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La trilogie des Rats tome 1 sur 3

Jacqueline Huet (Traducteur)
EAN : 9782266028257
186 pages
Pocket (12/09/1999)
3.71/5   352 notes
Résumé :
Ils avaient appris à vivre dans l'ombre, furtivement, à sortir surtout la nuit et à craindre les hommes. Et soudain ils commencèrent à réaliser leur force et à prendre goût à la chair humaine. A leurs dents tranchantes comme des rasoirs, à leur nombre venait s'ajouter une arme supplémentaire: l'horreur et le dégoût qu'inspirait leur multiple grouillante. Bientôt on découvrit les restes ensanglantés des premières victimes...
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 352 notes
« C'en est donc fait de ton impassibilité, hein ? Tu as peur ! de moi ! »

Je vous présente le premier roman de James Herbert ! Premier tome d'une histoire qui l'a propulsé au sommet, suivie de peu par Fog. Il est également l'auteur de « Fluke », roman adapté au cinéma !

Levons-nous et remercions-le pour ce Chef-d'oeuvre.
Bien. Merci.

Revenons aux rongeurs ! Il ne faudrait pas qu'ils prennent l'ascendant. C'est qu'ils sont rusés, en plus d'être imposants! Non seulement énormes, mais bien plus intelligents ! Du mordant! Eux, vous griffant! Ajouter à cela, leur reproduction rapide, et PAF, les emmerdes arrivent.

James ne badine pas! Il aime nous faire entrer rapidement dans l'action. Ce fut le cas pour Fog, et là encore avec « Les rats ». IL n'aime pas se perdre en ce qui pour lui, équivaudrait à des niaiseries, en description, ni-même en sentiment. (Ce qui pourtant, n'est pas sans saveurs. ) Il va droit au but, et c'est sa façon d'écrire. L'avantage, c'est que nous sommes rapidement exaltés, le désavantage... c'est le manque d'émotions que l'on peut éprouver (parfois). Peut-être justement à cause de ce manque de description et de temps sur les sentiments.

De la satisfaction en terme d'action : oh ça oui ! IL ne laisse pas place à l'ennuie, et ça, c'est un sacré point fort!

On n'éprouve AUCUNE envie de prendre l'air ! Pourquoi le faire, quand il nous fait tant de bien ? Mm ? Oui, j'aime cet auteur. J'AIME ses idées, ses scénarios, ses mises à mort ! Massacre à l'école ; Massacre dans le métro ; Massacre dans le zoo ; Capitale assiégée de bêtes noires à la queue repoussante! CHECK!

Le héro du roman est sympathique, bien qu'il se montre parfois (à mon goût), un peu trop dictatorial devant l'uniforme. le professeur qui dit quoi faire aux pompiers, etc. Sa petite amie est... inutile, mais gentille. A mes yeux, cette dernière n'a rien apportée au roman. Ni même de motivation particulière à son compagnon. C'est pourquoi, il aurait tout autant gagné à être célibataire.

Une fin au top, qui laisse entrevoir, bien évidemment, un tome 2 !
(Le repaire des rats).

Merci Jamie.
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Trop court, trop simple, trop fade.

Londres, les années 70. Apparitions de gros rats bodybuildés, visiblement plus intelligents et nettement plus agressifs. Ils n'ont peur de rien et surtout pas d'attaquer les hommes. La morsure est mortelle en 24h. Une course contre la montre s'engage entre les dératiseurs et les rats. (un couple de rat peut engendrer 5.000 descendants en une année).

Un roman assez rapide à lire (180 pages). L'auteur essaye de développer un peu ses personnages, leur donner une histoire, mais on a sincèrement l'impression que c'est du remplissage. (C'est peut être une peinture de la société de l'époque, mais je suis resté dehors).
Les rats attaquent joyeusement et le sang coule, mais le compte n'y est pas. En matière d'horreur, le frisson est absent. C'est fade. Un rat avec une morsure mortelle, ça vaut bien un zombie, mais l'histoire de Herbert manque d'enjeu plus global. Et son style (la traduction ? ) ne rend pas le côté horrifique.
Le roman pêche aussi par l'absence d'explications, un peu plus de science (ou pseudo science hein, je ne suis pas trop regardant) n'aurait pas nui.

Trop court, trop simple, trop fade.
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Certains critiques prétentieux à l'esprit étriqué prennent de haut la littérature d'horreur, prétendant que c'est un genre facile. Ils pensent sans doute qu'il suffit d'aligner les scènes sanguinolentes pour écrire un tel roman. Pourtant le registre horrifique demande beaucoup de savoir-faire. Et James Herbert n'en manque pas et propose avec "Les rats" un récit de terreur de haute volée.

"Les rats" est à la fois un roman d'horreur et un roman-catastrophe. Dans ce registre de roman-catastrophe, l'utilisation des lieux est primordiale. Ici, c'est une réussite totale. L'auteur intègre parfaitement Londres dans son récit. Les paysages londoniens, les quartiers populaires, les rives de la Tamise, sont judicieusement exploités.

A cette utilisation maîtrisée de la géographie s'ajoute une galerie de personnages réussis, en particulier le personnage principal qui est intéressant et bien campé. En choisissant comme héros, un professeur, un type ordinaire, l'auteur fait fonctionner à fond l'identification.

Herbert imprime à son récit un rythme haletant ne laissant aucun répit à son lecteur. Il parvient à maintenir une tension permanente en alternant suggestion et gore explicite. Les morceaux de bravoure et les séquences intenses s'enchaînent à toute allure. A ce titre, les passages se déroulant dans le métro sont tout à fait exceptionnels, des chefs-d'oeuvre d'angoisse et de tension.
Et je suis ravie de savoir qu'il existe deux suites à ce roman, c'est avec plaisir que je retrouverai la menace grouillante et mordante de Herbert.

Challenge Petits plaisirs 41
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Un court thriller horrifique narrant l'apparition et l'invasion londonienne de gros rats noirs aux dents comme des coupe-choux, porteurs d'un virus fulgurant.

Ce n'est pas que l'intrigue, somme toute banale -mais absolument accrocheuse- qui fait qu'on reste scotché aux pages qui défilent. C'est également le style d'écriture, naturel et surtout très visuel, de l'auteur qui nous amène à voir et à vivre ce quartier de l'East End où James Herbert est né en 1943.

On s'attache tout aussi facilement aux personnages "vivants" de ce quartier populaire. Mais ne fraternisez pas trop... les rats sont à l'oeuvre et vous raviront vite l'espoir de vous en faire un jour des amis...
Exception faite du protagoniste, professeur de dessin et témoin, dès le départ, des événements horrifiants et sanglants qui iront en s'intensifiant. Est-ce que Harris, le prof', est un alter ego de l'auteur qui s'interroge (e.a.) sur la situation sanitaire déplorable dans la capitale anglaise, encore tant d'années après la 2e guerre mondiale ? On sympathise rapidement avec cet homme qui sait réfléchir, décider et agir. C'est d'ailleurs lui qui nous conduit vers l'élément fantastique dans ce 1e roman de l'auteur... à moins qu'il s'agit encore d'autre chose ? Il n'y a qu'une façon de le découvrir, il va falloir lire le deuxième tome sans trop tarder !
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Fuyez pauvres fous !

Ces énormes rats sont particuliers, ils ont goûté au sang humain et maintenant plus question de se nourrir des restes, l'homme est un met noble et savoureux, une nourriture riche et abondante et l'homme ne leur fait plus peur, ils le narguent, ils ont faim, ils sont des milliers et se reproduisent en masse. Fuyez pauvres Londoniens. (vous avez de la chance les Parisiens, ce n'est pas encore votre tour ! :-)) euhhh je m'égare…. Fuyez pauvres Londoniens disais-je, les rats sont organisés et efficaces, ils attaquent en groupe. Bientôt une école, un cinéma, c'est terrifiant… imaginez qu'en pleine séance, un tapis de rats se mettent à dévorer les chevilles des spectateurs. Un carnage.

Une aventure au comble de l'épouvante menée de main de maître par James Herbert. le roman est très court et très dynamique, difficile de le fermer en cours de route car la tension, le suspens et l'angoisse sont présents tout au long de ce page turner de bonne facture.

Je vous disais que le roman est très court mais vous pourrez toujours vous jeter sur « le repaire des rats » pour le deuxième tome de la trilogie des rats. Enfin pour autant que vous soyez encore capable après cette lecture de vous endormir dans votre lit en laissant votre tête déborder de la couverture…… moi personnellement, depuis, je dors dans un sac de couchage totalement étanche avec une bouteille de plongée et un détendeur dans la bouche pour respirer. Ca laisse une haleine de phoque au réveil mais j'ai toujours mes deux oreilles !

Merci à Greg320i pour son conseil de lecture et cette plaisante initiation dans le domaine de l'horreur.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
- Par ici, par ici ! lança Henry.
Ils furent bientôt entourés d'uniformes ; policiers et employés du métro. Henry les mit au courant et ils ouvrirent des yeux ronds, incrédules.
- Voyons monsieur, des rats ne pourraient jamais - n'oseraient jamais - attaquer tout un train de voyageurs ! protesta un brigadier en secouant la tête. Gênants ou pas, ils ne pourraient pas entrer dans les voitures. C'est la fumée, les émanations qui vous auront tourné la tête.
Violet bouscula le petit clerc d'avoué pour venir faire face au policier en criant avec colère.
- Vous n'avez qu'à y aller voir, puisque vous êtes si malin ! (Puis se tournant vers Henry, elle lui prit la main puis se radoucit ;) Merci, merci de nous avoir aidées.
Henry rougit et baissa les yeux.
- Ouais, bon, ben très bien dit le brigadier. Nous continuons, deux hommes vont vous raccompagnez jusqu'à la station.
- Pas moi dit Henry. Je retourne avec vous. Vous allez avoir besoin de toute l'aide que vous pourrez trouver. (Il regarda la femme qui n'avait pas desserré son étreinte). Au revoir. Nous nous reverrons.
Avant qu'il ait pu retirer sa main de la sienne, elle s'avança et lui déposa un baiser sur la joue.
- Au revoir, chuchota-t-elle.
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Tout à coup, les sombres créatures sortirent de l'eau et entreprirent de gravir la berge. Les deux hommes les virent alors en entier pour la première fois.
- Bon Dieu, ils sont énormes ! s'écria Harris.
- Je n'en ai jamais vu de cette taille, confirma Harris, bouche bée. On n'a pas intérêt à s'approcher mon pote; inutile de... heu, de les exciter hein ?
- Il va quand même falloir que nous les suivions dit Harris, non sans fermeté. Ils nous conduiront peut-être à leur repaire.
Alors qu'il parlait, le rat de tête s'arrêta court et tourna la tête dans leur direction. Les deux autres se figèrent et en firent autant.
Harris n'oublierait jamais l'horreur qu'il ressentit sous le triple regard des petits yeux aigus et méchants. Ce n'était pas seulement leur taille ou la répulsion naturelle qu'on ressent devant cette vermine. Ils ne faisaient pas mine de s'enfuir, ne cherchaient pas à se cacher. Ils ne donnaient aucun signe de frayeur. Trois formes immobiles, dévisageant les deux hommes avec malveillance, comme si les animaux se demandaient s'ils allaient traverser le canal pour les attaquer pour poursuivre leur chemin. Harris savait que si les rats manifestaient la moindre intention de les attaquer, il s'enfuirait de toute la vitesse de ses jambes.
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Une fois debout, il sentit des pattes courir sur tout son corps. Baissant la tête pour tenter d'apercevoir ce qui pouvait bien grimper aussi vite que lui, il reçut de plein fouet une haleine tiède et fétide. Destinées à sa gorge, de longues dents se plantèrent dans sa joue dont elles arrachèrent un gros morceau.
Il titubait à travers la pièce, battait l'air de ses bras, le sang giclant de son corps. Il crut avoir trouvé la porte, mais quelque chose de lourd lui sauta sur la nuque et le jeta de nouveau par terre.
DES RATS ! Ce mot hurlait dans sa tête. DES RATS ME DÉVORENT VIVANT !
Dieu, mon Dieu, au secours.
La chair de sa nuque fut arrachée par lambeaux. Il ne pouvait plus se relever à présent ; il avait trop de rats sur son dos, mangeant sa chair, buvant son sang. Des frissons parcouraient son échine jusqu'à son cerveau hébété.
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Il suivit le rail argenté du rayon de sa torche jusqu'à quatre formes sombres. Quatre rats gigantesques. Qui les attendaient. Tapis dans l'obscurité, ils les attendaient. Pendant quelques instants, les deux groupes se figèrent dans une contemplation mutuelle et totalement immobile. Puis les humains commencèrent à reculer lentement. Les rats continuaient de les regarder fixement. Henry entendit une exclamation étouffée dans son dos et la main de Violet resserra son étreinte sur son bras.
- Derrière nous. Il y en a d'autres ! parvint-elle à articuler.
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- Avez-vous vu ce qu'il y a dans la cour de récréation ?
- Ce sont les rats géants, les tueurs.
Ils rentrèrent dans le bureau pour regarder par la fenêtre. Les rats continuaient à s'assembler. Ils pouvaient être deux cents.
- La cour en est noire, dit le jeune professeur qui n'en pouvait croire ses yeux.
- Que cherchent-ils ?
Le directeur se tournait vers Harris comme s'il faisait autorité en ce domaine.
- Les enfants, répliqua Harris.
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Videos de James Herbert (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de James Herbert
Bande annonce de la série,The Secret of Crickley Hall, adaptation du roman de James Herbert
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