Host Club, tome 10

Bisuko Hatori décide de changer un peu la donne dans ce tome dix. Je suis agréablement surprise depuis quelque temps avec le manga et j'espère que cela va continuer. Il reste huit volumes encore avant la fin, et on sent petit à petit quelques indices se profiler vers la romance que l'on attend tous depuis le départ.

Le tome commence par une aventure assez classique pour Host Club. J'avais un peu peur mais au final en choisissant de mettre Hani sur le devant de la scène, j'ai trouvé cette histoire plus originale que les autres. Certes, on reste toujours un peu dans le même délire, mais Hani est tout de même moins extravagant que Tamaki. Et puis, mine de rien, on voit aussi que le baron a eu une influence sur ses amis et qu'ils ont bien intégré le message. Pour Hani, c'était d'accepter qui il était et en particulier ce qu'il aimait même si cela ne correspondait pas à ce que l'on attendait de lui. Et ici, il fait passer le message à quelqu'un d'autre lui permettant ainsi de trouver sa place. C'est mignon, et surtout derrière tous les froufrous, je trouve que c'est un excellent message.

La suite s'est avérée encore meilleure. Haruhi et son père doivent héberger Mei, la fille du meilleur ami de ce dernier (qu'on avait pu avoir précédemment durant les vacances d'été du club). La jeune femme est une kogal qui est loin de correspondre aux critères de beautés et d'élégance du club (en particulier Tamaki). C'est le choc des cultures. Et là où pour une fois, j'ai trouvé cela drôle, c'est que Mei remet à sa place les garçons ! Ce qui les oblige à revoir leurs positions.

Mais la présence de Mei a encore plus de points positifs. Déjà on voit Haruhi interagir avec une autre fille de son âge, et malgré leurs différences, les deux jeunes filles finissent par établir des liens. C'est mignon, et cela change clairement de l'excentricité des garçons. Cela nous permet aussi de voir plus Haruhi dans un cadre normal. J'ai vraiment apprécié ces moments-là. Bisuko Hatori joue aussi sur la situation de Mei. Celle-ci a du mal avec la séparation de ses parents et surtout le choix de son père de se travestir. Un gros manque de communication qui entache leur relation. Et c'est Tamaki qui va tout faire pour que cela s'arrange. A sa manière, certes, mais le voir faire toujours autant d'efforts pour que les autres autour de lui soient heureux ne peut que toucher. C'est un gros béta mais avec un coeur en or.

Alors oui, ce tome dix a ce petit quelque chose de bien particulier. Déjà parce que le cercle intègre petit à petit d'autres personnes dans leur entourage et on les voit changer, mais aussi parce qu'ils prennent conscience de plus de choses. Je ne sais pas comment cela va tourner avec Haruhi, car certains membres ne lui sont pas indifférents… mais j'espère que toute cette petite bande restera unie.