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Après Dune tome 2 sur 2

Frank Herbert (Antécédent bibliographique)Patrick Dusoulier (Traducteur)
EAN : 9782221108406
528 pages
Robert Laffont (22/05/2008)
3.53/5   82 notes
Résumé :
Après Les Chasseurs de Dune, les héritiers de Frank Herbert mettent avec ce Triomphe de Dune un point final au cycle. Frank Herbert lui-même avait indiqué de façon certes allusive son intention de donner une suite au cycle. La mort de sa femme Beverly en 1984, suivie d’assez près par sa propre disparition en 1986, l’en a empêché. On savait seulement qu’il y travaillait, sur un ordinateur portable, au moment de sa mort. Herbert et Anderson disent avoir retrouvé un pl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ultime volume d'un cycle légendaire commencé par Franck HERBERT en 1965, par l'indétrônable et meilleur roman de sf de tous les temps : Dune - Tome 1.
Toutes les dernières questions en suspens (pas si nombreuses que cela d'ailleurs), trouveront leur réponse.
Rien que pour cela ce dernier tome mérite d'être lu.

Suite directe de Les chasseurs de Dune. Nous connaissons désormais l'ennemi ultime de l'humanité, attention je vais spoiler :

Si vous ne l'aviez pas encore deviné, Ce sont les machines et leurs serviteurs-alliés(?) les danseurs visages, alliance qui à ce propos illustre bien cette maxime : "La vrai loyauté est une force inébranlable. le problème est de déterminer précisément envers qui un individu est loyal. Très souvent, c'est uniquement envers lui-même."

Ce dernier tome se lit très facilement, trop facilement peut-être. Les pages s'avalent les unes après les autres, sans que l'on apprenne réellement quelque chose, et à part la bataille finale : Kralizec, ces dernières lignes pré-digérées ne nous laissent finalement qu'un grand vide.
Pour ma part je pense qu'un condensé du cycle Après-dune en un seul roman aurait été plus judicieux. (Mais moins commercial ?)

La renaissance des figures légendaires du cycle en gholas n'apportent pas le piment supplémentaire auquel on aurait pu s'attendre à la fin de Les chasseurs de Dune. L'éducation d'un nouveau Paul Atreides par un nouveau Baron Harkonnen (vieux rêve de ce dernier dans les premiers tomes de dune) est ratée, les bene gesserit toujours aussi lisses.

Au final :
Une lecture obligatoire puisqu'on est arrivé jusque là sans flancher.
Une lecture pas désagréable, dans un style très accessible.
Mais une lecture un peu décevante au regard de ce qu'aurait pu (aurait du) être le final d'un cycle aussi grandiose que Dune.
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Enfin le voilà, le second tome qui complète Dune VII et qui conclut définitivement l'héritage de Frank Herbert et son cycle le plus célèbre. Mais celui-ci tient il ses promesses après un premier opus plus qu'ennuyant et décevant ?

La réponse est... bof!

Ce tome présente les même défauts que le premier : des chapitre trop courts et inutiles qui se succèdent et qui ne servent à rien (une plante verte aurait plus d'intérêt) ; des personnages célèbres qui se révèlent sans intérêt voir ennuyant *bis repetita*; des morts sans intérêt et que les autres protagonistes oublient vite (mais les gholas c'est comme les Dragon Ball, personne ne meurt vraiment...). Certains chapitres nous captivent toutefois et disposent de certains bon rebondissement mais il se font faucher par les autres et tout est fait pour faire durer et étaler le récit . L'histoire se révèle intéressante dans les 120 dernières pages même si la fin est bien trop deus ex machina... On lutte pour arriver à la fin car on veut savoir mais la solution ultime à la fin du conflit est bien trop facile à deviner. Qui a parlé d'écriture alimentaire ?

Encore plus que l'histoire, que l'on aime ou non, ce sont bien les personnages qui font défaut à ce livre :

Où sont passées les Bene Gesserit fourdes manipulatrices déterminées ? Nous n'avons plus qu'un Nouvel Ordre incapable de voir un piège et encore moins un piège dans un piège. Aucune précautions n'est prise face à l'ennemi ou les alliés et quand elles agissent il est déjà bien trop tard.

Le Bashard Miles Teg est devenus un couteau suisse, lui aussi aveugle et qui doit à chaque fois agir en dernier alors que la situation est catastrophique (attention au coeur mon p'tit monsieur), même chose pour Duncan et Sheeana même si cette dernière suit son évolution mené depuis les hérétiques de Dune, elle grandit, tente de prévoir les choses, ose prendre des risques. Une digne héritière de Leto II mais celà n'est pas suffisant pour relever le niveau...

En parlant du Tyrant, il est plus que mal exploité ou plutôt il l'est mais en deus ex machina lui aussi, trop facile, trop rapide. Si je vous dis qu'il n'intervient qu'à la fin avec un coup de baguette magique je pense ne surprendre personne...

Je ne sais pas trop ce que ces personnages ont fait de leur cerveaux pour être devenus aussi crétins ? Ils ont dus se tromper d'épice, je le crains..

On nous parle sans cesse des gholas comme d'armes majeures mais ils ne jouent que les figurants. Au lieu de fuir durant tout un tome (le premier), ils auraient mieux fait de se faire attraper dés le début et régler l'affaire en un tome...

Un mot sur les méchants ? Bah, se sont des pièces rapportés, sans surprise mais très fidèles à eux même ce qui rattrape le coup, surtout les deux grands Ennemis et les Danseurs-visages. Mais la fin est je vous l'ai dit trop deus ex machina ou machina ex deus plutôt !

Arrêtons là...
On ne lira ce tome que pour en savoir la fin, pour revoir des vers de Dune et Sheeana qui reste bien la seule rescapé du cycle de papa Herbert. Ok Leto II est toujours au coeur de l'histoire et son Sentier d'Or a bien guidé le monde jusqu'au bout. Tout était prévus, sauf ce massacre qu'est Dune VII...
Un titre de roman plus que mal choisis car c'est une déception, tout simplement...
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Et Dune termina.
Difficile d'achever l'écriture commencée par quelqu'un d'autre une cinquantaine d'années avant. Je comprend que le challenge était de taille et que le duo Brian Herbert et Kevin Anderson ont fait de leur mieux mais quand même ...

Après un premier tome qui recentrait l'intrigue et donnait un peu plus d'action à l'histoire ( qui s'était bien enlisée sur les deux derniers tomes de Franck Herbert il faut être honnête ), on attaque ici la fin.

Plusieurs aspects m'ont particulièrement agacé dans ce roman. D'abord le grand "méchant", ça m'a un peu spoilé la fin des romans de la prélogie sur le jihad butlérien. Si jamais vous souhaitiez les lire également, commencez plutôt par ceux là. Personnellement, je n'étais pas enchanté de le retrouver. Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus mystérieux ou autre, une sorte de révélation sur l'univers de Dune donc.
Plus embêtant, la plupart des personnages du côté gentil sont devenus stupides ou ont à moitié disparu. le Bene Gesserit est complètement à la ramasse pendant tout le tome, le Bene Tleilax est devenu subalterne, Ix se fait manipuler avec facilité ... Et toutes ces péripéties à bord du non vaisseau pour en arriver là ? Sérieusement ça m'a tellement agacé.

Du côté des gholas j'étais curieux de découvrir ce qu'ils allaient en faire. Autant de personnages historiques, ça laissait le champ ouvert à une intrigue bien foutues. Et en fait non ... Une partie disparait un peu à droite ou à gauche voir se mets en retrait. C'est de la déception pour beaucoup, j'aurais bien aimé une meilleure utilisation de Miles Teg ( qui a tout de même la médaille de la mort la plus inutile ), un retour moins abracadabrant sur Duncan et une sortie plus intéressante pour Leto II.

Le pire étant que la fin solde l'histoire sur un deus ex machina loupé. C'est bien écrit certes mais en terme de trame narrative ça arrive comme un cheveu sur la soupe.

Au final, je ne peux pas dire que ce soit un mauvais roman. C'est plutôt bien écrit et ça se lit facilement. C'est plus de la déception pour un tome qui aurait du être meilleur. Il n'est pas facile d'égaler Franck Herbert et d'arriver à son niveau de complexité mais là j'ai eu l'impression que c'était survolé.
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Suite écrite par le fils de feu Franck Herbert pour clore l'histoire de l'incroyable saga Dune, les deux épisodes d'Apres Dune tentent de répondre à toutes les questions laissées en suspens à la fin de la maison des mères

Dans cet ultime tome, nous retrouvons les personnages que nous suivions depuis les 3 épisodes précédents, luttant de toutes leurs forces pour survivre au légendaire Krazilec

Le plaisir et l'excitation de retrouver cet univers si riche et fascinant sont toujours présents dans ce 8eme tome de la saga, bien plus axé sur l'action que les précédents, et a le mérite d'offrir une conclusion aux personnages que nous avons tant appris à aimer et suivre, avec semble-t-il la meilleure volonté du monde de la part des auteurs perpétuer et rendre hommage à l'oeuvre de génie de Franck Herbert

Cependant, les défauts apparus dans le premier volume de l'après dune atteignent leur point culminant dans celui-ci. Égaler la complexité et la qualité d'écriture de Franck Herbert n'étant pas à la portée de tout le monde, les auteurs semblent s'être embourbées dans la tâche quasi impossible pour le commun des mortels de ne pas faire pâle figure lorsque comparés au père de cet univers phénoménal
Qu'on s'entende bien, le livre est assez bien écrit et loin d'être bâclé, mais la chute drastique de niveau se fait énormément ressentir lors de la lecture : les personnages perdent la quasi totalité de leur substance, profondeur, et complexité, au point que la plupart d'entre eux en deviennent méconnaissables, amputés -dans cet univers où les plus puissants sont les plus érudits- de ce qui faisait leur force, voire par moment douloureusement stupides et fades
S'ajoutent à ce problème fatal l'accumulation progressive mais conséquente d'incohérences, voire de totaux contresens par rapport à l'univers de l'oeuvre original; et finalement, une réflexion philosophique et sociale si astronomiquement loin de la profondeur et du développement de celle des 6 premiers tomes que ce ne serait que tuer un muad'dib a l'obliterateur de dire qu'elle s'en éloigne, voire la trahit

En bref, une sorte d'épilogue faisant office de conclusion aux nombreux défauts, et qu'il est difficile de considérer comme canon, mais permettant au demeurant de retrouver une dernière fois cet univers et ces personnages que nous aimons tant, et de les guider jusqu'à la ligne d'arrivée après une course si éreintante et riche en émotion

Merci Franck Herbert, merci pour ce voyage si long, si dur, mais surtout si beau, si épique, si formateur. La saga Dune est plus qu'un pilier de la littérature moderne, elle est une véritable expérience, un voyage, un apprentissage, aux côtés d'un auteur brillant et fascinant, que je ne saurais que recommander à tout le monde

Je n'ai qu'une hâte, que le temps passe et que je puisse revenir vivre la magnifique histoire des Atreides et de tous les habitants de l'univers de Dune
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Mon aventure de lecture ou relecture de tout les romans de l'univers de Dune a commencé à la fin du mois d'avril, elle s'achève un peu plus de quatre mois plus tard, au moment où je referme ce dernier roman qui conclut le cycle entamé par Frank Herbert et poursuivi par son fils.

Je l'ai déjà dit pour plusieurs des livres de Brian Herbert et Kevin J. Anderson : le style littéraire et la profondeur d'écriture ne sont pas au même niveau que ceux de Frank Herbert, qui avait écrit un chef d'oeuvre avec Dune et ses suites. Dans les préquelles et les deux séquelles co-écrites par son fils, nous avons de la science-fiction plus classique, un divertissement efficace qui s'appuie sur les fondations presque mythiques bâties par Frank Herbert dans le cycle original.

Ce dernier roman du cycle est du même accabit, avec tout de même un petit supplément d'âme : c'est la fin de la saga, et les deux co-auteurs ont la bonne idée de conclure en revenant en quelque sorte au début de l'histoire, avec des personnages que nous avions tant aimés dans le premier Dune de Frank Herbert.

Ce roman oscille ainsi entre un récit épique de la dernière grand lutte entre l'humanité et l'armée de robots menée par Omnius et Erasmus, et les vies des gholas des anciens personnages des premiers romans de Dune : Paul, Chani, Jessica, le docteur Yueh, Thufir Hawat, Stilgar, Liet-Khynes, Leto II, mais aussi le baron Harkonnen. Sans oublier l'éternel Duncan Idaho, le ghola aux milles vies et serviteur loyal des Atreides.

Je comprends tout à fait certaines critiques contre les romans de Brian Herbert et Kevin J. Anderson, notamment des fans absolus qui considèrent que ces romans dénaturent complètement l'oeuvre de Frank Herbert et en trahissent l'esprit. C'est indéniable, ces romans n'ont pas grand chose à voir, ni dans le style ni dans les thèmes abordés, avec les romans originaux. Mais je les ai trouvé divertissants, et dans le cas de ce dernier roman de la saga, j'y ai vu un bel hommage, émouvant, aux personnages imaginés par Frank Herbert il y a maintenant plusieurs décennies. Malgré un récit qui en fait parfois trop dans le spectaculaire, c'est un beau retour aux sources que j'ai su apprécier.

Quoi qu'il en soit, je suis content d'avoir lu et relu tous les romans de cette saga unique dans son genre. Ce fut une aventure longue mais très plaisante, avec quelques bas et beaucoup de hauts. Je vais désormais laisser Paul, Leto et les autres à leurs rêves éternels, et me consacrer désormais à d'autres lectures, probablement plus variées que celles des quatre dernier mois.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Dans un canot de sauvetage, deux naufragés vont à la dérive sur une mer inconnue. L'un dit : "La-bas! j'aperçois une île. Notre meilleure chance est d'y aborder, de nous construire un abri et d'attendre les secours." L'autre répond : "Non, nous devons aller plus loin, dans l'espoir de trouver une zone fréquentée par des navires. c'est là notre meilleure chance." Incapables de se mettre d'accord, ils en viennent aux mains, l'embarcation chavire et ils meurent noyés.
Telle est la nature de l'humanité. Quand bien même il ne resterait plus que deux personnes dans tout l'univers, elles en viendraient à former deux factions opposées.
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L'humanité que nous avons en commun devrait, par définition, faire de nous des alliés. Mais la triste réalité, c'est que ce sont nos similarités mêmes qui semblent constituer de vastes différences et des obstacles insurmontables.
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Pourquoi la religion est-elle importante ? Parce que seule la logique ne peut pousser quelqu'un à accomplir de grands sacrifices. Mais moyennant une ferveur religieuse suffisante, les gens sont prêts à s'engager dans des combats sans espoir, et se considèrent comme bénis de pouvoir le faire.
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L’ouvrage nous tient en haleine jusqu’aux 50 dernières pages. Il est impossible de décrocher tellement on attend le fameux Kralizec. Et là c’est le désenchantement, la désillusion… le Kralizec imaginé n’aura pas lieu et au lieu de ça on assiste à un retournement de situation des plus impromptus, sorte de happy end à l’américaine qui ne convient véritablement pas à la saga.Là où Franck Herbert avait compris que l’équilibre provenait de déséquilibres perpétuels, d’une inconstance permanente, son fils imagine l’avènement d’une société utopique où tout irait bien dans le meilleur des univers. Un happy end pourquoi pas…!! Mais une vision aussi naïve des choses est désolante.
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Nous sommes persuadés que la confession devrait conduire au pardon et à la rédemption. Mais au contraire, elle ne fait généralement que susciter de nouvelles accusations.

Dr Wellington Yueh, réflexion codée.
Page 264.
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