Je n'avais pas du tout accroché au 14ème tome, je l'avais même abandonné en cours de route. Autant dire que ce « Alex », 15ème tome de la saga « Jeremiah », avait valeur de test. Sans se hisser au niveau des meilleurs volets, « Alex » est plutôt réussi et me réconcilie avec la série.
Le scénario est parfois confus mais Hermann propose ici un tome original. le ton, sombre et avec une touche d'étrangeté, est assez singulier. Il y a vraiment une atmosphère particulière dans ce tome. Ce volet offre une nouveauté, l'évocation d'autres pays. En effet, depuis le début de la série on restait centré sur un territoire, on pouvait presque croire que les autres nations n'existaient plus. Manifestement, ce n'est pas le cas. Il y a d'autres pays et ceux-ci peuvent avoir des velléités d'invasion. Ca ouvre tout un champ de possibles pour la suite de la série. Enfin, ce tome permet à Hermann de donner vie à un personnage secondaire très charismatique en la personne de Alex, une femme forte et déterminée qui peut se montrer brutale mais n'est pas dénuée de sentiments.
Ce tome ayant effacé le mauvais souvenir laissé par le précédent, je vais poursuivre la série.
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Un épisode très sombre et un peu atypique de Jeremiah.
Bien sûr, on retrouve des ajouts à la galerie de têtes qu'Hermann nous offre depuis 15 tomes. Alex, déjà, ou Alexandra, une femme forte, décidée, déterminée. Oserais-je dire "comme Hermann semble les aimer". Voilà, c'est dit. Ajoutons le frère d'Alex, un intello aimant faire profil bas, un père préférant la compagnie de chimpanzés, une mère envahissante, au propre comme au figuré...
Et voilà Jeremiah et Kurdy sous le charme d'Alex, que la pudeur n'étouffe pas. Mais sans malice. Au terme de deux tomes surfant sur le viol et la pédophilie, Alex apparaît saine et les pieds bien campés sur terre. Sauf quand elle interroge un prisonnier avec une scie électrique...
Un prisonnier? Oui, da. Des Japonais. Des envahisseurs. C'est une première pour Jeremiah. le lecteur apprend donc qu'il reste des pays, que les vieux ressorts d'invasion sont encore bien présents. Heureusement, ce ne sont que des éclaireurs.
Hermann nous offre un final digne d'une production hollywoodienne à flanc de rocher, dans lequel est taillé un visage d'Indien, façon Mont Rushmore. Et là encore, Hermann laisse filtrer des choses qui se sont déroulées après ce que tout le monde appelle la "grande lessive".
Le final est très noir, comment penser qu'Hermann puisse se contenter d'un happy end... le tout emballé dans une dernière pirouette d'humour noir "hermannien".
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Alex, quinzième opus de la saga Jeremiah de Hermann. Jeremiah et Kurdy viennent en aide à une famille qui tente de se reformer mais qui est attaquée par des soldats japonais. Un épisode sombre dilué par quelques notes humoristiques isolées.
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Jeremiah est porteur d’une idée de justice forte et est très sensible à l’injustice. Il est viril et se bat bien, il est aussi habile aux armes, il est engagé et impulsif.
Lire la critique sur le site : Du9
- Savez-vous qu'à force de vous frotter à votre mule, vous avez pris un léger fumet ?
- Ben...
- ... Et comme de mon côté, je pue le singe...
- N'exagérons pas. Tout dépend de la direction du vent.
- Voyez-vous un inconvénient majeur à ce que nous mélangions nos fumets ?
- Je vois un tas de choses, mais sûrement pas un inconvénient.
- Est-ce vrai ce que maman prétend? Je sens vraiment le singe?
- Oui. (p.39)
Savez-vous qu'à force de vous frotter à votre mule, vous avez un léger fumet? (p.40)
Melvin... c'est promis. Je maigrirai. (p.48)