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Brice Matthieussent (Traducteur)
EAN : 9782264044198
336 pages
10-18 (07/06/2007)
3.75/5   135 notes
Résumé :
Péninsule nord du Michigan. Terre d'errance de Chien Brun, métis indien. Membre d'un clan détonnant, il va devoir composer entre détresse charnelle et blessures à l'âme.

La faute à qui ? Une dentiste nymphomane et une lesbienne prénommée Gretchen. Pas dit qu'il s'en sorte indemne...

Trois républicaines. Bien mariées, bien installées. Mais qui, depuis toujours, en pincent pour un sulfureux don Juan. A tel point qu'elles souhaitent mettre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Je me suis levé ce matin, la gueule en bois, la bouche poussiéreuse. Après avoir craché quelques fragments de poumon, chaussé mes santiags et mis mon caleçon, dans cet ordre, je pars me faire du café. Les yeux dans le vague, ou le vide, cela dépend où pointe mon regard, je remplis la bouilloire, prends la tasse pas très nette qui était rangée dans l'évier entre les restes d'une vaisselle de trois jours, sors une petite cuillère du tiroir, ouvre le bocal à Nesca, et me rend compte qu'il est vide. Ça me donne envie de me recoucher aussitôt. Je repense à toi qui m'as quitté un peu plus tôt dans la saison. Depuis, l'envie de la vie se conjugue surtout avec saoulerie et coucherie. le diptyque préféré des amoureux solitaires du Michigan.

Il neige dehors. Banalité d'une phrase mais qui prend tout son sens dans une contrée du Michigan. Tout de vient blanc et immobile, comme une coupure du temps. Les secondes ne s'égrènent même plus. On s'y fait à cette vie. Je m'y suis accoutumée, au contraire de ces dames souvent trop frileuses pour ce genre de lieu. Bref, je ne suis pas là pour m'étendre sur ma chienne de vie. Non, je voulais te parler d'une rencontre. Mais tout d'abord, j'enfile mon futal, démarre le pick-up direction la Wolf Tavern. L'odeur du café matinal me manque trop. Je prends un tabouret en bout de comptoir et attends que la serveuse vienne prendre ma commande. Nancy, je crois, une nouvelle de la Grande ville. Elle a du se perdre dans ce patelin ou alors son mec l'a largué sur le bord de la route. Un beau petit brin, cette fille. Ça me réchauffe déjà le coeur, et les yeux.

Je lui commande une bière. En attendant, je la reluque et je crois qu'elle le sent. Il est vrai que je ne suis pas très distingué mais si tu viens ici, tu n'auras affaire qu'à des rustres et péquenauds. Parfois gentils et aimables, n'empêche, dans ce pays, les gars aiment bien la chaire et le plaisir des yeux entretient l'espoir d'une rencontre d'une nuit. Et le cul qu'elle entretient, celle-là. Tiens, voilà le fidèle compagnon du comptoir qui vient s'installer à coté de mon tabouret. Un habitué, mi chien, mi indien. Il ne sent pas le raffinement non plus, mais c'est une crème avec les autres, surtout les femmes. Un oeil aussi lubrique que le mien. Chien Brun qu'on l'appelle. Il a une caravane à la sortie de la ville. Je l'aime bien, comme tout le monde, sauf les services sociaux.

Je suis sûr qu'il va entamer la discussion sur la dernière nuit qu'il a passé. Il m'éclate, ce gars-là. Il lui en arrive toujours des drôles et des superbes. L'associé idéal pour passer le temps accoudé au comptoir collant d'un bar d'une région reculée et enneigée. Gagné ! Si je comptabilisais le nombre de fois où l'histoire commence de cette manière, je deviendrais expert-comptable dans une usine désaffectée à Milwaukee. Sa dentiste ! Belinda. Elle a les yeux bleus. Elle a le front blond Belinda. Un nom à faire une chanson si je trouvais un refrain. Je lui demande alors pourquoi il a l'air si triste, la gueule d'un chien battu à qui l'on aurait caché toutes ses croquettes. Il me dit qu'il sortait de son cabinet, une rage de dent, et que malgré les invitations de la belle, il a du renoncer à un nouveau rencart ce soir. Pas de pot… Mais quand même. Réflexion nécessaire, Belinda la nymphomane.

Nancy repasse par là, deux verres pour ces deux chiens abattus. Abattus mais qui gardent la force de regarder au travers de son chemisier. Elle me rappelle mon ex, en plus classe. Comment qu'elle s'appelait déjà ? Ah, oui, Gretchen qui a viré lesbienne. Je serais bien resté avec. Ce n'est pas moi que ça dérangeait. Un peu plus de fantaisie et de trous dans le lit, ça ne peut que flatter notre virilité. Chien Brun revient sur Gretchen qu'il a connu aussi avant moi, sans réussir à la dompter. Une fille qui a mal tourné. Je ne comprends pas pourquoi. J'étais pour elle. Plusieurs fois, je l'ai invité à ce bar. Notre table, c'était celle du coin là-bas, là où sur la table est gravé « C.B. + Shelley » entouré d'un coeur. Chien Brun me raconte du coup leur première rencontre. C'était à l'université. Je te rassure de suite, ni lui ni moi n'avons fréquenté ces bancs. Et pourtant, j'aurais du, je m'en mords les doigts. Pas que j'aurais mieux fini, genre dans une Grande ville, avec une cravate et des mocassins en peau de belette non maculés de bières de la veille. Non, là-bas, j'aurais pu en faire des rencontres, des belles, des jeunes, mêmes des grosses. Incontestablement, c'est ce qui ressemble dans cette contrée au paradis.

Au fait, Shelley, elle était comment déjà. Je crois que je l'avais croisé ici, mais je ne devais pas être en état de me souvenir de qui que ce soit l'heure d'après. Elles sont belles toutes ces femmes. Je tombe facilement amoureux. Seul moyen de survie, quelqu'un pour partager sa couche, histoire de ne pas finir seul et congelé dans une caravane remuée par le vent incessant du Nord. Ce vent glacial qui te fait garder les santiags pendant les préliminaires des ébats amoureux. Parce que de l'amour, il en est souvent question, on n'est pas des bêtes. Des hommes un peu rustres certes, un peu loups parfois même, mais on garde le respect du reflet dans le miroir. Shelley, brune callipyge perdue dans ce comté venteux, de quoi ébouriffer sa toison brune.

Je crois qu'en chemin, je me suis perdu. Une route longue et sinueuse entre les pins et les épicéas. La sève coule le long des arbres. Sensuelle sensation quand je caresse l'arbre, passant le majeur sur cette substance mielleuse glissant sur l'écorce, en pensant à Shelley, à Gretchen, à Belinda… Je te parle de mes femmes, de sève et d'alcool alors qu'il était question de roman. Bien sûr tout ceci n'est que fiction ou fantasme, où est la différence ? Au début, il était question de Jim Harrison et de « l'été où il faillit mourir ». Un roman, trois histoires, singulières différentes, surprenantes. Lire Jim, c'est comme entrer dans un bar du Michigan, commander une bière et regarder le menu. Entrée – plat – dessert. 3 nouvelles. D'abord cette histoire de Chien Brun, drolatique et pimentée, passionné par les femmes et la gastronomie. Une mise en bouche savoureuse et épicée. Se poursuit ensuite cet étrange récit où Jim se prend pour une femme. L'écriture devient féminine et raconte une histoire d'adultères et de femmes républicaines. Aie, Caramba… La bouche en feu, celles-là, toujours la passion, l'amour charnel. Sensuel et immoral comme ce gibier que l'on te sert à table de ce restaurant. Comme la boule de glace à la vanille sur ta tarte chaude aux cerises, tu entames la troisième nouvelle. Histoire alcoolique, histoire de la littérature. Jim est redevenu Jim, il se met en scène, décrit son penchant pour l'alcool, sa façon de vivre, ses amis de Misoula et d'ailleurs, ses références et sources inspiratrices, Hemingway et Faulkner en tête. Récit personnel et passionné. Puissant. Presque indispensable pour les amoureux de Jim Harrison, pour partager sa vie, ces espaces, pendant quelques pages…
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Ce qui me plaît chez Jim Harrison, c'est son humanité, son art de la digression, et ses cours de littérature comme ça en passant. C'est un vrai bon vivant, ce Jim qui fait croquer la vie à pleines dents et savourer les bons petits moments à travers des personnages profonds et originaux qu'on aime instantanément . C'est un style qui nous fait le suivre au bout du récit, au bout de la nuit.

Il nous livre son regard sur la société américaine. Il évoque la pauvreté sans misérabilisme, avec une énorme tendresse et brocarde la bourgeoisie et ses bobos de province avec humour. Il fait batifoler tout ce petit monde dans une joyeuse fête des corps loin du puritanisme de ses compatriotes.

Il nous livre à travers Chien Brun, c'est mon préféré ...Shirley, Daryl et les autres, sa vision du monde et son attachement à une nature sauvage grandiose. On aurait presque envie de faire un tour dans la péninsule Nord pour les vacances, voir les vagues sur le Lac Supérieur, tant il en parle bien et se régaler d'une truite grillée, pêchée du jour, avec un bon vin....

Une littérature grandiose faite de petits riens caressants et délicieux, tous ces mots posés là par un épicurien de notre siècle me laissent comme un souvenir doux amer, une envie de recommencer, de repartir en voyage avec ce merveilleux conteur, qui, dans ce recueil, se livre un peu.
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Pas de quoi sauter au plafond mais les habitués de Jim Harrison ne seront pas déroutés par ce recueil de trois novellas caractéristiques de l'univers de l'auteur.
La première met en scène Chien Brun, un métis en conditionnelle. Simple d'esprit troublé par la moindre paire de cuisse qui passe, il est bombardé père adoptif du jour au lendemain et se retrouve avec deux enfants à charge, sans aucune expérience et presque sans ressources. Pour ne rien arranger, Chien Brun souffre d'une rage de dents carabinée et ne sait plus où donner de la braguette. Entre une dentiste obèse et nymphomane, ses fantasmes (son amour) récurrents mais stériles sur une amie lesbienne et le gouvernement qui souhaite placer sa fille handicapée dans une institution, le modeste coupeur de bois est complètement paumé.
On reste en terrain balisé, une histoire typique d'Harrison, avec des personnages de guingois et attachants. Cependant le récit est un peu poussif et met du temps à démarrer. A contrario la fin semble bâclée, un développement plus conséquent aurait été le bienvenu, il y avait là matière à roman.
La deuxième novella est plus étonnante. On y suit les voix de trois femmes, issues d'un milieu bourgeois et conservateur, mal à l'aise dans leur rôle étriqué d'épouses modèles, aux prises avec un amant commun. L'histoire est convenue, voire carrément éculée mais sonne juste. le récit à plus de souffle et Big Jim ( pourtant pas un modèle de féminité) est tout à fait crédible dans la peau de ces femmes. La troisième novella relève de l'autobiographie et est de loin la plus intéressante. Une narration qui emporte le lecteur, des mots qui font mouche et des citations éventuelles à chaque page, on retrouve la plume émouvante et poétique d'Harrison.
En conclusion, si l'ensemble reste de très bonne facture, seule la courte autobiographie sort du lot.
Ce recueil est à réserver aux aficionados de Big Jim, qui comme moi, ne peuvent s'empêcher de lire frénétiquement la moindre de ses productions. (je me soigne)
Pour découvrir l'auteur mieux vaut commencer par Légendes d'automne, Un bon jour pour mourir, ou pourquoi pas Sorcier.
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L' ÉTÉ OÙ IL FAILLIT MOURIR de JIM HARRISON
Trois longues nouvelles. La première met en scène Chien Brun, héros récurrent chez Harrison. Indien métis, un peu simple, attachant, il a l'art de se mettre dans des situations invraisemblables. Ici, il est amoureux d'une lesbienne, il est harcelé sexuellement par une dentiste obèse qui lui traite des rages de dents et lui ne rêve que de pêche et de nature.
La seconde, peut être ma préférée nous raconte l'histoire de trois amies, républicaines, qui chacune leur tour expliquent leur relation avec un homme insupportable qu'elles s'étaient promis d'éviter et avec lequel, évidemment elles auront toutes une relation sexuelle. Hilarant.
La dernière, Traces, est autobiographique et décrit les relations du tout jeune Jim avec son grand père. Touchant et poétique.
Au final un livre sympathique, qui se laisse lire mais pour ceux qui n'auraient pas lu Harrison( ?) on peut faire des choix bien meilleurs pour le découvrir.
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Un Jim Harrison mineur. Trois novellas pour un recueil qui fleure bon la routine pour l'auteur. La première met en scène Chien Brun mais Harrison ne semble pas vraiment savoir où aller avec son histoire. Au Canada, oui, mais tout ce cirque sur cent pages avant cela ? A quoi bon, vraiment ?
La seconde novella est plus attirante bien que ronronnante également. Trois femmes, trois vieilles amies se retrouvent au seuil de la cinquantaine, en plein crise affective, toutes trois ont aimé le même amant mais pas leurs maris respectifs. Une fois de plus ces femmes sont oisives parce que bourgeoises, déprimées parce que oisives, mal aimées parce déprimées. On n'avance pas d'un brin et ce récit, même si formidablement écrit à trois voix ne nous apporte pas grand chose de plus que les précédentes "femmes" d'Harrison ne nous avaient transmis.
La dernière novella est un camouflet, une autobiographie bien plus condensée que celle d'en Marge, le souffle y est bon et l'écriture très percutante. Cette seule nouvelle vaut la lecture du livre et légitime à elle seule les deux précédentes bien moins bonnes.
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Mais comment dévorer le monde quand on n’a pas d’argent ? Il constatait néanmoins avec un léger soulagement qu’il ne ressentait plus l’irrésistible appel du nord, qu’il ne se noyait plus dans la sentimentalité à cause de ses forêts perdues, de ses truites de rivière perdues, de la jeune Indienne qu’il avait imaginé épouser dans une chambre secrète située derrière une cascade. La truite de quinze livres qu’il rêvait d’attraper à la mouche sèche, l’ours noir qui serait devenu son animal domestique… La nature profonde de sa vie imaginaire changea : devenir un cow-boy errant guidant un troupeau de chevaux volés à travers les pics enneigés des Carpates – ce rêve s’éloigna, tout comme cet autre où il était l’amant secret d’Eva Gardner sur une île du Pacifique Sud. Sa vie mentale entama un voyage de retour vers la terre, pour en définitive ne jamais la rejoindre. L’étude de l’histoire de l’art et de la langue française, ainsi que celle de la poésie et de la littérature défrichèrent de nouveau territoires pour son imagination, si bien qu’il habitait volontiers une hutte de pierre dominant la Méditerranée, mais encore plus souvent une modeste chambre de bonne en compagnie d’au moins trois modèles vivants qui ressemblaient aux jeunes femmes peintes par Modigliani.
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Delmore avait expliqué que, depuis le 11 septembre, les Américains avaient tout fait pour rendre leurs frontières hermétiques, mais celle du Canada, longue de cinq mille kilomètres, était très difficile à surveiller en permanence. Delmore se vantait de pouvoir conduire un troupeau d'éléphants depuis le Canada jusque dans le Minnesota sans se faire remarquer, certes des terroristes pouvaient parfaitement traverser le Lac Supérieur vers la péninsule nord, mais Delmore se demandait ce qu'ils pourraient bien trouver intéressant à faire sauter. Chien Brun ne voulait pas entendre parler de ce genre d'éventualité. Il savait peu de choses mais était doué d'une imagination fertile: la volonté de massacrer des milliers d'innocents le dépassait complètement, elle faisait partie de ces immenses points d'interrogation que la vie nous propose avec une générosité apparement illimitée .
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Sur la route, dans des milliards de lieux à la beauté unique, il se mit à considérer le monde naturel comme l’expression prédominante de l’Esprit saint, et à se convaincre qu’il fallait protéger ces lieux contre la cupidité, sans jamais oublier qu’il était aussi coupable. La route privilégie une conscience élargie ; son sens de la nature et ses intérêts incluaient la vision de la crécerelle et la structure crânienne du corbeau, mais aussi l’identité mystérieuse de quatre-vingt-dix milliards de galaxies et des sujets aussi curieux que celui-ci : Pourquoi les humains ne peuvent-ils pas s’empêcher de s’entretuer ?
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Comme n’importe quel alcoolique à qui reste un zeste d’honnêteté, il commença à s’interroger sur les aspects illusoires de l’alcool et il fit ses premiers pas en direction de la modération. L’ébriété comblait le besoin d’une femme qui n’aurait jamais pu exister, le besoin d’un lieu où vivre une totalité qui ne se trouvait que dans l’imaginaire, et l’ambition floue d’écrire avec un degré d’excellence qui n’avait jamais été atteint sauf dans l’esprit d’un poivrot. Reculer d’un pas constitua le premier pas, mais il avait toujours constaté avec stupéfaction que les spécialistes d’Hemingway et de Faulkner n’avaient jamais bien compris les effets de l’ébriété sur la vie et l’œuvre de ces écrivains. Un excès d’alcool dirige la vie vers l’intérieur, où elle devient entièrement autoréférentielle.
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"Nous devons apprendre à accepter nos pertes", assena Gretchen d'une voix pâteuse.
Une bouteille de whisky canadien était posée sur la table de la cuisine et elle portait un peignoir violet mal fermé que Chien Brun trouva printanier. Une fois n'est pas coutume, il n'avait pas la moindre envie de boire. Il avait descendu beaucoup moins de verres de vin que Bob au déjeuner, mais assez cependant pour éviter la "double casquette", une expression de la péninsule Nord qui désignait deux cuites dans la même journée.
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Devant la douleur des autres de Susan Sontag Traduit de l'anglais (États-Unis) par Fabienne Durand-Bogaert
le Style Camp de Susan Sontag Traduit de l'anglais (États-Unis) par Guy Durand
le Passé, d'Alan Pauls Traduit de l'espagnol (Argentine) par André Gabastou.
Mumbo Jumbo, d'Ishmael Reed Traduit de l'anglais (États-Unis) par Gérard H. Durand Nouvelle préface inédite de l'auteur
Dalva de Jim Harrison Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent
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