (p. 33) Contrairement à son père qui se donne du Sir John, Tess mérite cette ascendance glorieuse à qui elle redonne un lustre et une fraîcheur toute naturelle. le roman célèbre d'ailleurs la nature et la pureté d'avant le progrès et critique fortement les machines agricoles qui dénaturent le travail et dévoient les hommes.

Je voulais lire ce roman depuis longtemps et je ne suis pas déçue. Voilà un très bon roman anglais du 19° siècle sans rapport avec ceux de Jane Austen que j'apprécie beaucoup par ailleurs. La critique de la société y est moins ironique, plus franche et plus sinistre. Tess d'Urberville est une héroïne sacrifiée pour laquelle – c'est très palpable – son auteur a beaucoup d'affection. Impossible de ne pas compatir aux nombreux malheurs de la jeune fille. La plume de Thomas Hardy est solide et puissante. Si la morale distillée tout au long du texte a de quoi agacer par son côté définitif, il faut souligner qu'elle était parfaitement novatrice pour l'époque et c'est bien ce qui a valu à Tess d'Urberville d'être si largement censuré lors de sa publication.
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Oh my Lord, what a book!
Les occasions sont rares, quand on ouvre un livre, de non seulement sentir dès les premières pages qu'on va vraiment l'aimer comme un bon vin qui a de la cuisse, mais en plus de découvrir un grand auteur vers lequel on aura plaisir à revenir.

Un double bonheur que je viens de vivre avec ce "Tess d'Urberville", d'une richesse savoureuse : tragédie, roman social, romance douloureuse, roman de terroir, roman psychologique, roman politique aussi sur la condition des femmes, "Tess" est tout cela à la fois.

La narration est extraordinairement fluide, cinématographique, rythmée par le déroulement des saisons dans la campagne anglaise dont on sent chaque odeur, chaque couleur et chaque pierre des chemins que Tess parcourt de vallée en vallée. Par son destin tragique, le personnage de Tess a un caractère intemporel qui marque durablement la mémoire, le tour de force de Thomas Hardy étant d'avoir évité d'une plume subtile la mièvrerie à cette jeune fille qui paiera cher sa naïveté première.
Magnifiquement écrit, intelligent, captivant, "Tess d'Urberville" est un grand classique!
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Il se passe toujours quelque chose de merveilleux lorsque j'entre dans un roman de Thomas Hardy. Tess d'Urberville fait partie de ces lectures que je n'oublierai jamais. Je l'ai lu il y a très longtemps, je l'ai relu tout récemment. Je ne sais pas si c'est celui que je préfère car il est très sombre. Loin de la foule déchaînée est forcément plus solaire et m'avait emporté dans l'ivresse de l'odeur de la campagne anglaise et les braises mêlées à la lumière des personnages.
Tess d'Urberville aurait sans doute rêvé de goûter à cette lumière. Cela ne faisait sans doute pas partie de son chemin.
Jeune paysanne innocente placée dans une famille, Tess Durbeyfield est séduite puis abandonnée par Alec d'Urberville, un de ses jeunes maîtres. L'enfant qu'elle met au monde meurt en naissant.
Dans la puritaine société anglaise de la fin du XIXe siècle, c'est là une faute irrémissible, que la jeune fille aura le tort de ne pas vouloir dissimuler. Dès lors, son destin est une descente aux enfers de la honte et de la déchéance...
Thomas Hardy possède cet art subtil de savoir poser un sujet, construire une histoire, déployer une narration. Ici le récit se met en place pas à pas, comme si c'était un puzzle que l'auteur nous invite à construire en nous délivrant au gré des pages quelques-unes des pièces. Thomas Hardy est un incroyable peintre des beaux personnages de ce livre et de leurs sentiments parfois complexes.
La manière de dérouler le rythme des saisons enchante l'écriture du récit.
Tess d'Urberville est cette femme dont le destin m'a touché au coeur. À cette seconde lecture, je me surprends encore naïvement à vouloir imaginer qu'elle finira par être heureuse, qu'elle s'en sortira bien de tout cela. Mais une petite voix en moi me dit que je me trompe et me ramène au texte.
Pourquoi ?
Tess demeure tout au long de l'histoire cette femme simple, digne, étonnée par ce qui lui arrive. Il me semblait qu'elle était née cependant pour être heureuse.
Le malheur vint plus tard.
Le malheur né des hommes.
J'aurais voulu qu'elle soit heureuse comme cela, sans le malheur qui venait sur elle, malgré elle. J'aurais tant voulu qu'elle se rebelle devant le sort qui s'acharnait contre elle... Mais à quel endroit aurait-elle pu trouver la force de se révolter ? Et contre qui ? Contre quoi ? Tout était écrit peut-être déjà, malheureusement...
J'aurais tant voulu inverser le cours des choses pour cette femme.
Je ne saurai dire pourquoi, la première fois que j'ai lu ce roman, la naïveté de cette jeune fille m'avait presque laissé indifférent comme de l'eau glissant sur les plumes d'un colvert, tandis que cette fois-ci je crois bien avoir réussi à traverser les pages du livre et lui saisir la main afin de la réconforter...
C'est un très beau roman, sombre et cruel. Un véritable chef-d'oeuvre de la littérature anglaise.
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25, c'est le nombre de fois où Thomas Hardy fut pressenti pour être récipiendaire du prix Nobel de littérature et si cette donnée peut légitimement nous étonner, personnellement je m'étonne encore plus du fait qu'il ne l'ait jamais obtenu !

Je pense que ce qui me fascine le plus dans un roman de Thomas Hardy, ce très grand auteur, c'est la façon dont le récit se met en place avec la logique et la complexité d'un puzzle mais sans jamais céder pour autant à la facilité, sans tirer des ficelles grosses comme des cordes et sans tomber dans un pathos de mauvais aloi. La beauté des caractères et des comportements dans toute leur pluralité psychologique et sociologique vient de l'incroyable réalisme avec lequel l'auteur dépeint ses personnages.

Ce faisant, comme ne pas être ému(e) par une Tess d'Urberville ? Une femme simple et digne, belle et sincère ? Issue d'une famille misérable, notre héroïne, mieux éduquée et avertie aurait sans doute échappé aux atavismes héréditaires et aurait alors connu un destin moins sombre et surtout moins impassible face aux circonstances navrantes qui, de malheurs en épreuves, vont la mener à sa perte.

Née pour être un ange, Tess se laissera accoutrer de la nature d'une pécheresse, subissant les événements, manquant d'analyse et de moyens pour échapper à son destin de proie. Convaincue d'attirer sur elle le malheur comme une juste récompense d'une faute commise sur elle par un autre, Tess ira de non-choix en concessions, ne découvrant en elle que bien trop tardivement la force de la rébellion.

Un très beau roman bien que plus sombre et plus cruellement crédible que beaucoup d'autres du même auteur. Thomas Hardy s'est vu refuser les honneurs du Nobel sous prétexte que son oeuvre globale était jugée trop noire, une justification bien vaine selon moi et qui fait fi du précieux caractère naturaliste de sa prose.


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Pourquoi ne m’avez-vous pas dit qu’il y avait du danger avec les hommes ?
Pourquoi ne m’avez-vous pas avertie ?
Les dames savent contre quoi se défendre parce qu’elles lisent des romans qui leur parlent du danger qu’il y a avec les hommes.

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-Avez-vous pas dit que les étoiles étaient des mondes, Tess ?
-Oui.
-Tous pareils au nôtre ?
-Je ne sais pas ; mais je le pense. Elles ont l’air quelquefois de ressembler aux pommes de notre vieil arbre du jardin : la plupart saines et splendides ; quelques-unes tachées.
-Sur laquelle est-ce que nous vivons : une belle ou une tachée ?
-Une tachée.
-C’est très malheureux que nous soyons pas tombés sur une bonne, quand il y en avait tant d’autres !
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Tout à coup, un après-midi, regardant sa beauté dans la glace, elle se mit à penser qu’il existait encore une date bien plus importante pour elle, la date de sa propre mort, quand ses charmes auraient disparu : jour caché, invisible et sournois parmi tous ceux de l’année, qui passait devant elle sans donner de signe et n’en était pas moins sûrement là. Quel était-il ? Pourquoi, quand venait chaque année, ne sentait-elle pas le frisson de cette froide et familière rencontre ?
Comme Jeremy Taylor, elle songeait que, dans l’avenir, ceux qui l’auraient connue diraient : « C’est le tant…, le jour où est morte cette pauvre Tess Durbeyfield », et ces mots ne leur sembleraient pas étranges. De ce jour destiné à être le terme de son voyage dans le temps à travers les âges, elle ne connaissait ni le mois ni la semaine ni la saison ni l’année.
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Elle n’avait plus conscience du temps ni de l’espace. L’exaltation qu’elle faisait naître, en fixant une étoile, la saisissait maintenant à l’insu de sa volonté ; elle ondulait sur les notes grêles de la mauvaise harpe, et les harmonies passaient en elle comme des brises, lui faisant venir les larmes aux yeux. Elle croyait voir les notes flotter avec le pollen, et l’humidité lui semblait les pleurs du jardin, ému par ces accents.
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Il y avait une fois là-bas à Mellstock, un vieillard âgé nommé William Dewy... de cette famille qui faisait pas mal d'affaires comme rouliers par là ; Jonathan, vous rappelez-vous ?... Je connaissais l'homme de vue aussi bien comme je connais mon frère, c'est pour dire. Eh bien, cet homme-là donc s'en retournait chez lui, après une noce où il avait joué du violon, par une belle nuit de lune, et, pour raccourcir, il prit un chemin de traverse qui passe par Quarante Arpents, le champ qui est de ce côté, où un taureau était mis au vert. Le taureau, apercevant William, le suivit en baissant les cornes, parbleu, et William eut beau courir et n'avoir pas trop de boisson (vu que c'était une noce et que les gens étaient à leur aise), il comprit qu'il ne pourrait jamais atteindre la barrière et passer par-dessus à temps pour se sauver. Alors, finalement, il tira son violon en courant, se retourna vers le taureau et attaqua une gigue en reculant dans un coin. Le taureau s'adoucit et resta tranquille à fixer William Dewy qui jouait, et je te joue ! et je te joue ! puis une sorte de sourire parut sur sa figure. Mais Williams ne s'arrêtait pas plus tôt de jouer pour se retourner et passer la haie que le taureau s'arrêtait de sourire et baissait les cornes vers le fond de culotte de William. Eh bien donc, le pauvre homme, il a dû continuer son violon bon gré, mal gré ; c'était trois heures du matin et il savait que personne ne passerait d'ici longtemps et il n'en pouvait plus ! Quand il eut raclé jusque vers quatre heures, il sentit qu'il serait obligé d'abandonner la partie et il se dit : "Plus que ce dernier air entre moi et mon bonheur éternel ! Seigneur, sauvez-moi ou je suis un homme fini !" Et puis, voilà qu'il se rappelle avoir lu que les bestiaux s'agenouillent la veille de Noël, mais il lui vient en tête de jouer un tour à ce taureau. Alors il attaque l'hymne de la Nativité, juste comme ça se fait à Noël ; et voilà-t-il pas que le taureau plie les genoux dans son ignorance, comme si c'était pour de bon l'heure et la nuit de la Nativité ! Sitôt que son ami cornu fut à terre, William se retourna, bondit comme un lévrier et sauta sain et sauf par-dessus la haie, avant que le taureau en prières ait pu se remettre sur ses pieds pour courir après lui. William disait qu'il avait vu bien des fois un homme avoir l'air sot, mais jamais si sot que ce taureau quand il a découvert qu'on s'était joué de ses pieux sentiments et que c'était pas la veille de Noël... Oui, William Dewey, voilà le nom du bonhomme... et je peux vous dire, à quelques centimètres près, où qu'il est enterré au cimetière de Mellstock, à ce moment même... juste entre le second if et l'aile nord.

- C'est une curieuse histoire ; elle nous reporte au Moyen Age, quand la foi était encore vivante !
Cette remarque singulière pour une cour de ferme fut murmurée par la voix derrière la vache, mais comme personne ne comprit l'allusion, personne n'y fit attention, sauf le narrateur qui parut croire que c'était peut-être une façon de scepticisme. (pages 144 et 145)
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