Alors ça… Je ne m'y attendais, mais alors, pas du tout ! Et c'est tant mieux, bien entendu, mais ce tome est vraiment très chouette. Après ce qu'il s'était passé dans le précédent, j'avais très peur de la suite, mais au final
Bisuko Hatori a su reprendre les rennes avec brio. Et c'est un soulagement.
Un peu en colère après ma lecture du tome seize, parce que bon même si Tamaki est loin d'être mon personnage préféré, le voir être malmené par une mégère sans coeur c'était tout de même guère appréciable… j'avais commencé cette lecture en étant sur mes gardes. Il y a certains points que je n'ai pas trop aimés, je ne vais pas mentir comme la résilience d'Haruhi (même si c'était très mature de sa part), mais petit à petit j'ai retrouvé le sourire.
Bien entendu, le cercle même en étant définitivement fermé n'allait pas en rester là. Kyoka et Kaoru avaient pris les devants en fouillant un peu du côté de la société des Suo, ainsi que de la maladie d'Anne, la mère de Tamaki. Tout se joue depuis le début autour de cela et il est vrai que même si au début, je me disais que c'était juste des éléments pour comprendre le Baron, plus on avançait, plus ces éléments prenaient une place importante. Ce tome nous permet d'en apprendre énormément, mais aussi de remettre beaucoup de choses en place. C'est aussi une ode à l'amitié (oui, rien que cela).
Tamaki est au centre de tout. J'avoue que je n'arrive pas à savoir s'il a un coeur énorme, ou bien s'il est un brin stupide… Il a toujours été en équilibre entre ces deux points. Parce que bon, les efforts qu'il fait pour sa grand-mère qui ne lui a jamais montré la moindre affection… Il mérite une médaille. Et en un sens, on arrive à le comprendre, à voir ce qu'il essaye de faire. Il a énormément de compassion et il veut le bonheur de sa grand-mère qu'il arrive à cerner bien mieux que tout le monde, mais quand même... Je ne vais pas mentir,
Bisuko Hatori joue aussi la carte de la facilité avec la cheffe de famille des Suo. le revirement est un peu gros mais on s'en contente. J'ai par contre beaucoup aimé toute la « machination » qui nous est révélée et les aboutissements de cela. C'était très bien trouvé. Un arc bien mené et qui encore une fois nous offre toutes les réponses que l'on pouvait espérer.
Mais le must de ce tome, c'est de voir combien Tamaki a touché de vies. Tout au long du manga, malgré sa personnalité trop exubérante, il a su comprendre ceux qui l'entouraient et surtout leur donner une place et être présent pour eux. Et on se rend compte ici combien cela a touché ces personnes. Voir tous les anciens personnages décidés à prêter mains fortes à Haruhi et les garçons pour « sauver » Tamaki, ça n'avait pas de prix. Vraiment un petit moment magique et surprenant qui rend hommage au héros de Host Club.
Il y a beaucoup de moments tendres et très mignons, et après les derniers événements, cela fait du bien. Un tome qui prépare vraiment très bien la fin que je sens bien en mode guimauve tout plein. Mais ça ne sera pas pour me déplaire.