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François Lourbet (Traducteur)Iawa Tate Giuliani (Traducteur)Fred Le Berre (Traducteur)
EAN : 9782915549690
492 pages
Bragelonne (14/03/2006)
3.36/5   21 notes
Résumé :
Cette édition omnibus contient trois courts romans plus une nouvelle qui constituent les aventures complètes de Jason dinAlt. Jason est un joueur professionnel qui gagne sa vie grâce à ses pouvoirs psi… qui lui valent aussi d’être enrôlé malgré lui par un représentant de la planète Pyrrus, qui veut recueillir des fonds pour secourir son monde. Car les colons humains sur Pyrrus doivent non seulement affronter les affres d’une gravitation deux fois plus forte que cell... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Oeuvre assez peu connue de l'auteur de l'excellent Soleil vert, Deathworld (1960) est une trilogie dont la dernière édition française regroupe en un seul volume les trois tomes. J'ai fait ma lecture en VO, et ce compte-rendu ne concerne que le premier tome, roman parfaitement indépendant.

Ça commence comme du bon gros pulp. Jason, notre héros, est un aventurier qui gagne sa vie en écumant les casinos de toutes les planètes grâce à ses pouvoirs psi. C'est immédiatement plaisant, la scène du casino n'a pas été sans me rappeler les péripéties de James Bond, et on se laisse gentiment prendre au jeu. L'auteur ne perd pas son temps et Jason choisit volontairement, quand il en a l'opportunité, d'aller faire un tour sur le deathworld. Car Jason est un aventurier qui s'ennuie, et il voit là un défi à sa hauteur : j'ai apprécié cette motivation simpliste mais crédible, car qui d'autre qu'un casse-cou trop sûr de lui irait se fourrer dans ce bourbier ?

Le deathworld, c'est une planète très peu peuplée où l'environnement est en guerre déclarée contre les quelques humains qui s'y attachent. Gravité double de celle de la Terre, météo pire qu'en Islande, et surtout, absolument toutes les formes de vie locales ne sont faites que pour une chose : exterminer du bipède. On s'en doute, les humains locaux sont coriaces : montagnes de muscle, armés jusqu'aux dent, surentrainés et terriblement belliqueux. Harry Harrison parvient très bien à donner de la chair à cette planète et à ses dangers, grâce notamment à un long développement au cours duquel il accumule les détails et les indices. Jason doit ainsi passer des mois à s'entrainer à affronter la faune avant d'avoir le droit de mettre le nez dehors.

L'auteur est un minimum subtil et il ne s'agit finalement pas d'un simple récit d'aventure : les mystères ne tardent pas à émerger, et Jason va devoir utiliser son cerveau encore plus que ces muscles, ce qui est bon signe pour la qualité du roman. La lutte des habitants du deathworld n'est-elle pas vouée à l'échec ? Pourquoi donc la planète s'est-elle retournée contre eux ? Et y aurait-il d'autres habitants qui parviennent à vivre en harmonie avec elle ? Comment réconcilier ces factions aux idéologies radicalement opposées ?

Certes, le fond du roman est assez simpliste et on devine ses grandes lignes très rapidement : en gros, la nature se retourne contre les humains car elle les perçoit comme une menace. Aujourd'hui, c'est un poncif extrêmement banal, mais en 1960, deux ans avant le Printemps silencieux de Rachel Carson, c'était sans doute différent. On peut aussi regretter des détails bancals, comme par exemple le fait que les habitants du deathworld savent que la nature devient de plus en plus pacifique quand on s'éloigne de leur cité, mais ça n'a pas l'air de les frapper... Au bénéfice de l'auteur, l'un des sujets est l'extrémisme idéologique, et on peut admettre qu'ils sont simplement aveuglés par leur culture.

Finalement, on ne fera pas de Deathworld un chef-d'oeuvre, mais ça ne manque pas non plus de qualités pour le lecteur avec un faible envers la SF à tendance environnementaliste. Harry Harrison, sous une forme dynamique façon pulp, et malgré un propos un peu simpliste, parvient à poser un univers frappant tout en prenant le temps d'explorer comment les humains, physiquement et idéologiquement, s'y adapteraient — ou ne s'y adapteraient pas.

Lien : http://lespagesdenomic.blogs..
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Bragelonne dot être félicité pour son exhumation de romans disparus de la SF. Harry Harrison est particulièrement connu pour le roman Soleil Vert, adapté au cinéma avec Charlton Heston. Mais avant cela il a écrit les aventures de Jason dinAlt, aventurier spatial aux pouvoirs psi. Commencées dans les années 60, les aventures de Jason son riches en action, en personnages hauts en couleur, en situations rocambolesques. Jason est un personnage malin, qui a toujours une répartie adaptée à la situation. Plusieurs fois il m'a fait penser à Cugel l'Astucieux de Jack Vance. Époque oblige, le personnage féminin n'est pas très présent. Meta, la pyrrussienne, est plus homme que femme, le conditionnement pour la survie sur la planète la rend comme ça.Mais elle va finir par devenir féminine et presque trop romantique.

Mais les aventures de Jason ce n'est pas que de la SF divertissante des années 60. Dans les trois romans on se rend compte que Harrison introduit des thèmes plutôt intéressants qui touchent à la sociologie et à l'anthropologie. Donc on s'interroge sur les relations de l'homme avec son milieu, du comment modifier les habitudes culturelles d'une société, sur l'universalité des valeurs morales. du coup c'est un peu surprenant mais il est intéressant de voir comment le divertissement et la réflexion sont réunies.
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Deathworld est une intégrale de 4 aventures (3 romans et une nouvelle) dont une inédite de Jason DinAlt.
Un univers SF dont je n'ai pas l'habitude mais il faut dire que le résumé m'a bien tenté! Un héros qui possédé un pouvoir psi et une planète dont les animaux et les vegetaux sont programmés pour tuer les humains, moi ça m'intéresse!
Dans l'ensemble, j'ai vraiment apprécié les aventures de Jason dinAlt mais je n'ai absolument pas accrochée à la seconde… J'ai cru que je n'arriverai jamais à la fin. Heureusement que les deux dernières ont relevés le niveau!
De plus les pouvoirs psi n'apparaissent que finalement pendant 3 pages… A croire que l'auteur a oublié qu'il avait doté son heros de ce pouvoir. Dommage, ça m'intéressait vraiment!
Lien : https://lacroquelivres.wordp..
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