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Bernard Cohen (Traducteur)
EAN : 9782226176639
368 pages
Albin Michel (03/01/2007)
3.72/5   623 notes
Résumé :
C'était un petit garçon sage, supérieurement intelligent et d'une grande sensibilité artistique. Il aurait pu être savant ou peintre, comme son oncle. La guerre en a décidé autrement. Il a vu ses parents mourir sous ses yeux. Il a été capturé par des pillards, des hommes abjects au comportement de bêtes. Il a souffert de la faim et du froid. Il leur a échappé. Quant à Mischa, sa petite soeur...
Tout au fond de lui, quelque chose s'est brisé et une autre, terr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (64) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 623 notes
Thriller. C'est énorme !
Thomas Harris, avec sa bonne bouille ronde, on lui donnerait le bon Dieu sans confession... Et pourtant... Mais il ne faut pas confondre l'écrivain et son "héros". D'ailleurs, Hannibal.... est humain : on le comprend. Hannibal a 8 ans... il voit ses parents tués sous ses yeux par un stuka ;
il voit Grutas et ses cinq acolytes, ces collabos lituaniens donner Chef aux Allemands ;
il voit, quand Grutas emmène sa petite soeur adorée Mischa, qui, soulevée par deux bras fermes, se retourne et crie : "Anniba'".
A 13 ans, avec son oncle et Dame Murasaki, sa mémoire fait défaut. Mais il se souvient du visage de "Yeux Bleus"...
.
Fan de Thomas Harris, que je considère comme un des plus grands maîtres du thriller, j'ai lu, il y a dix ans, quatre de ses cinq thrillers, dont celui-ci. Ma vision du bouquin a évolué, car je l'ai lu en me posant la même question que le proc à la fin :
.
"Quelles preuves a-t-on contre Hannibal Lecter, exactement ? Dans le climat vindicatif d'épuration sauvage qui s'est installé après guerre, une inculpation pour le meurtre de criminels de guerre et d'anciens nazis devrait être rigoureusement sans faille et une condamnation, même justifiée, se révélerait très impopulaire."
.
Il y a dix ans, j'étais sensible au côté spectaculaire des crimes : Hannibal tue 9 personnes dans le bouquin, et Grutas... un certain nombre.
Maintenant, ce qui m'intéresse, c'est "Les origines du mal", qui au passage est une mauvaise traduction de l'américain. Et on ne peut pas vraiment, à ce stade, comparer Hannibal à un psychopathe machiavélique qui "joue" au plus fin avec la police. Il venge seulement sa soeur à qui il avait promis de de faire, une fois la mémoire revenue ... Et en plus, ce sont tous de sales types : collabos, trafiquants de tableaux volés de l'après guerre, ou de femmes, etc.. Hannibal apparaît presque comme un super héros, qui a une liaison platonique ( ? ) avec sa belle-mère belle... et japonaise, qui lui apprend l'élégance, le style, le stylet et le haïku.
Il faudrait relire les autres "Hannibal" pour comprendre ce qui a déclenché cet horrible monstre, ce mister Hyde tellement bien incarné par Anthony Hopkins : )
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Hannibal est une franche réussite. Totalement à contre-pied du Silence des Agneaux, il provoque d'ailleurs des réactions mitigées de la part des personnes qui s'attendaient à un roman de suspense. Et Hannibal n'en est pas un. Hannibal est un opéra gore plus envoûtant qu'effrayant, sorte d'hommage fascinant à Lecter, monstre cannibale désormais entré dans notre mythologie moderne.

Hannibal est une oeuvre d'art, travaillée aussi bien au niveau des personnages, bien plus fouillés que dans le Silence des agneaux justement, qu'au niveau de l'intrigue, inattendue et captivante. L'atmosphère reste très froide, mais plus raffinée. La grande différence entre les deux tomes est que l'on quitte l'enquête policière pure et dure, basée sur la psychologie d'un criminel et de tout ce qui l'entoure, pour suivre un roman sans trame narrative aussi nette, plus attentive à assouvir les attentes du lecteur ; L'attente suprême étant bien sûr LA rencontre. On attend. Thomas Harris brouille savamment les pistes, disperse l'action entre les Etats Unis et l'Italie, fait de Florence une ville sombre et menaçante, déplace le malaise en introduisant un personnage à l'aspect terrifiant. Il prend le temps de tout resituer. Donc on attend, mais on ne s'ennuie pas. D'emblée est évidente la volonté de l'auteur de faire de Hannibal un roman d'horreur élégant, fluide et mortifère. Les trois histoires se suivent en parallèles, se complètent puis se rejoignent. Les trois quart du roman ressemblent plus à une chronique qu'à une poursuite. La majorité des actions a lieu à la fin et capte totalement notre intérêt.

Dès lors, même si ce deuxième opus est moins réussi que son prédécesseur, il reste toutefois magistral ! Ce que le roman a perdu en suspens, il l'a gagné en élégance. Et on peut enfin savourer les meurtres et autres gourmandises que nous procure notre cher Docteur Lecter.
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Résumé de quatrième de couverture :

"C'était un petit garçon sage, supérieurement intelligent et d'une grande sensibilité artistique. Il aurait pu être savant ou peintre, comme son oncle. La guerre en a décidé autrement. Il a vu ses parents mourir sous ses yeux. Il a été capturé par des pillards, des hommes abjects au comportement de bêtes. Il a souffert de la faim et du froid. Il leur a échappé. Quant à Misha sa petite soeur...
Tout au fond de lui, quelque chose s'est brisé et une autre, terrible, s'est réveillée. Il aurait pu être savant ou peintre, alors le monde entier aurait connu son nom, pour le meilleur : Hannibal Lecter..."

Lors de la parution de ce bouquin, mon intérêt se porta essentiellement sur l'énigme du personnage, c'est-à-dire, comprendre Hannibal Lecter, connaître son histoire, découvrir sa famille : son père, sa mère et sa petite soeur Misha. L'enfant qu'il a été, le jeune homme qu'il devient, les conditions dans lesquelles il vivait, et surtout percer les raisons macabres qui le poussent à devenir le psychopathe, le sociopathe le plus célèbre de la terre.
Ma lecture, qui s'avère au début, un peu lente et peu passionnante, mais au bout de plusieurs pages, je me suis rendu compte que les descriptifs sont nécessaires pour assimiler la suite des évènements. le récit commence à prendre tout son attrait vers le milieu du bouquin, moment où Hannibal passe à l'acte.

Quoi qu'il arrive, personne ne peut s'en sortir indemne avec cette lecture, qu'elle vous laisse déjà un arrière goût métallique dans la bouche, tel le sang. La question que je me suis posé au fur et à mesure que je lisais : serait-il devenu cannibale et psychopathe, malgré le drame qui survient lors de son enfance ? Oui, il le serait devenu tôt ou tard, car l'idée vengeresse était en lui, elle aurait mûrit avec un peu plus de temps.
Tout au long du récit, Thomas Harris, nous présente un petit garçon, qui dans un premier temps, semble comme tous les autres enfants, normal. Sauf que Hannibal se révèle surdoué dès son plus jeune âge et devient un puits de science; avide de savoir et de comprendre la vie et ce qui l'entoure. Puis il grandit avec un traumatisme dont la guerre et ses méfaits seront coupables, de leurs ravages. Puis là, apparaît le véritable visage de Hannibal Lecter.

L'auteur nous raconte l'enfance de Hannibal dans un présent de l'indicatif, nous baignant ainsi, dans le quotidien funèbre de ce que pouvait être ces quatre années de guerre. Et en y instaurant une atmosphère bien particulière, propre à Hannibal. En avant propos, et au verso du livre, on peut lire : "Pourquoi un petit garçon comme les autres devient-il un monstre ?" Pourquoi devient-il cet être, que l'on croit sans sentiments, mais qui déborde d'amour pour sa petite soeur, et voue une admiration sans bornes à sa mère ? Thomas Harris nous décrit l'environnement dans lequel Hannibal évoluait, nous dévoile la personnalité affirmée du garçon puis du jeune homme, la tendresse au sein de la famille et avec tout cela, le lecteur (ou le Lecter) se fait une idée du comment et du pourquoi.

Ce qui est fabuleux avec la lecture, c'est que l'on peut laisser libre cours à son imagination et avoir un ressenti tout à fait différent par rapport à un autre lecteur. Thomas Harris raconte et ensuite, c'est à nous de se forger un avis sur les origines du mal, qui habitent Hannibal le Cannibale.

Pour mieux comprendre les origines du mal, l'auteur nous relate le passé de la famille Lecter. En citant Hannibal le sombre (1365-1428) celui qui construisit le château en 5 ans et qui d'une main de fer régnait sur ses captifs, qui étaient tout simplement ses gens. Les menaçants que si ils partaient, l'échafaud serait leur dernière demeure. Ainsi 5 siècles plus tard, un petit garçon au même patronyme naît, et dans l'ombre d'Hannibal le sombre, tente de vivre. Hannibal a 8 ans lorsque la guerre éclate. Descendant de l'aristocratie Lituanienne, ils vivent paisiblement, lui, ses parents et sa petite soeur Misha jusqu'à l'annonce du conflit. Un drame surviendra et Hannibal perdra ses parents puis sa petite soeur. Il sera le témoin de scènes sanglantes et d'actes de cannibalisme. Il se retrouvera seul et dernier descendant de la famille Lecter.
Le château familial deviendra un orphelinat où Hannibal séjournera jusqu'à la fin de la guerre. En attendant que son oncle, le Comte Lecter vienne le chercher en compagnie de son épouse Dame Murasaki. Une japonaise au charme fou avec qui Hannibal vivra une relation ambigüe. de terribles cauchemars le terroriseront jusqu'au moment où il se souviendra du drame. Dame Murasaki lui apportera le réconfort nécessaire, malgré les doutes quant à son intégrité faces aux crimes qui se produiront. L'inspecteur Popil sera là pour mener l'enquête mais les preuves seront difficiles à trouver...

Il est vrai que le début du livre est un peu long à démarrer, mais l'histoire en elle-même, reste captivante que l'on ne s'ennuie pas une seule fois.
C'est dommage que l'auteur n'appuie pas un peu plus sur l'histoire de la famille Lecter, ainsi que sur leurs personnalités. Il fait juste référence à Hannibal le sombre, fondateur du château et ressemblant étrangement à Hannibal. Mais l'ensemble de la lecture demeure tout de même agréable avec notamment, une écriture fluide. Un bon bouquin psychologique et troublant que je vous recommande.
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A mon humble avis, Thomas Harris, un auteur que j'apprécie, pourtant, se perd complètement avec ce roman qui, à bien des égards, sonne comme le roman de trop, hélas.

Tout d'abord, rien ne nous aura été épargné en matière de poncifs psychanalytiques (Lecteur mange ses victimes parce qu'on a mangé sa soeur et que ses ravisseurs lui en ont fait manger des morceaux à son insu) ; on se croirait dans un mauvais essai de Françoise Dolto. Ce qui était intéressant dans le cas Lecteur, justement (je pense là au Silence des agneaux, seul), ce que son profil psychologique était illisible (dans le roman précité, Clarisse Starling ne s'y frotte même pas, tout au plus demande-t-elle à Lecteur si, en qualité de psychiatre et de psychopathe, il a entrepris de faire son propre profil... de l'ironie, bien placée, mais seulement de l'ironie, donc, pas de véritable analyse). le mystère ainsi entretenu renforçait l'ascendant hypnotique du personnage de Lecteur.

Ensuite, et là c'est l'historien de formation qui parle, Harris se perd dans les méandres de la Seconde Guerre mondiale et multiplie les contrevérités, les raccourcis historiques et les caricatures honteusement manichéennes et anti-historiques... dommage pour un auteur d'ordinaire bien documenté. Exemples parmi d'autres : Lituanien, Lecter ? Son patronyme n'est pas lituanien (existe-t-il, du reste ?), sa soeur, Mischa, porte un prénom russe depuis la nuit des temps et son ancêtre, Hannibal, porte au XIVe siècle un prénom carthaginois pas franchement populaire... alors, Allemand descendant des chevaliers teutoniques ??? Que nenni ! ; les Hiwis lituaniens sont décrits comme des sauvages (parce qu'ils sont nazillons, opportunistes et sans scrupules ou parce que Lituaniens ? Chez Harris, ici, on ne sait pas si c'est l'auteur mal renseigné qui parle en bourgeois bouffi de préjugés de "classe" ou le raciste américano-centré) ; le cas de Lady Murasaki est peut probable, surtout dans la France des années d'après-guerre et le climat d'époque est mal reconstruit (violences policières gratuites, insultes dans la rue, pétainisme passif bien après la fin des hostilités, etc., autant de poncifs chers aux Américains dont la plupart, rappelons-le, ne peuvent pas situer Paris ou Berlin à 500km près), et j'en passe...

Enfin, l'intrigue est bâclée, le lecteur attendait un chef d'oeuvre, il n'a droit qu'à un erzatz de roman... où est passé le Harris de The Silent of the Lambs ? L'écriture est poussive, on s'ennuie, bonjour les longueurs et quel dénouement attendu ! ! !

Dommage...
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Gros coup de coeur.
Des quatre tomes de la série Hannibal Lecter, celui-ci est sans aucun doute mon préféré. Cette fois-ci, c'est le passé du jeune Hannibal Lecter qui nous est dévoilé: son enfance heureuse, la guerre, l'obsession de vengeance... Chaque monstre a d'abord été un enfant. L'adulte que cet enfant devient découle de son vécu et de ses capacités sensorielles et intellectuelles. Je trouve que l'auteur a vraiment fait du bon boulot pour montrer la transformation progressive de celui surnommé "le Cannibale". Dans ce récit, on rencontre de nouveau la narration sombre et travaillée de Thomas Harris. Ce n'est plus le suspense ni une quelconque enquête qui guide le lecteur, mais une soif de vengeance et une reconstruction d'après guerre qui semble bien difficile. Grâce à son récit fascinant et envoutant, j'ai découvert un auteur génialissime. Captivée, je n'ai pas pu lâcher ce livre.
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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Un panzer allemand franchit le fossé et s'élance à découvert, la mitrailleuse de la tourelle crachant ses balles vers les taillis. La femelle cygne étend ses ailes au-dessus de son mâle blessé et fait face, même si le tank qui arrive sur eux est bien plus large que toute son envergure, même si ses moteurs grondent plus fort que son cœur affolé, elle crie et siffle pour protéger son compagnon, puis frappe violemment de ses ailes la caisse avant du char, mais l'énorme chenille passe sur eux, indifférente, et laisse dans son sillage dentelé une bouillie de chair et de plumes.
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Hannibal s'accroche au bras de Mischa entraîné vers la porte avec elle. Mais Yeux-Bleus claque le lourd battant sur son bras, un craquement d'os, il rouvre la porte et fond sur Hannibal en brandissant une bûche, un coup sourd sur son crâne, puis d'autres, terribles, des éclairs derrière ses yeux, bang sur sa tête, le cri de Mischa. "Anniba' !"

NDL : Hannibal a 8 ans, sa soeur Mischa est plus petite ; même si ce n'est qu'un roman, dans la Lituanie et autres pays slaves, traversés par les SS dans un sens puis par les Russes deux-trois ans plus tard, des exactions comme ça ont dû arriver, tant et tant : comment voulons-nous que des gamins ( dont les parents ont été tués sous leurs yeux ) qui subissent ces horreurs ne se méfient pas de la société ensuite, et même aient envie de se venger méchamment [ "Les origines du mal" ] de ces injustices ?
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A l'automne de cette année-là, on lui a présenté une petite soeur, Mischa. Par devers lui, il s'est dit qu'elle ressemblait à un écureuil rouge et ridé, et il a déploré qu'elle n'ait pas hérité de la beauté de leur mère. Se sentant usurpé et trahi, il s'est fait la réflexion que rien n'aurait été plus pratique que de voir l'aigle, qui parfois planait au-dessus du château, fondre sur l'enfançon pour la transporter avec ménagement jusqu'à une ferme paisible dans un pays lointain dont tous les habitants ressembleraient eux aussi à des écureuils et où elle ne serait donc pas une rareté. En même temps, il s'est rendu compte qu'il l'aimait d'un amour qu'il lui était impossible de nier, et qu'il attendait avec impatience le moment où il pourrait lui montrer et lui expliquer des choses, quand elle serait assez grande pour s'étonner et s'émerveiller [...]
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-- Vous vous êtes interrogé au sujet de sa chatte, si je me rappelle bien. Dans quel sens disiez-vous qu'elle était fendue ?
-- Hein ? C'est ta mère, ou quoi ? Les chattes des Jap' sont fendues en ... en travers, ouais ! T'as qu'a baiser la petite bridée et tu verras bien !
Il charge Hannibal, ses énormes paluches prêtes à broyer, mais d'un seul mouvement le garçon retire l'épée courbe de l'étui et taillade la bedaine du boucher à l'horizontale.
-- En travers comme ça ?

NDL : oups, pardon pour la vulgarité du texte.
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Nous nous félicitons de savoir qu'il n'y a pas de Dieu,Mischa.Que tu n'es pas en esclavage au paradis,forcée de lécher le cul de Dieu à jamais.Ce que tu as est bien mieux que le septième ciel Mischa : la bénédiction du néant.Tu me manques chaque jour.
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Vidéo de Thomas Harris
Si tu laisses la porte entrebâillée, les murmures viendront se glisser…
Un écrivain veuf, Tom, et son fils de 8 ans, Jake, emménagent dans une nouvelle ville.
Featherbank. Si charmante et calme en apparence.
Où vingt ans plus tôt, un serial killer a été arrêté après avoir tué plusieurs enfants.
On l'appelait l'Homme aux murmures.
Des murmures que Jake a entendus. A la porte de sa maison.
Et si tout recommençait ?
Alex North est né et vit à Leeds. "L'Homme aux murmures" est son premier roman.
« Brillant ! Pour tous les lecteurs de Thomas Harris et de Stephen King.» Booklist
« Poignant et terrifiant.» Entertainment Weekly
Traduit de l'anglais par Brigitte Remy-Hébert
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