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Critique de Ziliz


Les parents de Madeleine assurent le minimum syndical. Matériellement ça va, elle ne manque de rien, mais ils n'ont pas de temps à lui consacrer. Ils sont tellement occupés, la mère avec son travail, le père avec ses petites copines... C'est donc son grand-père qui veille sur elle. Mais de plus en plus souvent, les rôles s'inversent et c'est l'adolescente qui doit prendre soin de ce papi qui commence à perdre la boule. Il redevient Grégoire, le petit garçon qu'il a été, et ça lui fait peur, à Madeleine - normal : trop de responsabilités, de chagrin, et son père ne veut pas entendre ses appels à l'aide.
« Le lendemain matin, Grégoire est redevenu grand-père, et nous passons la journée dehors. [...] C'est bien, ça me repose, ça me rassure, quand il s'occupe de moi et pas moi de lui, quand il sait mieux que moi et pas moi pour lui. »
Les jolis moments complices et intenses entre le grand-père et sa petite-fille se font de plus en plus rares, ceux de cet été sur les traces de la jeunesse du vieil homme sonnent le glas.

Beau roman sensible à faire découvrir aux pré-adolescents pour les sensibiliser à la maladie d'Alzheimer. On s'attendrit des liens entre Madeleine et son aïeul, on écoute ce grand-père évoquer ses souvenirs sur les années 40, la guerre et le débarquement.
Je conseille cette lecture aux collégiens mais j'ai peut-être lu trop d'ouvrages bouleversants pour adultes - en BD principalement et le formidable roman 'L'oubli' de Emma Healey - sur ce thème récemment pour être touchée par cette histoire qui s'adresse aux enfants.
"Faut pas pousser Mémé" de Jo Hoestlandt, par exemple, m'avait plus émue - destiné aux 8-10 ans, pourtant.
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