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Critique de Diabolau


Deuxième roman de James Herbert, datant de 1975, Fog est un honnête roman d'horreur-catastrophe de série B, sans plus.
Outre une intrigue somme toute assez classique (la vilaine armée a ENCORE fait des bêtises en voulant mettre au point une arme bactériologique, et figurez-vous que cette couillonne a oublié qu'elle avait enterré son essai raté a proximité d'un site d'essai d'explosifs, c'est tout de même très balot !), c'est surtout sa structure ultra-répétitive qui m'a un peu gêné.
Au fil du roman, on fait connaissance avec de très nombreux personnages secondaires qui ne sont là que pour mourir trois pages plus loin, victimes du fameux brouillard. Le pire, c'est qu'en peu de pages, Herbert nous en dit beaucoup sur eux et développe très bien, et souvent avec beaucoup de finesse, leurs relations, leurs conflits, leur background... un peu comme si on était destiné à les suivre jusqu'à la fin du livre ou presque. Peut-être pour nous les rendre sympathiques ?
Le problème, c'est que la répétition de ce procédé finit par apparaître comme une série de digressions nous éloignant de l'intrigue, d'autant que la stratégie étant bientôt éventée, on se dit immédiatement : "tiens, encore un qui va crever." On finit même par deviner comment, car piétiné par ses vaches, becqueté par ses pigeons, mangé par ses chats, ça finit par devenir rengaine au bout d'un moment.
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