Les ordres des officiers continuaient de fuser : ‘’N’attaquez pas la vermine, hâtez-vous de gagner la cité.’’
«Le repaire des rats» est la suite du livre «Les rats», je ne savais pas, à ce moment-là, que «les rats» est le premier livre de James Herbert. C’est toujours intéressant de le savoir et de découvrir ses premiers livres.
«À un animal normal, oui, coupa le biologiste. Dans ce cas, nous avons affaire à l’anormal.»
«Sanglant», «Dépaysant», «Effrayant», voilà comment je définis le livre «Le repaire des rats» de James Herbert. Est-ce que dans son livre James Herbert nous fait voir les rats comme des animaux gentils, tendres et soumis ? Si vous aimez vraiment ces animaux, je ne pense pas que cette trilogie soit faite pour vous.
On se rappelle, que dans le livre : «Les rats», le premier tome : L’histoire se passe à Londres et les gens avaient dû faire face à une invasion théâtrale de rats. Ils avaient réussi à les éliminer. Ils pensaient avoir gagné le combat contre ces vermines. Enfin, c’est ce qu’ils croyaient. Dans le «Repaire des rats», le deuxième tome : On croit que la vie est douce et qu’on n’a plus rien à craindre de ces bestioles. Détrompez-vous !
C’est désormais, dans une forêt de Londres, qui est le centre d’attention. Les rats commencent doucement à sortir de leurs cachettes. Ils tuent peu à peu des humains, les rats deviennent confiants et par la suite il a une épidémie. C’est une épidémie inquiétante et terrifiante. Comment les gens vont-t-ils tenter de les arrêter ? Est-ce qu’ils vont réussir avec un bon plan ?
«Les attaques vont s’amplifier. Ils ont maintenant goûté à la chair humaine vivante, ne l’oubliez pas.»
Quand on ouvre ce livre, on entre dans tout un univers, c’est celui des Rats. C’est une lecture qui se lit très bien. L’histoire est bien écrite, les personnages entrent bien en scène ainsi que les Rats qui s’y faufilent. L’auteur James Herbert emploi des mots effrayants, des descriptions sanguinaires et des détails bien croustillants. Dans cette ambiance angoissante, il y glisse pour le lecteur des petits moments de voyeurismes… ''Le sourire de l'homme s'affirma; il ressentit la pression de la terre jusque dans ses seins. Ce corps d'une douceur voluptueuse était tout maintenant tout proche à le touches... S'efforçant de disciplines sa respiration, l'homme cueillit un long brin d'herbe dont il dirigea la pointe frémissante vers le nez de la femme... ''
Côté écriture, on voit tout de suite une différence, avec le premier livre. Il amène bien son intrigue et il te donne le goût de poursuivre ta lecture.
«À l’époque de la Peste noire, c’était la faim de chair humaine qui poussait le rat mutant à agir. Peut-être aussi avait-il décidé de mettre fin à la domination que l’homme exerçait sur lui. Ne le craignant plus, il aurait cherché à se venger. »
Dans le livre le «Repaire des rats», on remarque qu’il garde la même signature que dans le roman «Les Rats.» C’est-à-dire qu’il nous donne un bon aperçu sur le rat. Il amène plusieurs sujets et j’approuve car c’est captivant. J’en nomme quelques-uns :
- Le rat normal;
- Le rat géant;
- Le cochon;
- La peste noire;
- Les maladies;
- Les dangers.
«Plus de rats, plus de haine. Rien que nous deux. Avec un sourire infiniment triste, elle lui effleura le visage au bout des doigts, ôta délicatement la poussière tombée sur ses cils.»
Pour terminer, c’est un très bon moment de lecture, elle te procure une bonne évasion et tu fais vraiment le saut, à l’occasion. C’est une histoire qui se lit bien, l’auteur James Herbert capte tout de suite ton attention et il te transporte dans un monde très différent du nôtre. Il sait te faire sourire, il sait te faire peur, et il sait t’émouvoir.
Je constate encore une fois sa plume fluide, son imagination débordante et je lui dis ‘’Chapeau’’ encore une fois à James Herbert.
Quand on lit «Le repaire du rat» c’est comme s’y on s'y croit et parfois on a peur de se faire dévorer à notre tour par ces drôles de vermines… ''Cet événement si étrange, c'est que les deux crânes sont introuvables''.
Et quand on lit l’épilogue, on doute, on doute, on doute… est-ce c’est ça le talent d’un auteur ? Est-ce que c'est de nous faire douter, nous tenter ?
J'embarquerai plus tard, dans l’empire des rats, le dernier tome ! C'est à suivre...
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Me revoilà entourée de rats énormes et effrayants ! Mais j'aime ça sans doute, puisque je me suis jetée sur le tome 2 peu de temps après avoir lu le 1er tome.
Au début, j'ai été déçue de ne pas trouver les personnages du 1er tome auxquels je m'étais attachée et qui étaient plutot charismatiques.
Cela se passe 5 ans après et on fait connaissance avec de nouveaux protagonistes. Je m'y suis autant attachée. Et j'avoue, j'ai plongé dans cette histoire sans retenue même si elle est très semblable à la 1ere.
J'ai presque honte de le dire mais j'ai pris beaucoup de plaisir avec cette lecture qui m'a tenue en haleine jusqu'à la fin.
Je rajoute vite le dernier tome de cette trilogie dans ma PAL.
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- Ils ont pu émigrer vers, la forêt avant l'extermination de Londres, suggéra le secrétaire de la Défense.
- C'est possible, mais les agressions précédentes indiquaient qu'ils étaient concentrés dans certains quartiers de la ville, observa Lehmann. On peut échafauder une autre hypothèse : qu'ils aient résister d'une manière ou d'une autre aux ultrasons destinés à les attirer hors de leurs nids, jusque-dans les enclos à gaz, et se soient enfuis ensuite en comprenant que le jeu était fini. À présent, les machines à ultrasons servent à éloigner les rongeurs, non à les attirer; mais de toute façon, les expériences menés dans nos laboratoires montrent qu'à la longue, les ultrasons deviennent inefficace : les rats s'y habituent et apparemment à les ignorer.
Il lui semblait... il lui semblait voir ses arbres frémir de quelques vie cachée. Les branches remuaient, les feuilles s'agitaient comme sous l'effet d'un tourbillon de vent, et tombaient. Un froid intense s'empara de lui lorsqu'il vit les centaines de formes noires se deverser du boqueteau et s'élancer telle une marée vers la montée.
Ils s'étaient enfuis de l'endroit où on les pourchassaient, où on exterminait leur espèce; l'instinct des survie était leur seul alliée. Quand la porte de la cave s'était ouverte, ils avaient occis leurs libérateurs et s'étaient repus de leurs corps avant de se lancer dans l'aventure.
Pour une raison ou une autre, le casque du malheureux avait glissé, à moins qu'on ne l'ait arraché. Postés autour de sa tête découverte, cinq rats se gorgeaient des chairs de son visage. D'autres tiraient à belles dents sur le tissu de son costume, qui était à bout de résistance. Le spectacle excita la fureur des soldats ; ils se mirent à mitrailler aveuglément la vermine, sans précautions pour l'homme dont ils savaient qu'il était mort.
- Cessez ! commanda l'officier d'une voix dépourvue d'émotion. Nous ne pouvons plus rien pour ce pauvre gars, mais qu'au moins son corps serve à les occuper un moment !
Il avait sous les yeux les monstres qui régnaient sur la multitude des rats noirs, mutants ordinaires qui chassaient pour leurs maîtres.
Et ceci était leur repaire, l'endroit où ils cachaient au monde leur hideuse chair dénaturée, parce qu'il ressemblait au nid souterrain que leurs précurseurs avaient fui jadis.
Le jour où il avait aperçu, près du manoir en ruines, ce que Denison avait pris pour un porc, il avait vu en fait l'une de ces créatures ! Les cochons étaient déjà morts, tués par les rats pour servir de réserve, et relativement conservés par le froid.
Et on avait négligé d'explorer la maison parce qu'on avait confondu de loin ces bêtes
avec les porcs, que le voisinage des rats aurait immanquablement destinés au massacre !
Bande annonce de la série,The Secret of Crickley Hall, adaptation du roman de James Herbert