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EAN : 9782220082905
98 pages
Desclée de Brouwer (23/05/2016)
4/5   8 notes
Résumé :
Lorsque les pays occidentaux font des droits de l'homme le centre de la politique, ils s'enferment dans une impuissance collective. Cet ouvrage n'est pas un livre contre les droits de l'homme bien évidemment, mais contre cette idéologie, cette nouvelle religion séculière centrée sur l'obsession de la non-discrimination, qui paralyse la politique de certains pays occidentaux et particulièrement de la France dans une période où l'équilibre sociétal du pays est menacé.... >Voir plus
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La France parviendra-t-elle à ne pas se laisser entraîner dans l’orbite du monde arabo-musulman ? Rien n’est moins sûr, car dans sa confrontation avec l’islam de masse installé sur son sol, la France se trouve mortellement handicapée par ce qui fait sa fierté et constitue la seule identité qu’elle veuille bien revendiquer aujourd’hui : les droits de l’homme. En effet, l’application de droits individuels jadis conçus pour protéger un peuple contre les excès d’autorité de ses gouvernants devient dangereuse pour ce peuple quand se déversent sur son territoire d’autres peuples, surtout dans un climat de guerre entre civilisations.
Par-delà les opérations militaires contre le califat autoproclamé d’Irak et de Syrie, la France – et avec elle l’ensemble de l’Europe occidentale- se trouve engagée dans une guerre de civilisations qui la place en situation de conflit latent avec le monde musulman, tout particulièrement sunnite. La frontière entre l’islamisme et l’islam est largement théorique. L’islamisme n’étant que le retour à la tradition de l’islam, aucun musulman conséquent ne peut sincèrement le condamner, même quand il regretterait les moyens employés.
Le concept de guerre de civilisations, que l’on s’est empressé de rejeter au prétexte qu’il s’agirait d’une bêtise du néo-conservatisme bushiste, est une réalité, certes désagréable, mais malheureusement évidente. Ayant généralement pour enjeu principal le contrôle d’un sol, les conflits entre Etats ou groupes appartenant à des civilisations différentes sont susceptibles de déboucher sur des guerres civilisationnelles, les quelles peuvent éclater dans des Etats, mais aussi au sein d’un même Etat. Il est par ailleurs avéré que les musulmans sont beaucoup plus impliqués que les membres des autres civilisations dans les violences des guerres de civilisations.
L’islam impose aux Européens un conflit de civilisations en s’invitant et en s’incrustant avec aplomb sur leur sol tout en refusant de se fondre dans la société sécularisée produite par près de 2 millénaires de chrétienté occidentale, et dont les membres, quand bien même ils ne seraient plus religieusement des chrétiens, ne portent pas moins profondément l’empreinte du christianisme, ce qui fait des modernes que nous sommes – athées et anticléricaux compris - , qu’on le veuille ou non, des chrétiens.
Dans sa guerre ouverte contre l’Occident, l’islamisme entend s’appuyer sur les masses musulmanes installées sur le sol européen et qui affluent chaque jour plus nombreuses. L’islam submerge des territoires entiers et y installe sa civilisation, ses minarets, ses modes de vie, ses prescriptions et interdits alimentaires, ses comportements vestimentaires, avec pour conséquences de déposséder les habitants légitimes et de les expulser vers d’autre zones.
Toutes les personnes originaires de pays musulmanes ne sont certes pas des terroristes en puissance, bien loin de là. Mais un très grand nombre d’entre elles est en situation de conflit civilisationnel avec la France et les autres pays européens. Le port systématique du foulard ou du voile islamique en est un signe majeur. Brandi comme un étendard, le folklore identitaire arabo-musulman est le terreau où se nourrit le djihadisme qui vient à nouveau de tuer sauvagement en France le vendredi 13 novembre 2015 et en Belgique le mardi 22 mars 2016.
Cette conquête silencieuse de l’islam se fait sous la protection des droits de l’homme, inventions des nations occidentales destinées à garantir les droits de leurs membres face au pouvoir, mais qui est devenue une machine de guerre contre ces nations. Aujourd’hui transformés en religion séculière de nature millénariste obsédée par la non-discrimination, les droits de l’homme exposent chaque peuple européen à voir des membres d’un autre peuple s’installer massivement cher lui et mettre à profit ces droits pour travailler à le détruire, pour faire prévaloir leur mode de vie et leurs valeurs, au détriment de ceux des pays d’accueil. Les droits de l’homme permettent à un groupe identitaire installé au sein d’une nation, étranger à elle par les origines et les sentiments, de la combattre de l’intérieur et de chercher à s’emparer de son sol, se son être, à substituer à elle.
L’admission, au nom des droits de l’homme, de tous les individus présents sur le territoire d’un pays européen à multiplier les revendications et les actions juridiques fournit à ces individus une arme en principe contre l’Etat, mais en réalité contre le groupe humain du pays d’accueil. […]
En France nous ne sommes plus dans le cas de figure des droits d’un peuple face à son état, mais du droit d’un peuple d’être défendu par son Etat contre la présence envahissante de membres d’autres peuples, d’autres civilisations, qui dépossèdent notre peuple d’une partie de son territoire, lui causent de graves préjudices (incivilités, violences, dommages matériels), lui occasionnent des dépenses énormes (allocations sociales, médicales, dépenses éducatives) et détruisent son identité. Bref, qui sont en train de nous remplacer. Si bien que notre préoccupation première est désormais notre droit, comme peuple, à survivre. […] Car cette religion des droits de l’homme, au nom du dogme de l’amour de l’autre jusqu’au mépris de soi, a gravement dénaturé notre droit au détriment des valeurs de durée nécessaire à l’inscription dans le très long terme des groupes humains0 Car cette religion des droits de l’homme nous livre sans défense à la flagellation d’une immigration dont le déferlement est présent comme le règne du bien sur terre. Car cette religion des droits de l’homme prête à la conquête généralement feutrée, mais bien réelle, de notre pays par la civilisation arabo-musulmane.
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Un musulman ne peut quitter l'islam pour une autre religion sans risquer la mort. C’est une apostasie et le Coran (XVI, 108) ainsi que plusieurs hadiths frappent les coupables d'apostasie de sanctions pouvant aller jusqu'à la mort.
De même, sauf rarissimes exceptions, des intellectuels d'origine musulmane n'ont osé se dresser ouvertement contre l'islam. C'est trop dangereux d'être un mauvais musulman, et pire encore un impie.
[...]
Une mécanique de nature terroriste protège l'islam contre la liberté d'esprit.
Grâce à la protection de cette mécanique terrorisante, les sociétés musulmanes n'ont pas connu la grande révolte contre la domination de la religion qui a caractérisé les sociétés chrétiennes. L’islam est restée indemne de toute contestation interne, car il en est préservé par la peur.
[...]
Même chez les musulmans les plus libéraux, la liberté de penser et d'exprimer sa pensée pose problème. D'ailleurs la "Déclaration islamique universelle des droits de l'homme" (Londres 1981) subordonne l'exercice de la raison à la lumière de la révélation divine. Et la "Déclaration sur les droits de l'homme en islam" (Caire 1990) interdit d'exprimer toute opinion "en contradiction avec les principes de la Charia". Les droits de l'homme selon l'islam excluent la liberté de communiquer sa pensée. L'incompatibilité entre l'islam et les société européennes se situe au niveau de la liberté d'esprit.
Or, maintenant qu'il est très implanté en Europe et un peu aux États-Unis, l'islam prétend imposer aux Occidentaux cette interdiction de la liberté de pensée et d'expression. L'islam travaille à empêcher toute critique venant des non-musulmanes. Car la Charia leur enjoint de parler avec respect de l'islam et leur interdit tout propos pouvant offenser les musulmans Lourde de menaces, cette injonctions 'adressait jadis aux dhimmis, aux chrétiens et juifs tolérés dans le monde islamique sur le mode de l’infériorité juridique et de l'humiliation. Aujourd'hui l’islam prétend intimider les pouvoirs publics, les médias et les intellectuels occidentaux. Par la peur qu'il inspire, il les contraint souvent à une forte autocensure. Et il ne manque pas d'utiliser l'arme des droits de l'homme pour contraindre les pays européens à adopter un profil bas face à la population musulman qui y vit.
C'est ainsi que la municipalité d'Oxford a renoncé à l'emploi du mot Noël dans les documents émanant d'elle pour ne pas irriter les musulmans en nommant une fête chrétienne. Ce faisant, les occidentaux se comportent en dhimmis, en inférieurs qui s’inclinent devant la supériorité de l'islam. D'où chez les musulmans "un sentiment excessif de puissance", alimenté par la lâcheté des Européens. [...].
Les Occidentaux ont le choix entre se soumettre ou se battre afin de conquérir une liberté qui paraissait définitivement acquise.
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L'installation en Europe d'une importante population musulmane offrait à l'islam une chance historique, sous la contrainte d'un modèle occidental sécularisateur, de se débarrasser de tout son arsenal de règles juridico-religieuses médiévales d'origine bédouine et de tout son folklore arabisant, pour devenir une religion au sens usuel du terme. Mais cette chance a été perdue à cause de la pusillanimité des responsables politiques européens. Obsédés de respect des droits de l'homme, les Etats Européens se sont inclinés face à un islam parlant haut et fort et prétendant régner en maître sur l'ensemble des personnes issues de l'immigration musulmanes, les réintégrant au besoin par l'intimidation dans l'observation de la loi divine ainsi que dans les modes de vie et de pensée musulmans.
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Système total, l'islam rejette l'idée de disjonction du politique et du religieux, principe d'origine chrétienne né du fameux : "Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu." Fondatrice de ce qui est appelé en France la laïcité, cette disjonction a été la source d'où a pu naître la liberté de l'individu, avec toutes ses conséquences positives : esprit critique et liberté d'esprit, tolérance, progrès intellectuel et pensée technique, progrès technique et enrichissement de la société. Tout cela est issu de la dualité chrétienne entre les pouvoirs temporel et spirituel.
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