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Pour anticiper et répondre à une question que l'on va inévitablement me poser : oui, je suis en train de lire toute la collection des livres de Torey Hayden, notamment les livres-documents (elle a également écrit trois romans).

Torey accueille dans sa classe un petit bout de chou de six ans, Sheila. Il s'avère que ce petit être est une véritable tornade qui détruit tout sur son passage, surtout lorsqu'elle est contrariée. Si elle ne veut pas voir sa classe en feu, Torey n'a pas intérêt à lui demander d'écrire quoi que ce soit. La gamine entre alors en transe ! Mais c'est mal connaître l'éducatrice qui, si elle tombe des nues au départ, va employer l'artillerie lourde (entendez par là de la psychologie) pour essayer de faire avancer cette gamine au passé bien chargé (abandonnée sur une autoroute par sa mère, partie avec le petit frère) et au présent qui ne l'est pas moins puisqu'elle vit avec son père, attiré sensiblement par la bouteille et beaucoup moins par le ménage, dans un camp de saisonniers.

L'enfant qui ne pleurait pas est le tout premier livre de Torey Hayden. On y découvre le dur travail d'éducatrice dans une classe spécialisée ainsi que les souffrances de ces gamins que la société rejette (ou qui s'isolent volontairement) par la faute, la plupart du temps, des adultes dont la cruauté n'a pas d'égal.

Et si vous voulez savoir ce que sont devenues les personnes dont parle l'auteur dans ses livres, n'hésitez pas à aller visiter son site.

Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Livre dur et émouvant mais, paradoxalement, rempli d'amour et d'espoir. En effet, la détresse de cette petite fille disparaît au fil des pages grâce au travail acharné et patient de l'auteur. Et même si elle est, de nouveau, confrontée à de terribles épreuves, elle réussie malgré tout à se reconstruire avec l'aide et l'attention que lui porte l'éducatrice.
J'ai ressenti une grande admiration pour cette femme qu'est Torey Hayden et pour le travail qu'elle effectue. Son livre, réaliste, sans chichis, est bouleversant.
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L'enfance à la dérive, la maltraitance, les violences physiques et psychologiques sur les petits, Torey L. Hayden en a fait se cheval de bataille.
Célèbre psychologue américaine, elle est spécialisée dans les problèmes de l'enfance inadaptée. C'est à travers l'écriture entre autre, qu'elle partage son travail avec le monde entier.
Elle témoigne de son travail à travers plusieurs livres bouleversants.
L'enfant qui ne pleurait pas retrace la rencontre de Torey et de Sheila, une petite fille de quatre ans abandonnée par sa mère et battue par son père. Un jour ce petit bout bascule à son tour dans la violence, qui a toujours fait partie de sa vie, et commet l'irréparable. Jugée dangereuse, Sheila doit être placée en institut psychiatrique, mais attendant une place, elle est d'abord dirigée dans la classe spéciale tenue par la psychologue.
Les débuts de la petite dans le groupe sont chaotiques. Sheila ne connaissant que la violence, a forgé une carapace instinctive et animale. Elle fait bêtise sur bêtise et dans son regard transparait la peur et l'effroi. Pourtant Sheila refuse de montrer aux autres ses angoisses. Comme elle le dit plus tard à Torey, elle ne pleure jamais, comme ça personne ne peut lui faire mal. La faiblesse serait sa perte. Ce comportement est très choquant chez un petit bout de choux. Elle est si fragile...Torey va trouver derrière ce petit sauvageon, une petite fille brillante et à l'intelligence hors norme et va décider de l'apprivoiser et lui apprendre l'amour d'autrui.
En entrant dans la vie de Sheila, la psychologue va découvrir une fillette débordante d'amour, un père totalement débordé et désespéré par l'abandon de son épouse, une vie trop difficile...autant d'ingrédients qui ont blessé la petite profondément.
Ce petit roman est bouleversant. Peut-on imaginer, dans nos petites vies bien proprettes, qu'une petite fille peut commencer son chemin dans la vie en pensant que le monde ne l'aime pas et qu'elle n'est qu'un objet encombrant. Ne pas voir sourire une petite princesse blonde, la découvrir luttant sauvagement contre ses sentiments pour ne pas souffrir encore plus. Alors que dans nos foyers, les enfants rayonnent de joie, les rires illuminent nos vies et leurs facéties viennent emplir nos coeurs de joie. de lire l'histoire de la petite Sheila nous renvoie dans l'horreur de la vie. Nous n'avons pas tous la chance d'avoir eu une enfance paisible. Heureusement que des personnes comme Torey L. Hayden viennent porter leur regard sur ces enfants à la dérive. Ils apportent leurs compétences et leur amour pour tenter de les remettre dans le chemin de l'enfance. Apaisant un peu leur souffrance du mieux qu'ils peuvent, ils donnent de leur vie pour tenter de les sauver.

En bref, ce témoignage m'a totalement bouleversée. Les larmes me sont venues des les premières phrases. La force et le courage de cette petite fille m'ont pris aux tripes. Je voulais prendre ce petit bout dans les bras et lui murmurer à l'oreille que "Tout irait mieux maintenant, qu'elle ne devait plus avoir peur".
Je vous le conseille vivement.
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Un témoignage douloureux et bouleversant que j'invite tout le monde à découvrir.
L'écriture est simple, fluide. C'est un roman aussi plein d'espoir.

L'auteure Torey Hayden nous montre comment elle a apprivoisé Sheila, une petite fille de 6 ans au lourd passé : abandonné sur le bord d'une autoroute par sa mère, elle vit seule avec son père qui ne s'occupe pas d'elle, la bat, ne la lave pas. C'est ce passé qui a certainement engendré l'acte affreux qu'elle a commit : attaché un petit garçon de 3 ans à un arbre et mettre le feu.
Torey qui est institutrice pour des enfants spécialisés et Sheila va se retrouver dans sa classe.
Je sais qu'avec de tels actes, tout pousse à détester Sheila mais on ne peut résister à l'envie de s'attacher à elle.
Un petite fille qui finira par pleurer et par rire.

Un sublime témoignage. A LIRE !

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Ce livre fait toujours partie de mes coups de coeur. On y voit évoluer Sheila, petit bout de 6 ans, victime de violences et qui réagit par la violence, le seul langage qu'on lui ait appris. Torey L. Hayden va devoir l'apprivoiser pour l'aider à avancer et à échapper au triste sort qui l'attend : l'hôpital psychiatrique. Je me suis attachée immédiatement à cette petite puce très courageuse, elle m'a souvent tirée des larmes. Torey est également touchante, pour sa patience, sa passion des enfants et son envie de les voir grandir, malgré leur handicap. Elle fait preuve de beaucoup d'humilité. Ce livre est rempli d'émotions. L'auteur sait admirablement bien les retranscrire! Vous n'en ressortirez pas indemne mais cela en vaut la peine, croyez-moi...
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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Je l'ai lu il y a bien longtemps déjà
Sans doute 30 ans
Moi qui mélange souvent titres/auteurs /contenu, j'ai gardé un souvenir précis, ému,
touchée par cette petite fille, cette institutrice hors du commun, et leur rencontre

L'enfant qui ne pleurait pas, le titre résonne à mes oreilles comme si j'avais fermé le livre hier

Je n'ai jamais oublié Sheila ni Torey

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On ne peut décemment pas juger de cette oeuvre comme on jugerait une oeuvre de fiction littéraire. Ici, il s'agit d'un vécu qui se doit d'être entièrement respecté. Il s'agit d'une vocation, qui se doit d'être admirée. Je vais donc choisir, dans ce cas, de donner mes impressions et mon ressenti sur ce bouleversant témoignage.
Dès le début du livre, j'ai perçu Torey comme une personne dotée d'une grande patience et très généreuse. Elle donne beaucoup de son temps et de ses pensées à ces enfants rejetés, oubliant parfois qu'elle-même a sa propre vie. Son métier oscille entre de très bons moments et de très grandes difficultés. Car avec ces enfants, le plus petit des tracas peut faire basculer leurs repères. Mais Torey reste forte et droite. Elle cache habilement ses émotions pour ne pas les troubler. Pour les faire avancer. Mais éduquer, pour Torey, ce n'est pas que leur apprendre de nouvelles choses. Éduquer, ça passe aussi par l'amour. Et de l'amour, elle leur en donne. Comme s'ils étaient ses propres enfants. Comme une mère, elle leur parle, les câline, les rassure, mais aussi, les dispute lorsque c'est nécessaire. Torey utilise un mot très choquant pour désigner sa classe : la classe-poubelle. Poubelle, car c'est là où atterrissent les enfants dont personne ne veut s'occuper. Comme s'ils n'étaient qu'un déchet de la société, on vient les jeter ici. C'est absolument atroce comme expression.
La petite Sheila, au départ, semble être une enfant très perturbée. Très dangereuse même. Ce sont ces caractéristiques qui font que personne, avant Torey, ne s'est attardé sur elle. On ne peut pas dire que son arrivée ne cause pas de problèmes aux autres enfants. Tous avaient trouvé leur équilibre. Et puis, tout a basculé. À ce moment, on se dit c'est injuste pour les autres. Ils n'ont pas à subir ça. Et puis, on comprend que ce n'est qu'une épreuve de plus afin qu'ils arrivent un jour à s'adapter à des situations inattendues dans leurs propres vies. C'est ce qu'on peut appeler, un mal pour un bien. À force de patience, Torey apprivoisera l'enfant et apprendra qu'elle est surdouée. Un Q.I. qui dépasse l'entendement. À six ans, elle sait lire, écrire et compter sans aucune difficultés. Son vocabulaire est même très développé, si bien qu'elle connaît le terme « biens mobiliers ». C'est en réalité, un petit génie. Mais ce petit génie s'avère être plein de troubles. Des troubles dûs à son enfance malheureuse. Comment une mère peut-elle abandonner son enfant ? Comment un père peut-il le battre ? Autant de questions qui resteront toujours incomprises, car il n'y aura jamais d'explications satisfaisantes à nos yeux. 
Au bout de la lecture, on se rend compte qu'on a oublié que Sheila a kidnappé un enfant. On a oublié ses troubles. On a oublié ses petites sautes d'humeur. On ne voit plus qu'une petite fille qui demande de l'attention, qui a peur de l'abandon et qui, au fond, ne souhaite qu'une chose : être aimée. Elle est devenue, à nos yeux, une petite fille normale.
L'histoire de Sheila est un véritable crève-coeur. Comment ne pas s'émouvoir face à une petite fille, innocente, victime des erreurs de ses parents ? Comment ne pas en vouloir à ces parents ? 
J'ai lu ce livre en une journée tant il était passionnant. Pas passionnant dans le sens où l'histoire était magnifique, poétique. Non, passionnant de voir le courage que cette petite fille déployait à être encore debout après toutes les atrocités qu'elle a subit. Un exemple de courage pour nous adulte, qui parfois nous plaignons de choses absolument futiles. Elle ne se plaint pas et ne pleure pas. Elle a vite compris que les choses ne sont pas toujours comme on souhaiterait qu'elles soient. Et, elle vit avec. Elle s'adapte ! Malgré les difficultés.
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Les livres de T. Hayden parlent tous de la même chose, et pourtant ils ne se ressemblent pas car chaque enfant dont elle parle est différent, et demeurent émouvants et prenants au delà des mots qui les composent. Celui-ci je l'ai également lu il y a longtemps. Aujourd'hui, j'ai plus de mal à lire ce genre de témoignages, cette réalité horrible de l'humain me pèse, j'avoue préférer ne plus trop m'y plonger.
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C'est un récit inimaginable que nous livre ici Torey Hayden, institutrice spécialisée, responsable d'une classe de 8 enfants malades psychiatriques. Elle raconte comment elle a été forcée d'accueillir dans sa classe une neuvième enfant, une fillette, ou plutôt une petite sauvageonne de 6 ans qui ne s'exprime que par des cris, et qui a commis un acte si grave qu'elle doit être mise à l'écart de la société, placée en asile psychiatrique dès qu'une place s'ouvrira. Torey va réussir à apprivoiser cette enfant et découvrira que loin d'être folle, cette fillette a un QI largement au-dessus de la moyenne et a été littéralement brisée par la vie, par le départ de sa mère, par la misère de ses conditions de vie et par les sévices subis. le livre est bien écrit, de façon sobre et directe, beaucoup de dialogues entre Torey et les enfants. Il y a beaucoup d'amour dans ce livre et même de l'humour ! (La préparation du spectacle le Magicien d'Oz avec les enfants de sa classe pour la fête de fin d'année vaut la lecture :). Finalement ce que je retire de ce livre, ce n'est pas tant l'horreur de la vie de Sheila, la petite fille qui ne pleure pas, mais l'émerveillement devant les capacités de ces enfants, soi-disant « fous », mais qui se révèlent d'une grande profondeur dans leurs échanges avec l'institutrice. Torey en effet encourage les enfants à s'exprimer sur tous les sujets qui les concerne. Elle a aussi mis au point une « boîte » à messages où les enfants laissent en fin de journée un petit compliment pour un de leur camarade, encourageant ainsi les enfants à s'améliorer. Ce livre m'a donné envie de lire d'autres livres de cette auteur.
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C'est le récit d'une institutrice spécialisé qui prend en charge une gamine, Sheila, de six ans, condamnée à rejoindre la psychiatrie après avoir maltraité un enfant de trois ans. Cette enfant est difficile, très difficile, mais elle est de surcroît très intelligent. Mais au fil du temps, et du travail, si nous pouvons appeler cela un travail, Torey arrive à dompter cet enfant. Il se créé des liens entre cet enfant et cet adulte, des liens de tendresse.
C'est l'histoire d'un sauvetage, mais la vie n'est pas juste !!

On aime ou on n'aime pas ce type de romans, mais cela nous aide à comprendre que certaines personnes se dévouent corps et âme pour sauver des vies de de la folie et de l'enfermement.

Bonne lecture à vous.
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